Partie 1 : Les grands courants de la pensée économique
Chapitre 1 : La diversité du champ d’étude de l’économie
Chapitre 2 : Les courants dominants (pensée néoclassique,
Keynes, Marx)
Chapitre 3 : Les courants hétérodoxes (Schumpeter)
Partie 2 : La représentation schématique de l’économie
Chapitre 4 : Le circuit économique
Partie 3 : Les fonctions macro-économiques
Chapitre 5 : La fonction de production
Chapitre 6 : Les facteurs de production (capital, travail)
Chapitre 7 : La répartition des revenus (répartition primaire par le
marché et répartition secondaire par l’Etat avec la fonction de
redistribution)
Chapitre 8 : Les fonctions de consommation et d’investissement
(J.M. Keynes, Milton Friedmann)
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, Partie 1 : Les grands courants de la pensée économique
Chapitre 1 : La diversité du champ d'étude de l'économie
Si l’économie constitue aujourd’hui une science à part entière, elle le doit au
perfectionnement de ses instruments d’analyse (micro-économie, méso-économie,
macro-économie) et au renouvellement de ses fondements théoriques face à l’évolution
permanente de l’activité économique. De la résolution des problèmes endémiques
(famille, chômage, inflation…) à la recherche du progrès de la condition humaine
(progrès technique et social), l’économie se veut universelle de par son objet d’étude :
l’être humain qualifié d’homoeconomicus, càd l’individu rationnel économiquement dans
la pensée néoclassique. La science économique est la science du comportement
humain : comment parvenir à optimiser la satisfaction de nos besoins individuels et
collectifs et permettre l’épanouissement humain ?
Les questions que nous nous posons aujourd’hui sont les suivantes : quel est
donc le champ actuel de nos connaissances en économie et comment la science
économique contribue-t-elle à résoudre les problèmes de société auxquels nous
sommes confrontés ? Les réponses à ces questions passent par l’analyse de ces
multiples champs et méthodes d’étude. Si l’économie est une science des choix, les
champs et méthodes d’étude sont multiples.
Au-delà de la diversité des méthodes utilisées se dessine une définition
dominante : celle de la notion relative des besoins.
I. Une définition dominante
Si l’on se réfère à Edmond Malinvaud, l’économie est « la science qui étudie
comment les ressources rares sont employés pour satisfaire les besoins illimités des
hommes vivant en société. Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles, aux
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, productions de distribution et de consommation, d’autre part aux institutions et aux
activités qui facilitent ces opérations. »
A. Des besoins illimités satisfaits par des biens en quantité limitée
Pour satisfaire ces besoins humains souvent illimités, l’individu doit se procurer
des produits disponibles en quantité limitée (biens agricoles pour l’autosuffisance
alimentaire, énergies non-renouvelables) au sein de la collectivité.
a. Des besoins illimités
Les sujets économiques ont des besoins qui, parce qu’ils se renouvellent ou se
diversifient sans cesse, sont considérés comme illimités. Ces besoins et leur
satisfaction constituent le moteur de l’activité économique. Ces besoins ont trois
caractéristiques principales : ils sont illimités en nombre, càd que face aux besoins
vitaux (physiologiques) apparaissent sans cesse de nouveaux besoins liés tant au
caractère propre à chaque individu qu’à l’environnement économique, social et culturel ;
ils sont interdépendants, càd qu’ils peuvent se substituer les uns aux autres (ex : le
cinéma et la lecture) ou se compléter (ex : la voiture et le carburant) ; ils sont satiables :
ces besoins diminuent d’intensité au fur et à mesure qu’ils sont satisfaits (au-delà d’un
certain seuil de satisfaction, le besoin se trouve saturé : théorie des rendements
décroissants selon Ricardo).
Lois :
→ Théorie des besoins selon Maslow : besoins physiologiques de première nécessité :
tout homme peut avoir accès à un repas, des vêtements, un toit + besoins
psychologiques d’appartenance : possessions de biens en fonction de sa classe sociale
+ besoins sociaux : transports, biens publics, etc.
→ Théorie des rendements décroissants selon Ricardo : rendement croissant,
rendement constant, rendement décroissant.
b. Des biens en quantité limitée
Pour satisfaire ces besoins illimités, il n’y a que des biens en quantité plus ou
moins limitée. Si certains biens sont libres, car disponibles en abondance (ex : soleil,
air, etc.), la plupart sont des biens économiques, càd des biens rares car fruits de la
production humaine. Cette distinction entre biens économiques et biens libres évolue
dans le temps (ex : l’eau potable se transforme aujourd’hui en bien économique du fait
de la pollution) et dans l’espace (ex : l’eau en abondance dans une région luxuriante est
un bien libre et les pénuries dans les régions désertiques en font un bien économique).
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