LES THEORIES DE L’EXPLOITATION
Introduction:
-Le capitalisme: système d’exploitation de certains, par d’autres. D’où une position critique :
comme c’est de l’exploitation, c’est injuste et inefficace.
Critique:c’est un système d’exploitation, il ne peut pas fonctionner à long terme.
-Le marxisme n’est pas le communiste car le marxisme est une théorie, une analyse du
capitalisme. Le communisme est un mode de production qu’on imagine, c’est une
revendication politique.
-La théorie de Marx n’a jamais été une théorie développée par Marx tout seul. L’origine du
marxisme est la collaboration de Marx et d’Engels.
-1848 : vague de soulèvement sur tout le continent Européen, entraine pour la future grande
révolution pour Marx et Engels. Voit la confirmation que le capitaliste est en train de
s’autodétruire car partout les ouvriers se révoltent.
-1871 : Commune de Paris : le pouvoir est confisqué, première expérience d’une révolte qui
prend le pouvoir et qui essaye de s’organiser en autogestion. Cette agitation social engendre
des réflexions chez les Marxiste et leur permet de prendre position.
3 éléments de définition des théories de l’exploitation:
• Résonne en termes de groupes sociaux antagoniste : intérêts opposés (pareil chez Ricardo)
• On ne peut pas les réconcilier parce que dans les théories de l’exploitation on a toujours une
classe exploitée par une autre.
Politique économique: manière de penser l’intervention de l’Etat dans l’économie pour
améliorer les choses, mais si on réfléchit à amélioré les choses on ne réfléchit pas en terme de
modification: il faut changer de
VALEUR, TRAVAIL ET FORCE DE TRAVAIL
La valeur travail chez Marx:
Selon Marx, le travail c’est la substance de la valeur (pareil que les classique), le travail est la
mesure de la valeur c'est-à-dire que la valeur respective des marchandises est fixée par les
quantités de travail que contiennent les marchandises.
-Le travail social : concept qui permet d’expliquer que ce n’est pas parce qu’on travail mal et
plus longtemps que le travail a plus de valeur:
• répond à un besoin social
• organisé dans le cadre de la division sociale du travail, tous les secteurs de production sont
organisés en interdépendance
-Travail direct : la quantité de travail utilisée en dernier lieu, activité productive
-Travail indirect : quantité de travail nécessaire pour produire les outils, matière première
(c’est le capital) K dérive sa valeur du fait qu’il a été produit par le travail
Dans les deux cas c’est le travail qui génère la valeur des marchandises.
Valeur d’usage/ valeur d’échange du travail:
-Valeur d’usage de la force de travail : ce qu’elle permet de produire en une journée/semaine/...
de travail.
-Valeur d’échange de la force de travail : c’est le prix de la force de travail, salaire journalier/
hebdomadaire/... de la force de travail. Elle est établie en fonction des quantités de travail
nécessaire pour produire la force de travail (subsistance, alimentation, habits ...).
, -Différence entre valeur d’usage et d’échange de la force de travail : valeur d’échange de la
force de travail est inférieur à sa valeur d’usage. Intérêt : montrer que le capitaliste embauche
la force de travail pour un prix inférieur a ce que le salarié va créer pendant la journée ou il
travail. Il y a donc une partie gratuite qui va à l’employeur, c’est la plus-value.
Travail nécessaire/ surtravail:
Travail nécessaire : quantité de travail sur une journée qu’il faut pour reproduire la force de
travail.
Surtravail : quantité de travail qui permet de produire une valeur approprié par le capitaliste
sous la forme d’une plus-value.
Le salaire est sous forme monétaire. Parce qu’il est rémunéré pour sa journée de travail et parce
qu’il est rémunéré sous forme de monnaie, le salarié ne voit plus la différence entre travail et
surtravail. Si on est rémunéré en nature, a la fin de la journée de travail, le capitaliste nous
donne une partie seulement de la production qu’on a produite.
Plus-value:
Chez Marx parce qu’on est n’est pas dans une critique morale et parce que c’est légal, on ne
parle pas de vol mais d’exploitation . On a besoin du capitaliste pour enclencher la production,
donc il embauche des salariés qu’il embauche à leur juste valeur. On parle quand même
d’exploitation parce qu’il y a du surtravail, de la plus-value, du travail gratuit fournit par le
travailleur et approprié par le capitaliste.
ACCUMULATION DU CAPITAL ET BAISSE TENDANCIELLE DU TAUX DE PROFIT
BTTP:
-Capital variable V = salaire x nb d’ouvrier x nb d’h travaillées
-V : somme d’argent avancé par le capitaliste pour payer le travail
-Capital constant C : capital qui n’inclut pas le travail (matière première, machines...)
-Capital total = C + V, ce que la capitaliste doit avancer comme argent pour que la production
puisse avoir lieu.
-PV = valeur produite par le salarié qui est du surtravail. (A’ – A), générée par le capital variable.
Taux PV = 100% : salarié produit deux fois ce qu’il devrait produire. La moitié de la journée il
produit le capital variable et l’autre moitié il produit la plus-value (Plus le capital constant
augmente et plus le taux de profit va diminuer même si le profit en volume augmente)
-L’argent devient du capital quand il est utilisé dans la production. Une somme d’argent détenu
par le capitaliste se transforme en capital au moment où on a la relation A-M-A’.
-Investissement : achat de machines pour accroitre la production.
Composition organique du travail:
La part du capital constant augmente au détriment de la part du capital consacré à l’achat de
capital variable. Tout augmente car plus on a des machine et plus on va embaucher des gens
pour les utiliser.
Cela entraine une diminution du taux de profit bien que la valeur des profits augmente. C’est
de plus en plus difficile pour le capitaliste de trouver des débouchés rentables à son capital.
Plus l’économie s’industrialise, plus le capital constant augmente, donc le capital variable aussi,
donc c’est plus difficile d’utiliser son capital de manière rentable.
Dans le capitalisme on se retrouve toujours a un moment ou l’investissement est peu rentable,
donc c’est la crise, chômage... la crise détruit du capital et fait faire faillite aux entreprises. Pour
éviter la marche vers le communisme on utilise l’Etat pour réguler l’économie et éviter ces
crises. (Solution keynésienne).
Avenir du capitalisme pour Marx :
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