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Résumé FTCIII literatuur
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Samenvatting franse literatuur (semester 2)
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FTCIIIIntroduction
1 Qu’est-ce que la littérature
La littérature : l’ensemble des œuvres principalement écrites qui portent la marque de
préoccupations esthétiques. Le souci de la beauté prévale. ( er wordt naar schoonheid
gestreefd)
La science de la littérature : toutes les approches scientifiques du phénomène littéraire. La
littérarité est ce qui confère à un texte son caractère littéraire ; ce qui fait d'une œuvre
donnée une œuvre littéraire. ( voorwaarden waaraan een tekst moet voldoen om als
literair gekwalificeerd te worden)
La littérarité dépend de plusieurs facteurs comme
- Des éléments proprement textuels, c’est-à-dire des facteurs internes comme le
talent et l’esthétique personnelle de l’écrivain
- Des facteurs externes comme le contexte historique d’un texte ; l’époque dans
laquelle le texte est écrit joue donc un rôle
La paralittérature : ensemble de textes sans finalité utilitaire et que la société ne considère
pas comme de la « littérature ».
R. Barthes distingue alors l’écrivain de l’écrivant
- L’écrivain : celui qui travaille avec sa parole ; la parole est sa matière
- L’écrivant : écrit pour transmettre un message ; pour lui la parole est un instrument
2 Quelques termes importants
La théorie de la littérature : ici, le phénomène littéraire est analysé d’un point de vue
théorique. On tentera par exemple de déterminer les critères servant à faire la distinction
entre les différents genres littéraires, ou la distinction entre un texte littéraire et non
littéraire ; l'étude savante de la littérature en tant que phénomène culturel. Il s'agit d'une
discipline qui relève à la fois de la linguistique et de l'esthétique.
La critique littéraire : l'étude, la discussion, l'évaluation et l'interprétation de la littérature ;
on analyse ici des textes littéraires individuels. On n’essaie pas seulement de juger un texte,
mais aussi de l’interpréter. Il existe deux approches
- Approche interne : on considère l’œuvre littéraire comme un univers clos (un
univers fermé) et régi par son propre système, c’est-à-dire, des critères qui relèvent
de la forme des textes, du contenu des textes et des relations entre les textes
- Approche externe : des critères qui relèvent de l'auteur, du milieu social où celle-ci
s'exerce et du lecteur
1
,Histoire littéraire : étudie la littérature dans sa dimension historique ; étudie l’évolution de
la littérature à la lumière des courants littéraires et des relations entre la littérature et
histoire. Par exemple, dans le période du romantisme, beaucoup d’écrivains s’occupaient
aussi de politique. ( ontwikkeling van de literatuur door de tijd heen)
À NE PAS CONFONDRE AVEC
L’histoire de la littérature : considère la littérature avant tout comme un art et un processus
(ou un phénomène dynamique), dont elle analyse les diverses composantes ; le double
découpage
- Temps : par exemple l’analyse des différentes générations d’écrivains qui se
succèdent
- Espace : par exemple la distinction entre la littérature française et celle qui vient de
la francophonie
Après ce découpage, on les regroupe et on essaie d’établir des liens et des parallèles
L’objet d’étude ici peut être une période déterminée, un mouvement littéraire, une école,
un pays, une région ou un genre. Il est aussi important de savoir que deux mouvements
littéraires qui se suivent ne sont pas totalement séparés, mais qu’ils peuvent se recouvrir.
Par exemple : alors que l’histoire de la littérature française dit toujours que le romantisme
(1820-1850) et le réalisme (1850-1870) sont deux mouvements littéraires qui se suivent, Les
Misérables, le célèbre roman de Victor Hugo qui est considéré comme un point culminant
de la prose romantique, ne voit le jour que cinq ans après la parution d’un chef-d’œuvre du
réalisme, à savoir Madame Bovary.
Le comparatisme : analyse les influences et les analogies entre différents secteurs de la
littérature et aussi entre la littérature et les autres arts, y compris l’étude des traductions
littéraires. Cette discipline a connu deux évolutions
- On se concentrait avant sur les influences tandis que maintenant c’est sur les
analogies entre deux secteurs
- Depuis les années 60 le centre d’intérêt s’est déplacé des auteurs vers les récepteurs
d’un œuvre
3 Les genres littéraires
Il existe trois genres littéraires, tous ont leurs sous-genres : la poésie, le théâtre et la prose
narrative
Sous-genres de la prose narrative
- Le roman : une définition exacte n’existe pas car ce sous-genre n’a pas de forme fixe.
C’est un ensemble très hétérogène. Les divers romans ne diffèrent pas seulement
selon une époque à l’autre, mais aussi d’un lieu à l’autre. Définition du Petit Robert :
une œuvre d’imagination en prose, assez longue, qui présente et fait vivre dans un
milieu des personnages donnés comme réels, fait connaître leur psychologie, leur
destin, leurs aventures.
2
, - La nouvelle : parfois considérée comme un sous-genre du roman, mais elle ne l’est
pas. La nouvelle est plus brève et plus complexe qu’un roman. Il n’y a qu’un seul fil
narratif et la psychologie des personnages ne connait pas d’évolution.
o Nouvelle-histoire : se concentre sur un seul épisode
o Nouvelle-instant : l'objectif est de se centrer sur une sensation, une émotion,
une atmosphère, un état d'âme, un souvenir, qui amènent le personnage à
s'interroger sur sa vie, à en reconsidérer le sens ; évoque l’ambiance d’un
seul moment
- Le conte : souvent adressé aux enfants et comporte des éléments fantastiques (
fabel of verzonnen verhaal)
- L’autobiographie : développée à la fin de 18ième siècle, quand la notion de
l’individualité a vu le jour. Ce sous-genre est un récit rétrospectif en prose qui se
concentre sur l’histoire de soi-même (l’auteur même). Le pacte autobiographique est
alors important : un pacte implicite (non écrit) entre le lecteur et l’auteur. Ce dernier
doit se montrer telle qu’il est et doit dire la vérité sur sa vie. En échange, le lecteur
émet un jugement juste. Il y a identité entre l’auteur, narrateur et le personnage
principal ; il s’agit donc toujours d’une même personne. Cette identité peut être
implicite ou explicite
o Implicite : nom de l’auteur n’est pas mentionné, mais ses œuvres le sont (le
pacte est toujours présent)
o Explicite : le narrateur porte le même nom que l’auteur
Ce n’est pas seulement l’intérêt documentaire qui compte, mais surtout la sincérité.
Une autobiographie est aussi écrite longtemps après les évènements vécus (=
narration ultérieure).
- Les mémoires : témoignage d’une personne connue qui porte sur son temps, sur des
évènements auxquelles cette personne a participé. Cette personne est alors un
mémorialiste. Un mémoire est aussi écrit longtemps après les évènements vécus (=
narration ultérieure).
- Le journal intime : il s’agit ici d’une courte distance entre l’évènement et sa
narration (= narration intercalée). L’écrite ici est quotidienne ou au moins très
régulière. Il n’y a souvent pas de travail de recomposition, un style télégraphique
peut être employé et le pronom ‘je’ est utilisé.
- Textes référentiels : contraire au roman autobiographique, l’autobiographie, les
mémoires et le journal intime
o L’autofiction (sous-genre) : c’est un récit fondé, comme l’autobiographie, sur
le principe des trois identités (l’auteur est aussi le narrateur et le personnage
principal), qui se réclame cependant de la fiction dans ses modalités
narratives et dans les allégations péritextuelles (titre, quatrième de
couverture…). On l’appelle aussi « roman personnel » dans les programmes
officiels. Il s’agit en clair du croisement entre un récit réel de la vie de l’auteur
et un récit fictif explorant une expérience vécue par celui-ci.
3
, 4 Repères historiques
- Avant 1789 Ancien Régime : le pays est un royaume et a connu trois dynasties
(Capétiens, 987-1328 ; Valois, 1328-1598 ; Bourbons, 1598-1789). Le roi le plus
connu des Bourbons est Louis XIV (le Roi Soleil), qui avait un pouvoir absolu.
- 1789-1792 Révolution française : les causes de cette révolution sont un malaise
général parmi le peuple (riche tant que pauvre, à cause de récoltes échouées qui est
suivi de faim) ; une remise en question des valeurs régnantes par les intellectuels du
Siècle des Lumières. La date la plus importante est le 14 juillet, la prise de la Bastille.
- 1792-1799 1ère République :
o 1793-1794 : Robespierre a un pouvoir dictatorial. A cause des exécutions
massives, cette période porte le nom ‘Le Terreur’. Robespierre est exécuté en
1794.
o 1795-1799 : le pouvoir est confié à cinq ‘directeurs’. La période porte le nom
‘Le Directoire’. Napoléon Bonaparte devient chef de l’armée.
- 1799-1815 1ère Empire (Napoléon I) : il rétabli l’ordre dans le pays. Il voulait
agrandir son territoire, un désir qui a mené à sa perte. Il a par contre laissé des
traces importantes comme les communes et départements, Code Civil, … Il s’était
réconcilié avec l’Eglise en 1804 et c’est le Pape Pie XII qui l’a couronné empereur.
- 1815-1830 La Restauration : la monarchie est restaurée, les Bourbons ont de
nouveau le pouvoir.
- 1830-1848 la Monarchie de Juillet : une monarchie constitutionnelle avec pour roi
Louis-Philippe Ier.
- 1848-1851 2ième République : commence après la Révolution de 1848 et le suffrage
universel est instauré aussi. Napoléon III, neveu du premier, devient président. Mais
en 1851, il devient empereur à la suite d’un coup d’État.
- 1851-1870 Second Empire (Napoléon III) : avec son régime dictatorial il se fait
beaucoup d’ennemis, parmi lesquelles Victor Hugo, qui lui donne le nom de
Napoléon le Petit. Hugo quitte le pays pendant 18 ans. Napoléon III aime la guerre et
la dispute, et alors vient sa chute. En 1870 il déclare la guerre à l’Allemagne, qu’il
perd. Il doit donner l’Alsace et la Lorraine aux Allemands (que la France récupéra en
1919 avec le Traité de Versailles).
- 1870-1940 3ième République : chute de Napoléon III grâce à la guerre. En 1871, il y
a une guerre civile de courte durée mais cruelle.
- 1940-1944 régime de Vichy : le Maréchal Pétain contrôlait le zone libre (Vichy). Il
était d’abord neutre, mais a ensuite collaboré avec les Nazis.
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