Institut D\'Etudes Politiques De Lille (Sciences P)
IEP
Histoire 19e siècle
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Les tensions internationales à la veille du premier conflit mondial
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Course
Histoire 19e siècle
Institution
Institut D\'Etudes Politiques De Lille (Sciences P)
I - La question des Balkans et les Relations internationales
A - La lente érosion d’un grand Empire
B - Les Balkans et les rivalités européennes ()
C - La fin du système bismarckien : une nouvelle donne dans les Relations internationales
II - Les relations internationales dans l’Europ...
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Histoire 19e siècle
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L’Europe au XIXe siècle 1
LES TENSIONS INTERNATIONALES A LA VEILLE DU PREMIER CONFLIT
MONDIAL
I- La question des Balkans et les Relations internationales
A- La lente érosion d’un grand Empire
Une puissance européenne fragilisée
L’EO est un Empire qui s’étend sur 3 continents : Afrique, Asie, Europe. Au moment du Congrès de
Vienne, il assure sa domination sur l’ensemble des Balkans (3 e péninsule de la Méditerranée) – définir
les Balkans. En 1815 tout est ottoman mais c’est déjà une restriction par rapport au 16 e et 17e. au
congrès de vienne, l’EO est bien une puissance européenne. Mais c’est aussi, un territoire qui est
composé d’une mosaïque de peuples. Cf carte. Enjeux religieux : peuples catholiques dans Empire
musulman. La question des nationalités dépassent les frontières : serbes, croates. Présence d’une
importance contingence de slaves orthodoxes. L’empire russe veut réunir tous les orthodoxes sous
son aile. Les Balkans = enjeu majeur, contrôle maritime et en particulier, le RU.
Cet Empire en 1815 est dirigé par le sultan (chef temporel et spirituel). Il gouverne depuis la Capitale,
Constantinople mais qu’on appelle ++ Istanbul. Pouvoir très bureaucratique. C’est une armée très
importante, élites (janissaires). Gvt composé de vizires avec à sa tête. L’Islam est la religion d’Etat
mais la particularité de l’empire c’est que les minorités religieuses conservent une autonomie
religieuse avec leurs propres institutions (mosquées, synagogues) mais doivent payer un impôt. Elles
gardent leurs tribunaux. Les populations ont des privilèges commerciaux mais en revanche, elles sont
exclues des emplois de fonction publique et de la propriété foncière juifs et chrétiens
essentiellement commerçants. Cette structure aboutit à une organisation très communautaire, à des
regroupements religieux qui favorisent de fortes identifications culturelles et cultuelles.
1804-1807 : révole des Serbes autonomie en 1817
Crise de 1840 entre la France et l’EO soutenue par GB
Crises multiples de nationalités empire déchiré intervention des autres puissances
européennes
l’EO est donc une puissance affaiblie. En 1863, Nicolas III – formule « L’Homme malade de l’Europe ».
Il est tiraillé entre crises nationales et enjeux internationaux
Guerre de Crimée : rivalités entre chrétiens, orthodoxes et latins entre Russie et EO (soutien
GB, France et Piémont). Les puissances interviennent car elles souhaitent empêcher la Russie
d’accéder aux détroits – contrôle de navigation vers l’Asie. Septembre 1854-1855 : Crimée au sud de
l’Empire Russe, presque-île dans la Mer noire, capitale = Sébastopol. Cette guerre est importante
dans l’histoire de la guerre. Particulièrement meurtrière. L’artillerie joue un rôle important. 140 000
soldats alliés sont envoyés en Crimée. C’est aussi une guerre moderne dans la forme de
communication : 1ers reportages photographiques de guerre. C’est aussi la 1 ère guerre, dans le
contexte de montée nationale, fait appel aux opinions publiques comme élément de la stratégie
militaire.
1856 : Traité de Paris où on garantit face aux Russes les droits de l’EO mais affirme le droit à
l’intervention des puissances et on met la Porte sous contrôle. Toute flotte de guerre est interdite de
naviguer dans la Mer Noire. Les provinces balkaniques restent sous indép ottomane mais avec
certaines dispositions. On exige de l’EO qu’il s’engage dans une politique réformatrice, de
modernisation de son Etat. en 1866, la Roumanie (Moldavie+ Valachie depuis 1859) est placée sous
l’autorité du Roi Carol 1er qui est imposé par les puissances européennes à l’EO.
, L’Europe au XIXe siècle 2
Tentatives de réforme de l’Empire Ottoman (EO)
Après 1830, cad le Traité de Londres (perte définitive de la Grèce par l’EO), la Porte se lance dans une
politique de réforme mené par le Parti réformateur moderne tourné vers l’Occident – Mustaffa
Rachid Pacha, sous sultanat Mahmud II. Il réforme d’abord le vizirat sous la mode occidentale +
réforme de l’Etat, administration et personnel. Réforme de la fiscalité – collectée par des salariées
donc fonctionnaires pas par les fermiers. C’est donc un renforcement du corps des fonctionnaires.
Réforme de l’armée. Tout ceci passe par la nécessité de former différemment les fonctionnaires
système exo-éducatif pour former les fonctionnaires. Il faut donc une réforme de l’école, des
universités sous la mode occidentale. 1ers journaux ottomans voient le jour + le sultan adopte le
posthume. Le mobilier, la musique occidentales sont introduits dans la capitale.
Mais les conservatismes et résistances sont forts et le processus est donc lent. A la mort de Mahmud
II, on rentre dans la période des Tanzimat. Le nouveau sultan, Abdul-Medjid 1 er, propose une Charte
(construction octroyée par un prince) qui est présentée par le Rachid Pacha le 3 novembre 1839. Très
profond plan de réformes que l’on appelle le Tanzimat. Cette période s’étend jsq 1846 et marquée
par naissance de la 1er constitution ottomane. Elle vient du haut mais peut s’appuyer sur des réseaux
intellectuels, mais aussi sur la bourgeoisie, commerçants. Tout cela aboutit à une introduction
massive de la mode occidentale)- mais concentrée dans la capitale, Constantinople. Nouvelle
littérature laïque. La politique a le soutien de toutes les couches libérales et réformatrices. Appui
d’une partie de la population mais doit lutter contre les conservateurs. Couches : fonctionnaires,
commerçants, médecins, pharmaciens, avocats, mécaniciens.
Réforme de l’Etat : centralisation, véritable ministère comme à l’occidental. C’est la fin du système
curial (ce n’est plus une cour). Nombreux de fonctionnaires sont alors qualifiés et dans ces
fonctionnaires on trouve des minorités (juifs, arméniens). Le droit doit être unifié : supprimer le droit
coutumier pour faire un droit commun de l’Etat – acceptable par les minorités mais aussi les
musulmans. Elaboré de 1870 à 1977. C’est le Medjelle. L’école est au cœur du processus. Elle est
sécularisée. Formation des enseignent. Ca ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’enseignement religieux
mais l’Eglise ne dirige plus l’Ecole. Réforme de l’école militaire : création de la conscription par tirage
au sort. 1876, début du règne d’Abdul-Hummed II qui aboutit à constitution avec un Parlement élu.
Mais le Parlement sera toujours ajourné. La constitution est enterrée qui une révolution
A Constantinople : occidentalisation expansion économique. A partir de 1838, on multiplie les
accords commerciaux avec puissances euro. Ces échanges sont x5 en valeur. la Weltpolitik
allemande débouchés éco et a permis les capitaux étrangers en EO après 1890.
La révolution « Jeunes Turcs »
14 juillet 1889 : un ct nb de militaires, modernistes turcs : Comité Union et Progrès où la Franc-
maçonnerie joue un rôle important. Il est très vite appelé le mouvement jeune Turc. Refus de
l’ajournement de la constitution de 1876. Ils demandent la laïcisation, modernisation de l’Etat et en
même temps développent un fort discours nationaliste turc. Ce comité de construit dans l’exil,
clandestinité et dans l’armée turque surtout. Dans l’armée, se constitue la Société de la liberté avec 2
personnages essentiels : Envers Pacha et Mustafa Kemal. En juillet 1908, le mouvement organise une
révolution de la Macédoine qui descend sur Constantinople, impose au sultan le rétablissement de la
constitution. Les conservateurs tentent une résistance. Ils marchent sur Istanbul, renverse le sultan
et le remplace parz son frère Méhémet 5. Il complète le Tanzimat : urbanisation territoires, réforme
agricole, laïcisation école, laïcisation tribunaux et justice, ouverture de ‘l’enseignement aux femmes =
bilan de la politique des jeunes turcs. Alliance privilégiée avec l’Allemagne.
Cependant, il y a un autre aspect du groupe : on est dans une montée du nationalisme et c’est donc
un ultranationalisme turc : développement de l’idée panturquisme. C’est une idéologie qui cherche à
réunir tous les peuples turcs dans un même Etat nation : le Touran. Répression contre les minorités.
Entre 1893 et 1895 : massacre des populations arméniennes et en 1909 à Ardena tout ça préfigurant
le massacre de 1915
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