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DEVELOPPER SA CONFIANCE EN SOII. Estime vs Confiance en soi :
Confiance en soi : confiance dans ses compétences
Estime de soi : amour inconditionnel / valeur que l’on se porte.
Regard que l’on porte sur l’échec
Plus précisément, d’après François Vialatte, chercheur en neurosciences cognitives à
ESPCI définit la Confiance en soi comme la considération que l’on a pour soi et ses valeurs
C’est finalement un modèle de fonctionnement, des habitudes de pensée qui intègre : >
L’estime de soi : être en phase avec ce qui est important pour soi, se valoriser soi, valeur
que l’on se porte
> L’auto efficacité : capable de faire quelque chose - déjà réussi à faire cette tâche +
confiance en ses compétences (Jérôme Sackur, philosophe & psychologue EHESS) > Le
concept de soi : mémoire autobiographique — mon identité ce que je sais de moi
Confiance en soi : ce que j’imagine, ce que je sens et ce que je sais que je suis capable de
faire
La confiance en soi se manifeste par :
Des manières de penser
Des traits de caractère
Des types de comportements - gens qui s’affirment bien, optimistes, tenaces, cf.
étude université du Nevada, 2009
Représentation interne / locus de leur contrôle sur le monde, se sentir autonome et
responsable de sa vie
Capable de réguler leur stratégie et se réadapter
Pas peur de l’échec : apprentissage
Nelson Mandela : « soit je réussis soit j’apprends »
Vont faire ce qu’ils savent faire : la confiance en soi n’est pas constante et s’applique aux
domaines où ils savent qu’ils savent faire
Font confiance à leur intuition
Capacité à réguler ses émotions : émotion nous pousse en mouvement // sortir du cercle
vicieux (peut, anxiété de performance) >> chute peur de échec
1
, Exemple de François Vialatte – peur de l’examen :
Comportement stéréotypé peur d’un examen >> panique
Certaines personnes sont intolérantes à certaines émotions.
Filtres de perception : modèles nos pensées malgré nous — habitudes et façon de filtrer la
réalité
Croyance : pensée automatique
Prophétie auto-réalisatrice associée à des émotions >> coût intellectuel (on ne peut pas se
concentrer)
Jan Stets, sociologue à l’Université de River Side en Californie a mis en évidence la relation
entre confiance en soi et vérification sociale 1:
Théorie de la vérification identitaire : nous sommes constamment en train de négocier
l’image qu’on a de nous même avec ceux que les autres perçoivent. Si il y a dichotomie : on
va négocier ou combler
Exemple : quelqu’un vous dit que vous n’êtes pas à l’écoute, alors que vous, vous êtes
persuadés d’être à l’écoute, ça fait selon partie de vos caractéristiques. Alors vous allez
négocier : mais si, est-ce que c’est toujours le cas ? Quel type de comportement je peux
avoir etc... Et ça peut ébranler l’image que vous avez de vous.
Impact à 3 niveaux :
- Pensée : impact cognitif
- Emotion
- Comportement : je modifie mes actions pour être perçue comme j’ai envie d’être dans
le monde
Pour les personnes qui ont confiance en elle, cette théorie a un impact plus limité : plus de
mou pour les entendre, sans que cela remette en cause ce qu’elle pense d’elle même.
Originellement, la confiance en soi se créé et se développe grâce à une éducation qui
favorise la valorisation de l’enfant et de sa parole. De plus, il est recommandé de s’entourer
de gens bienveillants : notre bien être en tête, qui nous laissent être nous même.
Cela dit, cultiver sa confiance et son estime de soi est un travail quotidien aussi, les
exercices suivants peuvent être faits régulièrement.
Le syndrome de l’imposteur :
Le syndrome de l’imposteur consiste à penser que l’on ne mérite pas quelque chose de
manière récurrente, à douter de soi et de ses capacités, même quand on a la preuve que l’on
sait faire. Il peut conduire à des croyances limitantes qui nous empêche de passer à l’action,
de créer, de faire des choses nouvelles voire même de créer des comportements d’auto-
sabotage (arriver en retard au concours, oublier de s’inscrire sur Parcoursup…)
1
Stets Jan E., Burke Peter J., Identity Theory, New York, Oxford University Press, 2009
2
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