Analyse économique : Croissance et Développement
All documents for this subject (1)
Seller
Follow
rxller
Content preview
Analyse économique : Croissance et développement
Section 1 : Le développement économique
§1 : L’invention de la croissance
La croissance émerge à partir ou les états ont des outils économiques qui permettent de quantifier les
phénomènes économiques. Elle est liée à la mesure de la croissance qui est le PIB. Le taux de croissance =
taux de variation de croissance.
G = (PIBt-PIBt-1) /(PIBt-1) en %
Phénomène de la croissance n’est pas formalisée tout de suite, l’idée que l’économie s’intéresse à ce
phénomène. Des le 18ème siècle l’économiste s’intéresse au phénomène qui augmente les richesses de la
Nation.
Depuis cette époque, plusieurs thèses sur le bien-fondé des théories d’Adam Smith émergent sur la notion de
prospérité.
A- La richesse comme finalité
Le fait de rechercher la richesse serait le prolongement de l’instinct de conservation de l’homme, de son
inclinaison naturelle à rechercher une amélioration de son sort. De là l’effort pour décrire le lien allant de la
recherche de l’intérêt privé à l’intérêt général. (Mandeville et Smith). Richesse collective et individuel,
réflexion sur les mécanismes qui permettent une augmentation régulière de cette richesse collective.
Statistiques fiscales et douanières sont les seules existantes. Il y a beaucoup de thèses sur cette croissance
modification, critiques.
La cupidité privée devient morale de l’espèce sous la forme d’un accroissement du bien être général. La
cupidité et l’épargne, jadis stigmatisées, deviennent les leviers de l’accumulation du capital ; le profit n’est
plus le reflet d’un accaparement coupable, mais aux yeux des économistes libéraux – la légitimité de la
rémunération de l’entrepreneur, de celui qui avance un capital et le risque.
L’utilitarisme économique : on n’a pas à se formaliser de comportement moral idéale, pour juger les
pratiques il faut s’intéresser aux conséquences.
Vico La science nouvelle : « les sujets d’un royaume ont lieu d’être satisfait lorsque l’économie est
bonne, puissance. »
La croissance devient une finalité indispensable à la cohérence du discours économique.
La société de consommation valide la croissance cumulative. Les économistes se sont alertés lorsque les
externalités négatives ont commencé à compromettre la croissance elle-même.
La critique du capitalisme ne disqualifie pas toujours la croissance.
• Certes l’accroissement du surplus collectif n’est pas réparti de manière égale ; les thèses socialistes
de l’exploitation dénoncent la confiscation de la plus-value, K. Marx considérant même que la
paupérisation (absolue ou relative des masses prolétaires) disqualifie le capitalisme.
• Cette critique ne remet cependant pas en cause les fondements de l’idéologie de la croissance qui se
diffuse rapidement au 19ème siècle. Elle dénonce l’inefficacité relative du capitalisme (cf. ses crises
périodiques) au nom d’une croissance industrielle libérée des contradictions inhérentes aux rapports
sociaux de production capitalistes : une répartition plus égalitaire = plus juste) serait aussi plus
« efficace », car de nature à prolonger la croissance, via la consommation populaire.
La croissance de quoi ?
Les physiocrates Du produit agricole
1
, Les classiques Des biens matériels
Les néoclassiques Des biens et services marchands
La comptabilité nationale Des biens et services marchands et des services non
marchands obtenus à l’aide de facteurs de
production marchands = le PIB
Du flux au stock
- La croissance renvoie à une expansion des activités permettant à une société concernée de disposer
de plus de biens et de services. Elle est mesurée par le taux de variation du PIB :
PIB1− PIB
g= 0
PIB 0
- La richesse dépend de la manière dont les moyens d’accès à ces produits peuvent être accumulés et
devenir source de pouvoir. Elle dépend donc du sentier de croissance emprunté sur une longue
période : un taux de 5% par an fait tripler la richesse en 22,5 ans.
La façon dont se réalise la croissance va contribuer à cette accumulation.
Elle peut aussi provoquer des destructions de cette même richesse (pollutions, obsolescence, crises
de surproduction, destructions…)
La volonté d’accroître au profit de chacun la richesse détenue oriente l’expansion des activités.
Caractéristiques de la croissance :
La croissance économique va être conceptualisé dans les années 50. Les arguments très forts, il y a eu des
crises. Keynes = baisse du capitalisme
Accroissement régulier du PIB ou PIB/Hab
Phénomène global et cumulatif
S’inscrivant dans le temps long
Il convient de distinguer :
Accroissement volume/valeur
Court terme/long terme
Croissance extensive/intensive
Croissance effective/croissance potentielle
• La croissance extensive repose sur une augmentation du PIB proportionnelle à la hausse de la
quantité de facteurs utilisée : pour doubler la production, il faut par exemple doubler la quantité de
terre et de travailleurs nécessaire. Les rendements d'échelle sont alors constants puisque l'échelle de
la production n'a pas d'effet sur son efficacité.
• La croissance est intensive lorsque les facteurs de production sont utilisés de façon plus efficace : la
production augmente plus rapidement que la quantité de facteurs. Les rendements d'échelle sont alors
croissants, et la croissance économique repose principalement sur les gains de productivité.
B- La croissance de long terme :
Avant 1820 il n’y a pas de croissance, il y a une progression. Jusqu’à la seconde GM il y a une augmentation
du PIB par habitant. Il y a une dimension spécifique de la croissance dans les années 50-70. Les économistes
c’est pourquoi ils ont examiné cette croissance.
2
,Le retour à un état régulier ? (cas français)
La tendance historique elle est moins pentue que la période très originale des années 45-75, il y a une
accélération, à partir du moment ou on a un atteint de croissance, les richesses ont permis de rattraper le
niveau. Les 30 Glorieuses période d’accélération.
Un ralentissement du taux de croissance ;
La richesse continue d’augmenter mais augmente moins vite.
Passe de 5% lent à 2% lent
Le taux de croissance du PIB doit augmenter pour continuer la productivité = forme de dépendance du PIB.
C- Les grandes phases de la croissance mondiale
Le PIB de l’Europe plus faible de l’Asie.
Quand on divise le PIB par valeur de la population = important !!
Raisonné en PIB constant > Moyenne Groupe B que Groupe A
Productivité quasi stagnante pendant des siècles
Les 5 phases de la croisance capitaliste selon A.Maddison :
• 1820-1870 : phase initiale du développement capitaliste ; croissance lente, limitée aux pays
européens ou d’immigration européenne
• 1870-1913 : phase d’accélération liée à la seconde révolution industrielle
• 1913-1950 : phase de ralentissement, de crise effondrement du CI, des marchés financiers et des
courants migratoires
• 1950-1975 : phase de grande prospérité (âge d’or)
• 1975-2015 : ralentissement généralisé (stagnation ou dépression?) Exception pour les BRICS
Quels facteurs explicatifs du basculement dans la croissance cumulative ?
• Accumulation de capital consécutive à l’entrée massive d’or et d’argent du Nouveau Monde
(Keynes)
• Accumulation primitive de capital concentré par la classe dominante sur plusieurs siècles, avec
accélération durant la phase de la petite production marchande (K. Marx)
• Mise en œuvre du processus de rationalisation et de « désenchantement du monde » (M. Weber) =
abandon des superstitions, des magies et essor de la méthode scientifique
• Usage d’un compte de capital rationnel (calcul des coûts et de la rentabilité), liberté du marché du
travail, émergence de l’entrepreneur, marchandisation et monétarisation croissante de
l’économie….
• Création d’un système légal non discrétionnaire (Droit rationnel)
↪ Abolition progressive des contraintes féodales (la terre devient une marchandise),
↪ Essor des enclosures en GB (K. Polanyi)
• Apparition d’institutions financières fiables
• Perception régulière et moins arbitraire de l’impôt
3
, • Développement de l’éducation, de l’individualisme possessif, de l’esprit scientifique = progrès
technique et accumulation de capital (déclin de la logique du trésor au profit de celle du capital)
L’instabilité cyclique : Les cycles de Kondratieff (1926)
Le phénomène de la croissance sur le long terme, elle peut être plus ou moins régulière, les économistes on
évalué la croissance irrégulière cependant d’autres études contre dise.
Les cycles longs ont été repéré par Nicolas Kondratieff, il a insisté sur cette ondulation du système
économique par des cycles. La croissance économique peut être fluctuante, on en déduit de ces données
statistiques que la croissance est instable puisqu’elle est ponctuée par des expansions.
Le cycle long : l’augmentation et la baisse sont les prix.
Les périodes de hausses = prospérité (augmentation production, travail, salaire)
Les périodes de baisses = instabilité
§2 : Le développement comme phénomène « qualitatif mesurable »
La croissance économique est souvent interprétée comme un phénomène quantitatif. Lorsqu’on emploi le
terme de développement c’est donc une amélioration donc dans le qualitatif.
La croissance n’est pas un phénomène homothétique (même cohérence). Il y a aujourd’hui une répartition
inégalitaire 2% agriculture, 70% service et 28% industriel.
La croissance est un phénomène très artificiel. F. Perroux
On ne peut pas dissocier la croissance du développement, ils sont synonymes. Le développement est aussi
associé à une amélioration du bien-être. Pour beaucoup d’économiste, l’augmentation du PIB par habitant
était une bonne action du bien-être.
« La croissance est un phénomène qualitatif dont les résultats sont mesurables ». R. Aron
• Le développement peut être entendu comme l’ensemble des changements observables dans le
système économique et dans le type d’organisation conditionnant la croissance entendue comme
l’augmentation du produit réel global.
• Le développement se confond avec les changements dans les institutions.
Répartition
Institutions, droit et sectorielle des Modes de
règles activités consommation,
structure des budgets
Modalités de la des ménages
concurrence
croissance
Formes de Progrès
l’intervention technique,
publique innovations
Structure des
Architecture qualifications de
du système la main d’œuvre
financier
4
The benefits of buying summaries with Stuvia:
Guaranteed quality through customer reviews
Stuvia customers have reviewed more than 700,000 summaries. This how you know that you are buying the best documents.
Quick and easy check-out
You can quickly pay through credit card or Stuvia-credit for the summaries. There is no membership needed.
Focus on what matters
Your fellow students write the study notes themselves, which is why the documents are always reliable and up-to-date. This ensures you quickly get to the core!
Frequently asked questions
What do I get when I buy this document?
You get a PDF, available immediately after your purchase. The purchased document is accessible anytime, anywhere and indefinitely through your profile.
Satisfaction guarantee: how does it work?
Our satisfaction guarantee ensures that you always find a study document that suits you well. You fill out a form, and our customer service team takes care of the rest.
Who am I buying these notes from?
Stuvia is a marketplace, so you are not buying this document from us, but from seller rxller. Stuvia facilitates payment to the seller.
Will I be stuck with a subscription?
No, you only buy these notes for $9.01. You're not tied to anything after your purchase.