Introduction générale :
Chaque individu dès la naissance appartient à une communauté nationale, à trois ordres hiérarchisés :
l’Église 1% de la société, la noblesse 1% de la société avec la grande/moyenne/petite noblesse et le
Tiers-Etat qui représente 98% de la société. Cette société apparait comme ordonnée selon des principes
considérés comme naturels, au 17ème apparait une idéologie immobilière et que la noblesse constitue
une race. Derrière cette société d’ordres apparait de nombreux désordres, elle est très différente de la
nôtre, il y a des résistances au pouvoir, aux différentes formes de domination. Il y a des conflits qui
peuvent être symboliques, des nobles peuvent se battent pour apporter une bougie au roi, mais aussi des
conflits militaires, et ils n’hésitent pas à prendre les armes dans la noblesse. Opposition au sein de
l’Église. Le tiers-état est également l’objet de très nombreuses dynamiques qui peuvent renvoyer aux
questions de l’ascension social, mais il existe des conflits au sein même de cet ordre. Il y a véritablement
dans cette société il y a des lignes de fractures qu’il faut mettre en évidence.
Réfléchir aux enjeux politiques grâce à la culture d’Etat. Il apparait de nouveaux médias et le rôle joué
par l’image qui par l’intermédiaire de dessins, à partir du moment où on va caricaturer le roi. Que veut
dire la chasse aux sorcières ?
Le royaume de France et Europe à la fin 16e siècle.
Chargé de cours : Jean-Luc CHAPPEY
jean-luc.chappey@univ-paris1.fr
Enseignante référent L1 en histoire moderne :
La France et l’Europe au XVIIe siècle (v. 1598 - v. 1720)
Le commentaire (partiel) sera PRINCIPALEMENT sur la France au 17 -ème siècle.
—> parvenir à réfléchir à partir du passé.
Histoire économique, politique, sociale et culturelle.
XIXe —> 1600 à 1700
,Programme des séances
21 septembre Séance 1 – Le Royaume de France et Europe à la fin du 16e siècle.
28 septembre Séance 2 - La contre-réforme et la remise en ordre culturelle et sociale
5 octobre Séance 3 – Le royaume de France : économie et société / les bases de la puissance royale
12 octobre Séance 4 – Le temps des révoltes
19 octobre Séance 5 – La République des lettres et le gouvernement des esprits
=> Interruption des cours [26 novembre]
2 novembre Séance 6 – Les Frondes
=> 9 novembre Séance 7 – Révisions
16 novembre Séance 8 – Le Roi de guerre
23 novembre Séance 9 – Le Roi et 20 millions de Français
30 novembre Séance 10 – Ordre et contrôle / La machine coloniale
7 décembre Séance 11 – Versailles, capitale impériale
14 décembre Séance 12 – L’absolutisme face aux nouveaux défis. Retour sur « la crise de la conscience
européenne »
Pourquoi enseigner/ étudier le XVIIe siècle au XXIe siècle ?
Omniprésence du « Grand siècle »
Il est l’objet de construction dite mythologique.
Des rois célèbres... Henri IV, Louis XIII, Louis XIV
Des ministres efficaces ... Sully, Richelieu, Mazarin, Colbert
Des véritables stars... Molière, Racine, Corneille, La Fontaine, Lully... et encore la Madame La Fayette
et les « précieuses ridicules » (...)
Les monarques, notamment Louis XIV, ont vu leur légende construite de leur vivant. Ils mobilisent des
artistes/ sculpteurs... Cette image continue de fonctionner aujourd’hui. Il y a une présence du
XVIIe siècle. Cette présence est intéressante, mais finalement elle fait un écran.
Mythes construits au cours du 17ème siècle (écrivains, peintres, architectes, sculpteurs...) et consolidés
entre les 18e et 21e siècle...
• Henri IV : modèle du « bon roi » (tolérance, « poule au pot », grivoiserie...)
• Louis XIII, modèle du « roi de guerre »
• Louis XIV, modèle de l’absolutisme français.
En France, il est valorisé aussi bien (FR) par les historiens que par le grand public.
On peut considérer deux rois :
• D’un côté Louis XIV = apogée de l’absolutisme donc un état absolu donc un état ou le roi / le
prince bénéficie de tous les droits et tous les pouvoirs.
• D’un autre nous avons le roi Louis XVI.
,Tous les écrivains de ces siècles font l’objet d’une calomniation. Toute cette représentation (imaginaire
construit autour du XVIIe) Il est construit au cours du XVIIe siècle par les artistes notamment et qui
constituent aujourd’hui des trésors nationaux. Richelieu : Son image renforce la puissance du roi.
Représentation circulaire de l’histoire.
L’histoire moderne commence au XVIe avec François premier.
De François Ier à Louis XIV —> montée en puissance l’état.
Et après la mort de Louis XIV.
Louis XVI = Roi incapable victime de la révolution Française. Caricaturé à l’époque encore
aujourd’hui, comme le symbole de l’impuissance, politique et sexuelle.
XVIIe siècle apparait comme un siècle moderne = Apogée du classicisme.
Pour une étude critique du Grand Siècle
—> présenter une critique de ce siècle.
Pourquoi Louis XIV est-il considéré comme celui qui incarne pouvoir absolu ?
Contours et limites de l’état absolu
Nature et fondements du pouvoir royal.
Outils et instruments de gouvernement des hommes et des territoires : les institutions judiciaires,
financières, administrative, culturelle.
L’impôt et la fiscalité. La guerre. La propagande... Un Etat d’exception ? L’ordinaire et l’extraordinaire.
Construction des territoires : relation
L’état absolu = état sans limites —> on va avoir des tentatives mener par les différents roi/ministre pour
renforcer l’état. Il faut prendre les oppositions => Qu’est ce qui ne fonctionne pas ?
On insiste sur tous les mouvements de révolte menés par (noblesse/église).
XVIIe = moment de mise en ordre. Mais elle ne peut être réellement comprise que si l’on met aussi en
valeur le « désordre » = dysfonctionnements.
État de guerre :
La guerre entraine des transformations, des interrogations sur les contours et sur le fonctionnement de
la société française du XVIe siècle.
Fonctionnement qui repose sur l’inégalité et le privilège. Il n’existe pas de citoyen, mais des sujets. Les
sujets tirent leur identité du monarque.
Ordres et désordre de société d’ancien régime
Elle est structurée en 3 ordres :
• L’église (1% de la population)
Église séculaire (curé/évêques) / R2glise régulière (moisses)
Haut clergé (évêques : haut revenu) / Bas clergé (curé : « portion congrue ») Ceux qui prient.
Ils ne versent pas d’impôts. 300 000 personnes
• La noblesse (1% de la population)
, Grande/ Moyenne/ petites noblesse. Ils combattent. Parc qu’ils combattent pour le royaume ->
ils ne versent pas d’impôts. 300 000 personnes
• Le tiers-état (98% de la population)
15% d’urbains : artisans, marchands, professions libérales
85% de paysans (fermiers, métayers)
Membres du tiers-état :
Médecins/ hommes de loi... sont la catégorie supérieure du tiers-état = élite. Tous les membres du
tiers-état ne sont pas pauvres mais sont dans une situation « à risque ». Tout peut rapidement
favoriser une dégradation de la situation sociale et économique. =>Formes de domination sociale
et raciale : marginalités et pauvretés. Ces privilèges structurent la société. Plus de 16 M de Français
constituent le tiers-État et 14M habitent la campagne. Ils ne sont pas libres et autonomes => ce sont
des fermiers et des métayers pour les seigneurs.
France du XVIIème = 18M d’habitant
Société inégalitaire —> inégalités naturelles
Contraste : société inégalitaire fondée sur les privilèges.
Formes de domination sociales et raciale.
Marginalités et pauvreté
Contestation, désobéissances et révoltes.
Grandes villes : Paris Lyon Rouen
Questions sur le « règne de la Raison ».
- Dynamiques culturelles
- Cultures des élites / culture populaire ?
- Religion ou raison d’état
- Comportements face à la mort
- Croyances — surnaturel, religion
Pourquoi on brule en France de centaines des jeunes filles (sorcières) ? Chasse aux sorcières :
Comment étudier ce phénomène ?
Richelieu : « Je gouverne par la Raison d’état »
Descartes place la raison au cœur de la métaphysique.
Galilée : Les comètes - on peut en comprendre et en calculer le déplacement.
17e = Basculement des consciences
Triomphe de la rationalité.
Versailles : jardin = Montrer la prise de pouvoir de l’homme sur la nature. Louis 14 domestique le
peuple de France et même la nature.
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