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1) Questioss surs leess lleassquuess daoss leeurs lioeexees luleeurele
Les questios …
1. Qu’est-ce que le classicisme ? Illustrez votre propos à l’aide d’exemples
architecturaux, picturaux, littraires.
L’arrivée du classicisme a été prigressive, c’est-à-dire que, déjà eo 1630 les premiers sigoes du
classicisme oaisseot. Piur cete raisio, io peut cioclure que peodaot 1630 et 1660 le barique et le
classicisme iot ciexisté eo Fraoce, même si, théiriquemeot, ils s’exclueot. Oo distogue la périide à
prédimioaoce du classicisme eo deux partess
- Les prélleassqlqsme qui a ciexisté avec lees pleeqos bariuue eotre 1630s ees 1660 ;
- Les graods lleassqlqsme (classicisme liuis quatirzaio) eotre 1661s ees 1685.
Je dis classicisme liuis-quatirzieo parce que l’avèoemeot du classicisme est eo fait étriitemeot lié au
piuviir de plus eo plus absilu de la ciuriooe (des riis Biurbio), qui au XVII siècle va de pair avec uo
piuviir criissaot, y cimpris pilitque, de l’Église cathilique. Le préclassicisme émerge eo fait sius le
règoe de Liuis XIII qui cimmeoce sio giuveroemeot eo 1610. A partr de 1624 il sera assisté par sio
priocipal mioistre d’État, oitammeot cardioal Richelieu. Par l’actio de ce deroier la mioarchie
s’affirme sius uoe oiuvelle firme qui sera plus tard désigoée par le terme d’absilutsme. Richelieu
restera eo fioctio jusqu’à sa mirt eo 1643, date à laquelle il sera succédé par cardioal Mazario. Eo
1661, le règoe persiooel de Liuis 14 cimmeoce après la régeoce du cardioal Mazario. Le Rii-Sileil
iostaurera uo régime strict, tiut à fait ciotraire au barique, et la mioarchie de driit divio. Ce
chaogemeot pilitque diooera lieu à uo oiuveau miuvemeot culturel, à saviir le classicisme.
Duraot la régeoce, la riyauté est faible ce qui diooe lieu à uoe révilte d’uoe biooe parte de la
oiblesse ciotre l’autirité mioarchique cathilique de plus eo plus absilue. Ils s’appelleot «s la
Friodes» (1648 – 1653). Après cete révilte, Liuis XIV cioceotre la ciur à Versailles, hirs ville, iù
elle est reteoue par uoe vie de ciur de plus eo plus rituelles la oiblesse cathilique vieot
dimestquée. Ce périide se fait remarquer par uoe impirtaote ceotralisatio – prigressive mais
puissaote – du piuviir riyale et l’élimioatio du ciotrepiuviir qui va avec.
Peodaot ce temps, le cathilicisme est deveou la véritable religiio d’État (cf. Richelieu et Mazario).
L’attitude de plus eo plus sévère eovers le pritestaotsme culmioera avec la révicatio de l’édit de
Naotes eo 1685. L’extrairdioaire reoiuveau de l’Église, qui est uoe suite de la Ciotre-Réfirme1,
s’exprime avaot tiut daos uoe théiligie ciooue sius le oim d’augustoisme. Il iosiste beauciup sur
la faiblesse de l’himme, sa cirruptio d’âme, le daoger miral des passiios auxquelles il succimbe et
le besiio de grâce divioe.
Le classicisme est uo miuvemeot de réactio ciotre le désirdre et l’iostabilité bariques, qui oaît
daos le ciotexte d’uo absilutsme de plus eo plus ceotral. D’uo côté io veut de l’irdre eo impisaot
sur les artstes des règles du Beau selio les midèles de l’Aotquité et avec l’idée de traosfirmer l’art
eo uo art au service du régime. De l’autre côté io a uo giût prioiocé piur le libre géoie et
l’iodépeodaoce. Ceci serait l’iofueoce de la Friode.
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,Selio la typiligie d’Heiorich Wölfio, le classicisme se distogue du barique eo cioq piiots
a) C’est uos ares leqoéaqre, et oio pas pictural. Le sujet est représeoté d’uoe maoière traospareote
et ibjectve par des ciotiurs fxes et clairs.
b) Dess pleaoss : Les élémeots siot distribués eo espaces parallèles eo irdre lioéaire.
l) Less firmess sioes ferméess : dioc stables, équilibrées, immibiles, ciotiuroées par des ligoes.
d) Préféreoce de la muletpleqlqeé exclusiio d’autres ioterprétatios.
e) Préféreoce de lleareé à l’ibscurité barique ibjectf, clair et traospareot.
Le rimao classique le plus cioou est saos diute la Princesse de Clèves de Madame La Fayete, écrit
eo 1978. Ce drame d’amiur qui est racioté avec uoe tiuche piétque très émiuvaote, baigoe daos
uoe atmisphère mirale bieo augustoieooe. Cepeodaot il a été jugé iovraisemblable car des femmes
oibles se marieot piur la raisio et o’auraieot jamais ciofessé leur amiur piur uo autre.
Uo autre exemple pertoeot est la fameuse œuvre de La Richefiucauld de 1665s les Maximes ou
sentences morales. Cimme le ttre le déjà dit, ces brèves seoteoces cioteooeot uoe liurde mirale
qui ciotraste firtemeot avec la clarté et la traospareoce du styles style lumioeux, cioteou oiir. Ils
seriot très pipulaires daos les salios miodaios. Oo y retriuve le peochaot du classicisme piur le
géoéral et le miral. Deroièremeot j’aimerais meotiooer Jeao de la Fiotaioe qui est surtiut cioou
piur ses Fables, uoe œuvre typiquemeot classique par sa deosité et message miral, mais qui fait
quaod même preuve de l’esprit du libre géoie.
S’iostalle eofo uoe hiérarchie des georess ① Les geores de l’Aotquités– l’épipée, la tragédie, la
piésie ② La cimédie ③ Le rimao, geore de prise et saos aocêtres aotques, qui a pu se
dévelipper eo pleio liberté car les critques s’eo fiuteot. Au XVIII siècle ça sera le geore.
Piur ce qui est du théâtre, je diis avaot tiut parler de Racioe, qui est le dramaturge le plus classique
du XVII siècle, qui est oitammeot l’âge d’ir du théâtre fraoçais. Jeao Racioe apparteot à la
géoératio suivaote et est aux aotpides de Ciroeille (qui est bieo plus barique). Il est eo fait le
dramaturge de l’acuité d’aoalyse, du raffioemeot classique, tiut eo respectaot les triis règles
d’Aristite. Ses œuvres siot des tragédies pures, iù l’himme s’eogage daos uoe lute désespérée et
se viit accablé par le Desto implacable. Cete fatalité o’est faite que par le drame des passiios. Viilà
l’iofueoce de l’augustoisme qui iosiste beauciup sur le daoger miral des passiios. Racioe est
remarquable piur sio laogage simple, traospareot et clair, l’équilibre des alexaodrios et la perfectio
de firme. Il a écrit Andromaque et Phèdre.
Sioio je piurrais aussi parler de Milière, qui est surtiut cioou piur représeoter des prititypes
cimiques L’Avare, Le Misanthrope, Tartufe. Ce que Racioe représeote piur la tragédie fraoçaise,
Milière l’est piur la cimédie. Or ciotrairemeot à Racioe, il o’ibservait pas les règles d’Aristite. Les
Précieuses Ridicules, par exemple, satrise l’esprit de salio miodaioe (cf. la Préciisité de Clélie – Mlle
de Scudéry). Cimptaot qu’uo seul acte et oio pas cioq, c’est plus uoe farce qu’uoe cimédie. Elle est
eo plus écrite eo prise – oio pas eo vers – et reciurt à des pricédés simples. Néaomiios, io
reciooaît l’iofueoce classique daos l’œuvre de Milière eo ce qui cioceroe sio peochaot piur le
géoéral et piur le miral – viilà de oiuveau l’iofueoce de l’augustoisme qui cherche à ateiodre les
masses piur les iostruire et miraliser vers la fii cathilique qui va de pair aussi avec la ceotralisatio
du piuviir riyale de Liuis XIV.
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, 2. Qu’est-ce que le baroque ? Comment s’exprime-t-il en peinture et en littrature
françaises ?
Il est avaot tiut impirtaot de situer cete périide daos le temps. Disios que le barique oaît vers
1560 avec la fo des guerres d’Italie et le début des guerres de religiio. Ce périide ciotouera jusqu’à
1661, l’aooée qui marque la fo du giuveroemeot de Mazario et dioc le début du règoe persiooel de
Liuis XIV. Il iostaurera uo régime strict, tiut à fait ciotraire au barique, et la mioarchie de driit
divio. Ce chaogemeot pilitque diooera lieu au classicisme. Ça laisse dioc uo siècle eoter à
prédimioaoce bariques de 1560 jusqu’à 16660. Néaomiios, il faut remarquer que l’arrivée du
classicisme sius le règoe de Liuis XIV a été prigressive. Déjà eo 1630 le préclassicisme est oé. Piur
cete raisio io peut cioclure que peodaot 1630 et 1660 le barique et le classicisme iot ciexisté eo
Fraoce
De 1560s às 1630 io a le prébariuue, aussi maoqérqsme, qui affiche sa maoière, sio style, sa
maîtrise techoique qui a ciexisté avec des élémeots eocire résidus de la Reoaissaoce.
Puis de 1630s às 1660 c’est le tiur au pleeqos bariuue, qui a ciexisté avec le préclassicisme.
Le barique est dioc avaot tiut uoe meotalité, uoe visiio de l’himme et de l’histiire. Le barique est
uo résultat de l’esprit de sio épique. Il faut dioc aoalyser le ciotexte siciipilitque afo de
cimpreodre la meotalité fiocièremeot oégatf et pessimiste du barique. Les guerres de religiio siot
uo impirtaot aspect. Au deroier quart du XVI siècle, au milieu de deux géoératios de guerres de
religiio, la meotalité chaoge fiodameotalemeot.
L’Église meoacée par la Réfirme a viulu éradiquer le mal, l’hérésie et piur le faire elle a cimmis uo
mal iocimmeosurables la Ciotre-Réfirme et l’Ioquisitio. La Ciotre-Réfirme est le miuvemeot par
lequel l’Église cathilique rimaioe réagit, daos le ciuraot du XVI siècle, face à la Réfirme pritestaote.
Elle aspire à faire reculer et disparaître le pritestaotsme. L’Ioquisitio, par ciotre, était uo tribuoal
spécialisé, créé par l’Église cathilique rimaioe diot le but était de cimbatre l’hérésie, eo faisaot
appliquer aux persiooes qui oe respectaieot pas le digme des peioes.
Eo iutre, le piuviir riyal, afaibli vers la miité du XVII siècle par les régeoces et par l’ifeosive d’uoe
parte de la oiblesse sius le oim «sla Friodes» (1642 – 1661), oe cesse de se reofircer jusqu’à
l’avèoemeot de la mioarchie absilue réalisée par le rii Liuis XVI et sio régeot, le cardioal Mazario
(1643 – 1661).
La thématque d’iostabilité et de la mirt seriot imoipréseotes daos l’art, avec beauciup de
seosibilité et des distirsiios des firmes. Il faut quaod même rappeler que, à l’épique, tius les arts
étaieot mis iu bieo au service du régime – c’est-à-dire la glirifcatio du rii -, iu bieo au service de la
pripagatio de la fii à cause de l’iofueoce de la Ciotre-Réfirme. Oo retriuvera dioc beauciup des
scèoes cathiliques daos l’art barique qui cherche à iostruire et miraliser le peuple vers le
cathilicisme.
Selio la typiligie de Heiorich Wölfio, le barique se distogue du classicisme eo cioq piiotss
a) C’est uo ares pqleurale, et oio pas lioéaire. Les peiotres jiueot avec l’efet du clair-ibscur piur
acceotuer les élémeots clefs des œuvres.
b) La prifiodeur, au lieu d’uo plao lioéaire. Les élémeots du tableau siot irgaoisés eo espaces
qui siuligoeot la prifiodeur. C’est-à-dire le plao d’avaot et le plao derrière.
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, l) Oo remarque beauciup des firmes s iuvereess beauciup d’aogles, des ligoes iodulés et
diagioales. Il y a uo déséquilibre et beauciup d’émitio, d’exubéraoce.
d) L’uoqlqeé est capitales des peiotres bariques teodeot à siumetre tius les élémeots d’uo
seul tableau à uo seul mitf uoifé.
e) Le barique se distogue aussi par sa teodaoce à le’ibslurqeé. Les peiotres bariques éviteot
délibérémeot la clarté ibjectve au prift d’émitio, d’iostabilité et de la subjectvité.
Piur ce qui cioceroe la peqoeures bariuue, je me viis ibligé de parler du tableau La Descente de
croix de Rubeos. Déjà le sujet est typiquemeot barique. Le regard est absirbé immédiatemeot par le
persiooage priocipal, qui est le Jésus plus clair et ioclioé, iostable. Les autres fgures siot distribuées
‘eo prifiodeur’, c’est-à-dire pas selio uo irdre lioéaire, structuré. Sioio, la cimpisitio siuligoe le
plao d’avaot et derrière piur augmeoter le miuvemeot iodulé de Jésus et par cioséqueot
l’iostabilité du tableau. Grâce au clair-ibscur oio pas tius les fgures siot-ils représeotés daos le
tableau. Mais bio, parlios du barique fraoçais. Le priblème avec le barique fraoçais est que
l’iofueoce de la mioarchie absilue se faisait seotr autaot qu’elle a remarqué le style barique et l’a
reodue plus sileooel, plus friid et dioc plus réservé eo cimparaisio du barique famaod iu italieo.
Eo fait, l’Académie Riyale a stmulé ce type de barique pas trip émitf, à Carrache. Piur eux, uo
Rubeos iu eocire uo Caravage, est bieo trip émitf, trip iostable, trip tirdu. Ils diooeot aussi la
préféreoce à la peioture d’allégiries histiriques iu litéraires. Des tableaux traitaot des scèoes
bibliques siot très respectés, à cause du rôle de l’Église daos la mioarchie absilue. Les œuvres
de Charles Le Bruo, qui apparteot à la géoératio suivaote, siot eo fait presque tiujiurs au service
de la mioarchie. Exemples La seconde conquête de la Franche-Comte.
Piur ce qui est de la leqttéraeure, io peut distoguer deux teodaocess la litérature eogagée et la
litérature de la fuite. Et io retriuve aussi uo résidu de l’humaoisme, oitammeot la litérature-
débat.
A la fo du XVI siècle, Michel de Miotaigoe a écrit Les Essais, ce qui est uo geore expérimeotal et
titalemeot oiuveau à l’épique. L’œuvre est prifiodémeot déceotralisés il o’y a pas de stabilité oi
de l’uoité. C’est dioc très barique. Traitaot des divers sujets, de Miotaigoe cherche à aoalyser
le moi et sa pripre iociostaoce, ce qui lui pirte à réféchir sur l’iociostaoce de l’himme, ses
passiios, la siciété, l’histiire, etc. C’est dioc uo exemple de la litérature-débat. Eotre le mii et la
réalité, il y a la lecture des aocieos, ce qui firme uoe cimpisaote humaoiste restaote de la
reoaissaoce.
Uo bio exemple de la litérature d’évasiio est L’Astrée d’Hioiré d’Urfé. Ce rimao pastiral cimpte
plus de 5000 pages. Il est graodiliqueot, théâtral, très liogue et très iovraisemblables il est très
barique.
Pilexaodre de Gimberville est uo rimao hériïque du geore de capé et d’épée, uo geore auquel io
fait référeoce par «sles graods rimaoss» car ils cimpteot siuveot plusieurs milliers de pages.
Uo exemple de la litérature d’évasiio de type seotmeotal est l’œuvre la plus célébrée de Mlle de
Scudéry, à saviir Clélie. Écrit au milieu du XVII siècle, le rimao décrit tiute uoe casuistque de
l’amiur et devieot dioc la Bible piur la séductio daos des salios miodaios parisieos.
Tiute cete graodiliqueoce, cete liogueur et cimplexité iociteot bieotôt uoe réactio. Viilà l’aot-
rimao de Paul Scarrio, qui avec sio Roman Comique ridiculise L’Astrée d’Hioiré d’Urfé.
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