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1. RÉSUMÉ
Livre I
Chapitres 1-4
L’ordre social est légitime s’il repose sur une première « convention ». La famille, le « droit du plus fort » et « l’esclavage »
constituent trois fausses conventions qui ne sauraient servir de modèle à une société légitime.
Chapitres 5-9
La « première convention » doit être unanime. L’individu aliène sa force individuelle au profit de la communauté.
Cet acte, qui donne naissance au « corps moral et collectif » que Rousseau appelle « le souverain », repose sur un
engagement de chacun envers tous et de tous envers chacun. Le « souverain », une fois constitué, ne s’engage plus
qu’avec lui-même puisque il est constitué de tous les individus qui reconnaissent son autorité. Si certains membres de
la société cherchent à lui nuire, il faudra exercer sur eux la contrainte, les « forcer à être libres ». « L’état civil » (c’est-à-
dire la société née du « contrat social », qui rend le peuple « souverain ») engendre la « moralité », le « droit » et « la
liberté civile », qui est supérieure à la liberté naturelle.
Livre II
Chapitres 1-3
La « volonté générale » s’exprime lorsque tous les citoyens prennent part à la délibération, et peut seule diriger l´État
selon « le bien commun ». Sa qualité « générale » cesse lorsque l’intérêt privé prend le pas sur l’intérêt commun.
Chapitres 4-5
Le pacte social donne au corps politique le pouvoir d’exiger de ses membres tous les services possibles, mais non de
les « charger [de] chaîne[s] inutile[s] » (p. 68), ni de se prononcer sur rien de « particulier ». Il peut cependant vouloir
la mort d’un membre qui agit en ennemi.
Chapitres 6-11
« La loi » donne vie au corps social. Le « législateur » ne doit avoir aucun lien avec le « souverain » (corps des citoyens
en tant qu’ils sont actifs) ni même avec « l’État » (corps de citoyens en tant qu’ils sont passifs). La constitution ne
devient loi que lorsque le peuple la ratifie.
Le bien commun consiste en « la liberté et l’égalité » dosées en fonction du peuple concerné. La première donne à
l’État sa force car « toute dépendance particulière est autant de force ôtée au corps de l’État ». La seconde garantit la
liberté : « la liberté ne peut subsister sans elle ».
Chapitre 12
Les lois « fondamentales » règlent le rapport entre le corps politique et lui-même, les lois « civiles » concernent le
rapport entre les individus et la cité, et les lois « criminelles » traitent de la désobéissance envers les autres lois. Les
mœurs et l’opinion sont une sorte de lois informelles.
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1. RÉSUMÉ
Livre I
Chapitres 1-4
L’ordre social est légitime s’il repose sur une première « convention ». La famille, le « droit du plus fort » et « l’esclavage »
constituent trois fausses conventions qui ne sauraient servir de modèle à une société légitime.
Chapitres 5-9
La « première convention » doit être unanime. L’individu aliène sa force individuelle au profit de la communauté.
Cet acte, qui donne naissance au « corps moral et collectif » que Rousseau appelle « le souverain », repose sur un
engagement de chacun envers tous et de tous envers chacun. Le « souverain », une fois constitué, ne s’engage plus
qu’avec lui-même puisque il est constitué de tous les individus qui reconnaissent son autorité. Si certains membres de
la société cherchent à lui nuire, il faudra exercer sur eux la contrainte, les « forcer à être libres ». « L’état civil » (c’est-à-
dire la société née du « contrat social », qui rend le peuple « souverain ») engendre la « moralité », le « droit » et « la
liberté civile », qui est supérieure à la liberté naturelle.
Livre II
Chapitres 1-3
La « volonté générale » s’exprime lorsque tous les citoyens prennent part à la délibération, et peut seule diriger l´État
selon « le bien commun ». Sa qualité « générale » cesse lorsque l’intérêt privé prend le pas sur l’intérêt commun.
Chapitres 4-5
Le pacte social donne au corps politique le pouvoir d’exiger de ses membres tous les services possibles, mais non de
les « charger [de] chaîne[s] inutile[s] » (p. 68), ni de se prononcer sur rien de « particulier ». Il peut cependant vouloir
la mort d’un membre qui agit en ennemi.
Chapitres 6-11
« La loi » donne vie au corps social. Le « législateur » ne doit avoir aucun lien avec le « souverain » (corps des citoyens
en tant qu’ils sont actifs) ni même avec « l’État » (corps de citoyens en tant qu’ils sont passifs). La constitution ne
devient loi que lorsque le peuple la ratifie.
Le bien commun consiste en « la liberté et l’égalité » dosées en fonction du peuple concerné. La première donne à
l’État sa force car « toute dépendance particulière est autant de force ôtée au corps de l’État ». La seconde garantit la
liberté : « la liberté ne peut subsister sans elle ».
Chapitre 12
Les lois « fondamentales » règlent le rapport entre le corps politique et lui-même, les lois « civiles » concernent le
rapport entre les individus et la cité, et les lois « criminelles » traitent de la désobéissance envers les autres lois. Les
mœurs et l’opinion sont une sorte de lois informelles.
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