Résumé de 'La Personne. Esprit, Individu et Société du Point de Vue du Béhaviorisme Social' de Mead
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Course
Psicología Social
Institution
University Of Buenos Aires (UBA)
Résumé, explication et conclusion, et idées principales du texte 'La Personne. Esprit, Individu et Société du Point de Vue du Béhaviorisme Social' de Mead.
LA PERSONNE. L'ESPRIT, LA PERSONNE ET LA SOCIÉTÉ DE LA
POINT DE VUE DU BÉHAVIORISME SOCIAL
George H. Mead (1972)
Résumé :
LA PERSONNE. LA PERSONNE ET L'ORGANISME
Dans notre discussion sur le développement de l'intelligence, nous avons suggéré que le processus du langage est essentiel au
développement de la personne. La personne, en tant que trait distinctif de l'organisme physiologique, surgit dans le processus de
l'expérience et de l'activité sociales.
L'intelligence des formes inférieures de la vie animale, ainsi qu'une grande partie de l'intelligence humaine, n'implique pas une
personne. Dans nos actions habituelles, comme dans nos allées et venues dans un monde qui existe tout simplement, il y a une
certaine proportion d'expérience sensorielle. Les personnages qui nous entourent peuvent exister dans l'expérience sans prendre
leur place par rapport à la personne.
Après une analyse, nous organisons généralement les souvenirs en fonction de notre personne. La personne peut être tout à fait
distinctement distinguée du corps, puisque le corps peut exister et fonctionner sans qu'une personne soit impliquée dans
l'expérience. Une personne a la caractéristique d'être un objet en soi, se distinguant des autres objets et du corps.
Nous pouvons faire l'expérience de différentes parties du corps, mais le corps ne fait pas l'expérience de lui-même dans son
ensemble de la même manière que la personne entre dans l'expérience de la personne. La caractéristique de la personne en tant
qu'objet pour elle-même est représentée par le terme « lui-même », indiquant ce qu'elle peut être à la fois sujet et objet.
Ce genre d'objet est essentiellement différent des autres objets, et la conscience est censée posséder cette capacité d'être un objet
en soi. En fournissant une explication béhavioriste de la conscience, nous devons rechercher une sorte d'expérience dans laquelle
l'organisme physique peut devenir un objet en soi.
Lorsque nous sommes complètement immergés dans une action intense, comme fuir quelqu'un qui nous poursuit, nous pouvons
perdre la conscience de soi et être complètement immergés dans l'action et les objets qui nous entourent. Dans ces circonstances,
la personne en tant qu'objet peut disparaître momentanément. Ce phénomène s'observe dans des situations où l'activité
extérieure occupe toute notre attention, tandis que les souvenirs et les anticipations peuvent surgir en arrière-plan. Tolstoï, par
exemple, a vécu des images d'expériences passées alors qu'il était plongé dans la guerre. Cette dichotomie entre l'action extérieure
et l'activité de la mémoire et de l'imagination met en évidence la distinction entre la personne et l'organisme entouré d'objets. On
oublie souvent ce fait, ce qui conduit à des reconstructions anthropomorphiques de la vie animale.
Le problème essentiel de la façon dont une personne peut sortir d'elle-même pour devenir un objet pour elle-même réside dans
le processus du comportement ou de l'activité sociale. La raison ne peut pas être pleinement développée sans que l'individu ne
s'analyse lui-même dans le champ de l'expérience ou ne se voie lui-même du point de vue des autres individus avec lesquels il
interagit. Pour agir intelligemment ou rationnellement, l'individu doit adopter une attitude objective envers lui-même, devenant
un objet pour lui-même. Il s'agit de voir l'individu comme faisant partie d'une situation sociale plus large, où son expérience en
tant que personne est formée par l'interaction avec d'autres individus dans un contexte social.
L'importance de la communication réside dans sa capacité à transformer l'organisme ou l'individu en un objet pour lui-même.
Nous nous référons spécifiquement à la communication au moyen de symboles significatifs, qui s'adresse non seulement aux
autres, mais aussi à l'individu lui-même. Cette forme de communication introduit la personne à un comportement, où elle réagit
à ce qui lui est communiqué et devient un objet pour elle-même en répondant et en répondant. La personne, dans ce contexte,
est plus qu'un simple organisme physiologique ; Bien que ce dernier soit essentiel, on peut concevoir une personne sans elle.
L'origine de la personne en tant qu'objet se trouve dans les expériences qui conduisent à la conception d'un « double ». Les cultures
primitives croyaient en l'existence d'un double qui quitte le corps pendant le sommeil ou la mort. Dans l'enfance, ce concept est
représenté par des compagnons de jeu imaginaires. De plus, toutes les interactions sociales ont une base sociophysiologique
commune à laquelle participent tous les individus impliqués. Ces bases physiologiques sont sociales parce qu'elles impliquent des
impulsions ou des instincts qui nécessitent la coopération d'autres individus pour être satisfaits. Les processus physiologiques sous-
jacents sont essentiels au comportement social humain et constituent la base biologique de la nature humaine.
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Fabriqué par MatyBuda
, La personne, ayant la capacité d'être un objet en soi, émerge de l'expérience sociale. Cela implique que, bien qu'il puisse exister
de manière isolée, il conserve toujours la capacité de maintenir une sorte de dialogue interne, similaire à la façon dont il interagirait
avec d'autres individus. Ce processus de discours intérieur implique de réagir à soi-même de la même manière que les autres
réagiraient, s'engageant ainsi dans une sorte de discours intérieur continu. De plus, il s'agit d'utiliser la conscience de ce qui est dit
pour orienter la conversation future, de la même manière que nous suivons nos mots lorsque nous parlons aux autres et utilisons
cette compréhension pour poursuivre la conversation de manière cohérente.
Cette conversation interne ressemble à la conversation de gestes que nous avons avec d'autres individus. En elle, nos actions
provoquent des réactions en nous-mêmes, qui à leur tour influencent notre comportement. Par exemple, nous pouvons
commencer une phrase, puis la modifier lorsque nous nous rendons compte qu'elle serait inappropriée ou cruelle. Ce processus
d'autorégulation et d'auto-évaluation est fondamental pour l'intelligence sociale, qui repose sur la capacité de l'individu à adopter
les rôles des autres et à être sensible à leurs attitudes.
L'intelligence sociale implique donc non seulement de comprendre et de s'adapter aux signaux sociaux des autres, mais aussi
d'avoir une conversation interne significative. Cet aspect social de l'intelligence est essentiel et constitue l'essence même de son
caractère. Plus largement, toute la nature de l'intelligence est enracinée dans le social, car elle implique la capacité de l'individu
intelligent à adopter le point de vue des autres et à avoir une conversation intérieure basée sur la compréhension des symboles et
des gestes sociaux.
L'unité et la structure de chaque personne reflètent l'unité et la structure du processus social dans son ensemble. Chaque
composante individuelle d'une personne entière représente un aspect du processus social auquel l'individu participe. La
dissociation de la personnalité se produit lorsque cette unité complète est décomposée en composantes individuelles qui
correspondent aux différents aspects du processus social auquel la personne participe.
LA BASE GÉNÉTIQUE DE LA PERSONNE
Dans le processus d'émergence d'une personne, nous observons l'importance de la communication d'abord par des gestes entre
animaux, ce qui implique une forme d'activité coopérative. Bien que ce type d'interaction n'implique pas une référence directe à
l'individu lui-même, certains gestes peuvent provoquer des réactions dans l'organisme qui les effectue, similaires à celles
provoquées chez d'autres organismes.
Par exemple, dans le langage, le sens de ce qui est dit dépend de la capacité de l'individu à le comprendre, en fonction de la
réaction sociale attendue. L'unicité de notre environnement social humain trouve son origine dans la communication, en particulier
dans la relation triadique qui sous-tend l'existence du sens.
Le geste acquiert son sens à travers la réaction d'autres organismes à son égard, ce qui le sépare de l'acte social et le transforme
en un élément communicatif. Notre pensée, par conséquent, se réalise à travers des symboles qui représentent des significations
et nécessitent une forme de communication pour s'exprimer.
Nos symboles sont universels en ce sens que tout ce que nous exprimons a un certain degré d'universalité dans sa signification.
Que ce soit par le langage parlé, les gestes de la main ou les expressions faciales, nos communications déclenchent des réactions
spécifiques chez les autres, tant que le symbole a un sens pour eux, tout comme il en a pour nous.
La pensée elle-même s'effectue au moyen d'universaux, qui sont des actes sociaux qui organisent les interactions individuelles
dans un contexte donné. Même dans la communication non verbale, comme l'expression faciale, l'individu communique et
s'attend à une réaction similaire chez les autres. La pensée implique toujours l'utilisation de symboles qui ont un caractère
universel, puisqu'ils sont censés provoquer les mêmes réactions chez les autres que chez le penseur lui-même.
Cependant, il y a des aspects de la communication qui ne sont pas complètement symboliques, notamment dans les émotions et
les valeurs exprimées. Bien que nous puissions être conscients de certaines valeurs ou attitudes représentées dans notre langage
ou nos actions, toutes nos interactions n'ont pas cette caractéristique symbolique, car nous agissons souvent sans penser
consciemment à la façon dont notre comportement affectera les autres.
Il est de la responsabilité de l'acteur et de l'artiste de trouver l'expression qui évoquera chez les autres ce qui se passe en eux-
mêmes. Le poète lyrique, par exemple, cherche des mots qui reflètent son expérience émotionnelle et éveillent chez les autres la
même émotion qu'il ressent. Ce processus est facilité lorsque l'on traite de la mémoire de l'émotion plutôt que de l'éprouver dans
l'instant. Souvent, nous nous retrouvons à nous tourner vers les autres pour obtenir un soutien émotionnel plutôt que de
provoquer délibérément des émotions chez eux.
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