Le roman s’ouvre à l’image d’un conte « Il était une fois… je naquis à Bombay. » qui
directement suivi d’une rectification « Non, ça ne marche pas, il ne faut pas perdre la date de
vue : je suis né dans la maternité du docteur Narlikar, le 15 aout 1947. Et l’heure ? L’heure a
également de l’importance. D’accord : la nuit. Non, il est important d’être plus… à minuit
sonnant, exactement. » « A l’instant précis où l’Inde accédait à l’indépendance, j’ai
dégringolé dans le monde ». Son « destin indissolublement lié à celui de mon pays ». Il
décline son identité. Salem Sinai, puis surnoms « Morve-au-nez, Bouille-sale, Déplumé ». Il
aura bientôt 31 ans. Il ressent l’urgence d’écrire « Il faut que je travaille vite, plus vite que
Schérazade, si je veux comprendre – oui, comprendre – quelque chose. Ce que je redoute le
plus c’est l’absurdité ». Il y a tant d’histoires à raconter, d’événements, de miracles, de lieux
et il affirme avoir été un « avaleur de vie ». À notre tour il va « falloir avaler également
l’ensemble ». Des multitudes se bousculent en lui, se frayant un chemin en lui. Il est « guidé
par le seul souvenir d’un drap blanc, avec un trou de sept pouces ». Ce drap représente un
« talisman » un « sésame-ouvre-toi ». Le narrateur veut entreprendre le récit de sa vie à
partir du moment où elle a vraiment commencé. « Reconstituer l’histoire de ma vie à partir
du moment où elle a vraiment débuté » = reconstitution.
Reprise du récit : évocation du Cachemire en printemps 1915. Son grand-père Aadam Aziz,
en essayant de prier se cogna le nez contre une motte de terre. Évocation d’une époque
paisible « à cette époque » répétition + gradation paisible : pas encore construit le pylône de
la radio, et le temple de Sankara Acharya / pas de camp militaire/ on ne fusillait pas les
voyageurs en tant qu’espions. Secret du changement de la vision d’Aziz. Il a passé cinq
printemps loin de chez lui. De retour, il « voyait avec des yeux de voyageur ». Sensible à la
proximité de l’horizon, se sent triste et enfermé. Le matin où il s’était cogné le nez, il avait
tenté de faire comme si de rien n’était = absurdité « il avait essayé, de façon absurde, de faire
comme si rien n’avait changé ». « Il était entre deux eaux, coincé entre croyance et
incroyance ». Il était incapable d’adorer un Dieu, le doute : « un trou ». Marque un
changement définitif. Dégel du Lac. Vieux passeur Tai. Il « s’apprête à mettre l’histoire en
marche ». Description du la Dal : « Ils voient – ici ! comme le squelette d’un fantôme,
l’entrelacs confus du lac Dal ! – le réseau délicat, l’entrelacs confus de lignes transparentes,
les nervures froides de l’avenir qui attendent ». Retour sur le docteur Aziz et son Nez, ce
« colossal appareil qui allait être également mon acte de naissance ». Comparé à la trompe
de Ganesh. Nez perçu différemment par les membres de la famille. Pour lui, ce sera autre
chose. « Mais il ne faut pas que je révèle tous mes secrets d’un seul coup ». On ne connaît
pas l’âge de Tai. Vit simplement. Rumeurs de richesses sur lui. Connaît parfaitement les lieux.
- - Souvenir du mur bleu de ma chambre : portrait de Raleigh, fixant extasié un vieux
, pêcheur. Aziz était tombé amoureux des paroles de Tai que les autres trouvent taré. « C’était
une parole magique » Demande l’âge de Tai. « J’ai vu naître les montagnes, mourir les
empereurs. » Garde les souvenirs de leur histoire en tête, mais aujourd’hui il perd la
mémoire. « L’analphabétisme rejeté d’un geste superbe ; la littérature balayée d’un revers de
main. » Il lui raconte le moment où il avait vu Isaac… narration autres histoires. Aziz n’y croit
pas. Tai lui somme de lui poser des question « Fais-moi passer un examen ! » « demande-moi
quel a été le dernier mot de l’empereur – je te dis que ce fut Cachemire ». Objet clef :
‘bouteille d’eau-de-vie de Tai » dans lequel le narrateur voit la destinée de son propre père
possédé par les djinns. Question réitérée de l’âge. Tai lui apprit les secrets du lac. Focus sur le
nez : « c’est l’endroit où le monde extérieur rencontre ton monde intérieur. ». « Suis ton nez,
et tu iras loin ». Fille du docteur Ghani malade. Série de paragraphes décousus. Réflexion « la
plupart des choses qui ont de l’importance dans notre vie se passent en notre absence (…)
j’ai trouvé le truc pour tout savoir afin que tout soit dans ma tête, jusqu’au moindre détail,
comme le brouillard semble se déverser dans l’air du matin ». Série paragraphes décousus.
Objet : sac médecine de Heidelbreg = saleté de sac » = représente l’étranger, un sac qui ira en
enfer avec les impies. Le docteur Aziz se met à lutter contre la tristesse, et contre la colère de
Tai qui commence à le contaminer, à devenir sienne. Le père, Ghani est aveugle et ses
serviteurs en profitent. Il apprécie la peinture européenne. « troublé par l’énigme de
l’amateur d’art aveugle ». Sa maison est angoissante, obscure, les couloirs ressemblent à des
pattes d’araignée. Malaise du docteur qui repense au « monologue venimeux » de Tai et voit
sa mère lui parler… il lui répond qu’il est inutile, et lui dit qu’il y a « un trou gros comme un
melon ». Sa mère lui sourit, lui disant qu’il a toujours été un fils sans cœur et se transforma
en lézard. « Il se demanda ce qu’il avait voulu dire avec cette histoire de trou ». Voit les deux
femmes lutteuses, le drap.. formant à ses yeux « une des scènes les plus extraordinaires ». La
fille ne montre pas son corps aux étrangers.
Mercurochrome
« Padma – notre grosse Padma boude magnifiquement ». Retour sur le narrateur qui est
« bien décidé à achever le récit qu’hier j’ai laissé en suspens. – exactement comme
Schérazade, dont la survie dépendait qu’elle laisse le prince Shahryar dévoré de curiosité,
faisait nuit après nuit ! ». Il poursuit en disant que les pressentiments de son grand-père
concernant les corridors n’étaient pas infondés. Il tomba sous « l’envoûtement de cet
immense – et cependant immaculé – drap troué. ». Vient soigner Naseem Ghani qui a un
nombre extraordinaire de petites maladies. Succession de maladie (estomac, genou, cheville)
… paradoxe de certaines maladies « une anémie en été et une bronchite en hiver. ». Dresser
un // entre combat mené à l’extérieur par la Grand Guerre et le combat du médecin « Au
loin, la Grande Guerre allait de crise en crise, et dans la maison aux toiles d’araignée, le
docteur Aziz était également engagé dans une guerre totale contre les plaintes intarissables
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