L’irréformable système soviétique
L’irréformable système soviétique
Dates
1956 = XXème Congrès du parti
1962 = échec de la réforme du parti
1965 = réformes de Liberman
1970 – 1972 = les réformettes
1979 = réinstallation du Gosplan, brigades Zlobine
1980 = légalisation de Solidarnosc
1983 = espoir Andropov
1985 = perestroïka et glasnost
1987 = Traité de Washington sur le démantèlement des missiles européens
1991 = fin de l’URSS et création de la CEI (Communauté des Etats Indépendants)
25 décembre 1991 = démission de Gorbatchev, fin officiel de l’URSS
Chiffres
Raisons de l’échec
Une répression dogmatique, pas de discussion, un « marxisme sous vide »
Un territoire immense, les responsabilités à l’extérieur l’emportent sur celles
intérieures
Les perversions du culte de la personnalité
Mise à l’écart de la société civile et le poids de la hiérarchie
Détail des réformes
Réforme de 1956
- Une décentralisation administrative (déstalinisation,…)
- Une décentralisation économique (création d’une centaine de régions
autonomes, recours à l’auto administration sociale)
- Emulation sociale (un nouveau Stakhanov : Gaganova)
- Mesures pour l’amélioration des conditions de vie (relèvement du salaire
minimum, abaissement de la durée de travail)
Un échec (oppositions internes, un timide dégel culturel, échec de la réforme du
parti)
Réformes Liberman
Une certaine autonomie comptable est accordée aux entreprises
- La planification est basée sur la qualité et non plus sur la quantité
- Les entreprises peuvent gérer une partie des bénéfices pour stimuler ses
employés, achat de matériels
- La réforme de Lissitkine dans l’agriculture
Un échec (gaspillage des matières premières, les fonds de stimulation ne
représentent que 3% du salaire, les mauvaises habitudes persistent)
Les réformettes
Création de nouvelles structures, plein de rafistolages, créations de nombreuses
unions industrielles
Un échec car crée des échelons supplémentaires qui appesantissent les
procédures, les unions industrielles ont une autonomie limitées
Echec de Brejnev
1
L’irréformable système soviétique
Dates
1956 = XXème Congrès du parti
1962 = échec de la réforme du parti
1965 = réformes de Liberman
1970 – 1972 = les réformettes
1979 = réinstallation du Gosplan, brigades Zlobine
1980 = légalisation de Solidarnosc
1983 = espoir Andropov
1985 = perestroïka et glasnost
1987 = Traité de Washington sur le démantèlement des missiles européens
1991 = fin de l’URSS et création de la CEI (Communauté des Etats Indépendants)
25 décembre 1991 = démission de Gorbatchev, fin officiel de l’URSS
Chiffres
Raisons de l’échec
Une répression dogmatique, pas de discussion, un « marxisme sous vide »
Un territoire immense, les responsabilités à l’extérieur l’emportent sur celles
intérieures
Les perversions du culte de la personnalité
Mise à l’écart de la société civile et le poids de la hiérarchie
Détail des réformes
Réforme de 1956
- Une décentralisation administrative (déstalinisation,…)
- Une décentralisation économique (création d’une centaine de régions
autonomes, recours à l’auto administration sociale)
- Emulation sociale (un nouveau Stakhanov : Gaganova)
- Mesures pour l’amélioration des conditions de vie (relèvement du salaire
minimum, abaissement de la durée de travail)
Un échec (oppositions internes, un timide dégel culturel, échec de la réforme du
parti)
Réformes Liberman
Une certaine autonomie comptable est accordée aux entreprises
- La planification est basée sur la qualité et non plus sur la quantité
- Les entreprises peuvent gérer une partie des bénéfices pour stimuler ses
employés, achat de matériels
- La réforme de Lissitkine dans l’agriculture
Un échec (gaspillage des matières premières, les fonds de stimulation ne
représentent que 3% du salaire, les mauvaises habitudes persistent)
Les réformettes
Création de nouvelles structures, plein de rafistolages, créations de nombreuses
unions industrielles
Un échec car crée des échelons supplémentaires qui appesantissent les
procédures, les unions industrielles ont une autonomie limitées
Echec de Brejnev
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