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Notes de cours sociologie (2)
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ce document va vous permettre de comprendre le cours de la sociologie qui interiorise les norme et valeur
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INTRODUCTION GÉNÉRALE A LA SOCIOLOGIE :Plan du cours :
-Introduction : Les fondements de la sociologie (présentation de Weber/Durkheim,
méthodes quantitatives, qualitatives)
-Quelques questionnements sociologiques transversaux.
Comment la socialisation contribue elle a expliqué les différences de comportements des
individus ?
Comment se construisent et évoluent les liens sociaux
Etc.
CHAPITRE INTRODUCTIF : LES FONDEMENTS DE LA SOCIOLOGIE
La sociologie est une science qui a pour objet l’étude du fonctionnement des sociétés
C’est une démarche d’analyse scientifique et sociale.
Les scientifiques apportent non seulement des connaissances empiriques= issus du terrain.
Mais aussi des connaissances plus théoriques en recourant à des méthodes quantitatives et
qualitatives.
I- La difficile définition de la sociologie
A) La sociologie : un champ d’étude trop vaste
Les sociologues ne s’accordent que sur un seul point la difficulté à définir la sociologie
Pour Raymond Aron 1905-1983.
Comme la sociologie traite de domaines divers, cela donne l’impression d’une absence de
cohérence scientifique. Ce qui fait que la sociologie ne parait pas avoir de champs d ‘études
propres.
Elle subit aussi la concurrence d’autres sciences.
B) Des définitions en concurrence
Les traditions sociologiques opposent deux grandes conceptions : Pareto et Dusenberry
, a) Pareto
Pareto oppose l’économie a la sociologie, pour lui l’économie serait la science logique donc
un individu est un être rationnel, les individus agissent après avoir fait un calcul
cout/bénéfices et il n’agira que si cette action est profitable pour lui.
L’Homo Oeconomicus est le modèle d’agir que en cas de profit
Il est égoïste il fais ce qui lui plait ne se préoccupe pas des autres.
Pour lui la sociologie serait la science des actions non logique :
Des actions Individuels qui apparaissent comme irrationnels car les déterminants de l’action
de sont pas compréhensibles et non logique
b) Duesenberry
Pour lui l’économie est la science qui étudie la manière dont l’individu agit et cherche à
atteindre ses objectifs, La sociologie serait la discipline qui étudie les déterminismes sociaux
qui influences les actions individuelles : définition qui parait corresponde à la démarche mise
en œuvre par Emile Durkheim.
Le déterminisme social est un concept sociologique qui met en avant l’importance de la
société sur les comportements individuels. Autrement dit, les déterministes pensent que les
comportements humains sont influencés par la société
L’individu ne choisit pas donc son action il est contraint e la réaliser sous le poids de la
société. Ce qui signifie qu’il n’est pas réellement libre d’agir comme il l’entends
Ces deux définitions paraissent présenter des démarches antinomiques.
Pour Pareto, l’individu même s’il agit pour des raisons non logiques, il agit, c’est donc un
homosociologicus actif (HSA)
Pour Durkheim, l’individu n’as aucune marge de manœuvre, il est déterminé par ses
caractéristiques sociales : c’est un homo sociologicus passif (HSP)
II- Émile Durkheim : la sociologie du fait social
A- Identification et explication du fait social
-Pour Émile Durkheim, la sociologie consiste à comprendre comment la société fonctionne.
-Autrement dit, la sociologie cherche à expliquer les faits sociaux qui sont des phénomènes
extérieurs à l’individus et qui trouve leur origine dans la société
Le sociologue va donc rechercher les causes et les effets de ces faits sociaux.
,Plus précisément, Pour Émile Durkheim, un fait social se définit comme les manières d’agir,
de penser de sentir qui présente cette remarquable propriété qu’elles existent en dehors des
consciences individuelles. Non seulement, ces types de conduite et de pensée sont
extérieurs a l’individus mais ils sont doués d’une puissance impérative et coercitive
Pour Durkheim, les contraintes imposés par la société ou le groupe social influence voir
détermine le comportement des individus.
Or ces contraintes n’apparaissent pas en tant que tel a l’individu Il a l’impression d’être libre.
Car l’individu a intériorisé les normes et les modèles de comportements définis par la société
c’est le rôle de la socialisation que nous verrons ultérieurement.
B- La démarche chez Durkheim
1) Se départir des prénotions et définir une hypothèse à valider scientifiquement
Pour analyser un fait social le sociologue doit tout d’abord définir son objet. Il doit mettre de
côté ses préjugés. Il fait un travail d’objectivation, c’est à dire il doit éliminer tous les
jugements de valeur qui sont infondés scientifiquement.
Ensuite le sociologue doit poser une hypothèse qui est une explication plausible d’un fait et
qui doit être soumise à une démarche scientifique de validation.
L’hypothèse de Durkheim sur le suicide : Le problème de suicide ne viendra pas de la
psychologie mais de la sociologie
2) Recourir à une analyse causale
C’est une méthode qui recherche les facteurs de causalité du phénomène étudier.
La notion de causalité est interprétée ici dans un sens statistique
Une cause c’est un phénomène qui tend statistiquement à favoriser l’apparition de l’effet E.
La mise en œuvre de cette méthode d’analyse causale suppose que certaines conditions
soient réunies. Il faut en particulier pouvoir recueillir sur un ensemble d’éléments des
informations comparables d’un élément à l’autre. C ‘est cette comparabilité des infos qui
permet ensuite les dénombrements et plus généralement l’analyse quantitative des
données. Le plus souvent les éléments observés sont des individus, mais ils peuvent aussi
être des groupes, des institutions, des sociétés.
3) La mise en œuvre de méthode propre à la sociologie.
Comme les individus ne sont pas conscients des contraintes sociale, Émile Durkheim invite à
étudier les faits sociaux comme des choses.
Il faut adopter une démarche holiste. C’est à dire rechercher au niveau de la société les
déterminants (normes, modèles de comportements) qui préexistent aux individus et qui
s’imposent à eux.
, Pour Durkheim, il faut des statistiques, des donnés chiffrés pour valider son hypothèse.
III- La sociologie wébérienne : la sociologie de l’action sociale
A) Une démarche individualiste
Pour Max Weber, l’objet de la sociologie est l’action sociale.
Pour étudier un phénomène social, il part de l’individu
Pour lui, l’objet de la sociologie est l’action sociale, contrairement à Durkheim il préconise de
partir de l’individu.
Il pense donc que l’individu a conscience des contraintes sociales contrairement à Durkheim
Il dit que l’individu n’est pas totalement lire, il asserte des contraintes qui pèsent sur ses
actes et que malgré tout il a une marge de manœuvre a l’intérieur de ses contraintes et
qu’on peut déceler une certaine rationalité dans la conduite de ses actions.
Afin de rendre compte de l’action de l’individu, il faut interroger l’individu.
Weber prône une démarche reposant sur le principe de la neutralité axiologique, cad qu’une
science ne peut édicter ce qu’il convient de faire à la place des individus. Pour atteindre cet
objectif, le sociologue doit s’efforcer de mettre de côté ses pensées personnels et ses
références culturelles
B) La construction idéal-type
C’est un modèle qui vise à simplifier la réalité pour mieux l’analyser, à sélectionner quelques
traits significatifs et cohérents donnant sens à la recherche.
Selon Weber, l’homo Oeconomicus est un idéal type ayant une vision parfaite de la situation
économique.
Donc Weber se posent sur les statistiques seulement dans un deuxième temps.
Weber préconise vraiment le recours à l’entretien et l’observation.
2ème CM
IV- Les méthodes et techniques d’enquête de la sociologie
Le recueil de données est important pour le sociologue. Le choix des techniques d’enquête
dépend en grande partie des questionnements hiérarchique théorique de départ.
-Si le choix de la technique d’enquête dépend de l’objet, il est fréquent que plusieurs
techniques soient utilisées en même temps
-De plus comme le rappelle Boudrieu, Chamboredon et Passeron, aucune technique n’est
neutre car chacune reflète des questions qui ne le sont pas.
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