Le romantisme

Les caractéristiques principales : 1. Rejet du rationalisme et des contraintes classique : Au début du XIXème siècle, il y avait Napoléon Bonaparte qui ne favorisait pas la nouveauté et il y avait la censure. Napoléon Bonaparte voulait faire le néoclassicisme, mais pas une école nouvelle. Le néoclassicisme était caractérisé par des règles et des lois. Donc, un homme comme Chateaubriand, un excellent poète, n’avait pas l’occasion pour s’exprimer. Les Romantismes ont rejeté le rationalisme et les craintes classiques, parce qu’ils favorisaient le rêve et l’imagination. 2. Soif de liberté et d’évasion, aspiration à la liberté individuelle et la liberté politique : L’école romantique a voulu faire une certaine liberté de créatrice. Les romantismes ont voulu être libres et s’échapper de toutes les règles politiques et classiques. Par exemple, Victor Hugo était contre le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte. Il s’est révolté et il a écrit contre lui. 3. Le lyrisme personnel et le moi : Il y avait des côtés très importants, pour cette école, qui sont le « moi » et « le lyrisme personnel ». Les romantiques expriment leurs sentiments et leurs opinions. Ils parlent pour le général, mais le moi monte et cela est très remarquable dans les poésies de Victor Hugo, de Lamartine, de Stendhal et de Flaubert, qui parlent d'eux-mêmes et de leurs sentiments. En plus, nous pouvons trouver, dans les écrits romantiques, des romans personnels, des autobiographies et des confessions. Alors, tout cela montre l'individualisme et le lyrisme personnel. 4. La sensibilité et le lyrisme (la primauté de l’émotion sur la raison) : C’est le thème principal des écrivains romantiques. Ce thème est exprimé par les sentiments, l’émotion et le lyrisme dans les œuvres romantiques. Individualisme, les écrivains romantiques écrivent dans leurs œuvres en faisant la primauté de l’émotion et le lyrisme sur la raison. Ils s’ouvrent au monde en écrivant des histoires d’amour qui concernent la déception, l’amour perdu, l’émotion, l’amour bien aimé. Le lyrisme général ou personnel est un élément très important aux écrivains à côté de l’émotion qui domine principalement ce courant. 5. Retour à la nature et la simplicité: Les romantiques aiment la nature externe c'est-à-dire les forêts, les mers, les lacs, les paysages qui évoquent la tristesse, la solitude, la mélancolie et bien sûr l'amour. Ils veulent retourner à la vie simple. Donc il aborde tout ce qui est naturel. La nature chez les romantiques reflète leurs sentiments. Ils trouvent par exemple la tristesse dans un ciel orageux où l'amour avec deux oiseaux qui volent ensemble. Il y a ce mélange étrange entre la simplicité de la vie naturelle et les romantiques. On peut appeler la nature comme le miroir sentimental des romantiques où ils peuvent voir leurs sentiments dans la froidure d'une forêt ou dans la voix extrême d'un tonnerre ou aussi dans le brouillard. Les romantiques voient la nature comme une amie consolatrice à laquelle ils peuvent avouer leurs chagrins, leurs plaintes et leurs doutes et elle les écoute. La campagne a un certain attrait pour tous les romantiques : ils aiment aller à la campagne pour voir la verdure et la nature riche de leurs sentiments.

La théorie du drame : 1. Idée chrétienne : Cette idée dit que l'homme n’est pas un seul, il est composé de deux êtres : un est charnel et mortel et l'autre spirituel et immortel. Il y a toujours deux côtés dans chaque être humain. 2. Liberté créatrice : Parmi les idées nouvelles que l'école romantique a introduites était justement de la liberté créatrice. Cette liberté veut dire qu’on ne maintient pas l'ordre rigoureux de classique ni l’idée froide de la philosophie du XVIIIème siècle, mais il y avait des idées nouvelles. Les thèmes les plus importants pour le romantisme étaient : le lyrisme et la nature. Le lyrisme veut dire exprimer les sentiments soient personnels soit généraux, lyrisme général ou lyrisme personnel. La nature est une amie, une confidente, une mère, un reflet de l’âme et ne pas une matière solide. Il y a toujours un rapport direct entre l’état d’âme et la nature. 3. Mélange des genres, les unit pour représenter le réel et exprimer l'homme tout entier : Pour l'école romantique, il y a également « le mélange des genres ». On peut trouver dans le même ouvrage une partie qui fait pleurer et une autre qui fait rire, une partie qui est écrite d'une manière élégante et une autre qui est écrite avec un dialecte populaire. On décrit l'être humain tel qu'il est. L'être humain n'est pas toujours raffiné et distingué et n'est pas toujours vulgaire ni bas. Mais, il y a toujours les deux côtés et l'art d'opposition. Le romantisme approuve cela avec le mélange des contrastes : il y a toujours le noir et le blanc, le tragique avec le comique, le distingué avec le vulgaire. Alors, cela correspond à l'idée chrétienne de l'être humain. 4. Abandon des unités (temps et lieu) contraires à la vraisemblance : seule maintenu, l'unité d’action: L’école romantique a abandonné les unités de temps et de lieu et a maintenu l'unité d'action, car dans la vie, il y a une action principale et autour de laquelle se déroulent les autres événements. 5. Exprimer la couleur locale : le décor : l'impression de la vie. La couleur historique géographique sont nécessaires : Victor Hugo commence à décrire l'entourage. Il commence par le plus près pour élargir la photo. Il exprime la couleur locale, le lieu et le décor, car le décor est la réalité, donc il faut l'exprimer et donner l'impression de la vie. Le cadre, chez Victor Hugo, occupe une place très importante (cadre historique, géographique et humain) : il dit dans quelle date et dans quelle ville se déroule cette histoire et dit également comment sont les événements et les personnages dans cette ville et comment ils vivent. En plus, il décrit l'état d'âme du personnage. 6. Évolution de la littérature est le miroir de la société : Elle est le reflet de la société. Lorsqu'une société est cultivée, la littérature est cultivée. Donc, le développement de la société reflète à travers sa littérature (les romans, le théâtre...etc.). 7. Rejet de l'imitation et défense de la liberté de créature : Victor Hugo n'a pas voulu imiter les anciens. Il voit que chaque artiste peut créer des idées nouvelles. Il voit également que chaque pays a des caractères particuliers et chaque civilisation diffère de l'autre. Alors, on ne peut pas coller la société entière. Selon lui, les Français sont capables de créer un genre nouveau, de s'exprimer librement et de ne pas avoir recours à imiter les autres.