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Speaker 1: Grâce à France Inter. Le 18 20. Fabienne Synthèse.
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Fabienne : L'image d'Épinal, c'est l'Auberge espagnole de Cédric Klapisch. En sortant de ce
film, on avait tous envie de faire une année Erasmus parce que ça avait l'air trop cool. En
vérité, Erasmus, qui fête ses 35 ans, c'est bien plus que ça. Et même d'ailleurs, l'image des
étudiants qui font une année à l'étranger fausse un peu la réalité. Parce que Erasmus depuis
plus de dix ans, Erasmus plus désormais, c'est l'opportunité d'aller à l'étranger, du CAPES
jusqu'au master. On peut être Erasmus en étant apprenti, en étant écolier, en étant prof. Et
cette ouverture, elle va se poursuivre grâce à un budget. D'ailleurs, on y viendra qui grimpe
en flèche et c'est suffisamment rare pour être souligné. L'idée, c'est aussi d'aller chercher les
jeunes dans des zones défavorisées, d'aller chercher ceux qui pensent que ce n'est pas pour
eux d'aller démarcher bien au delà donc d'une année de fac à l'étranger. Si vous avez tenté
l'expérience, venez nous raconter ce que vous en avez gardé, à quoi ça vous a servi en
revenant, ce que vous en faites aujourd'hui. Parlez nous aussi de ce qui était difficile
financièrement en termes d'adaptation. Si vous hésitez à y aller, vous ou l'un de vos enfants,
on peut aussi vous aider à naviguer ce soir les écueils à éviter, les conseils à prendre avant
de partir. Comment ça marche pour les équivalences, une fois qu'on revient de son année,
de son semestre ou de ces quelques semaines? Profitez en, nous sommes là pour ça. Ce soir,
c'est le téléphone sonne et soyez les bienvenus.
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Speaker 1: Le téléphone sonne.
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Fabienne : Un 24 7000. Caroline, La première, c'est vous. Bonsoir et bienvenue.
00:01:31
Caroline: Oui, bonsoir.
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Fabienne : On vous écoute.
00:01:32
Caroline: Caroline Et bien écoutez, j'étais content d'entendre le sujet mentionner sur votre
antenne ce que je pense que j'ai fait partie des premiers réseaux Erasmus en 89 ou 90 91 et
c'est vrai qu'à l'époque c'était réservé à la fac. Enfin, je vois qu'aujourd'hui ça a évolué et
c'était extraordinaire à mon âge de pouvoir à partir de la fac créer un dossier pour partir en
Angleterre et aller étudier des langues étrangères en Angleterre, non pas forcément à
Londres, mais à Portsmouth. Et du coup c'est vrai que c'était galère pour les sous. J'avais un
père qui m'aidait un peu de loin et du coup, comme je n'avais pas tous les virements qui
arrivaient au moment où il fallait, j'ai trouvé un petit job et je vendais des chips. C'est des
boissons à la fête du de l'université où j'étudiais. Mais mon souvenir est génial. Moi j'en ai
gardé un souvenir extraordinaire d'ouverture sur les autres, de découverte de d autres. Alors
il y avait d'autres étrangers qui faisaient le programme, il y avait des Espagnols, il y avait des
Suédois, il y avait des Portugais, il y avait des. Et du coup, on apprenait tous la même chose
en venant de pays et de familles différents.
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Fabienne : Et vous, vous avez des enfants? Caroline Maintenant? Parce que le sens de ma
question, c'est est ce que du coup vous vous les envoyez quand ils auront l'âge ou s'ils ont
déjà l'âge, faire leur leur moi Erasmus?
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Caroline: Alors moi j'ai voulu faire ça, mais ma fille ne fait des études plutôt dans les métiers
d'art. D'accord, et pour l'instant elle fait que j'ai fait ça et elle y réfléchit. Elle est plutôt dans
ce qu'on appelle les diplômes des métiers d'art, donc je ne sais pas si elle peut aussi sa
filière. Aujourd'hui le DMA ça s'appelle Peux l'envoyer ailleurs pour pour faire la même
chose.
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Fabienne : Et ben écoutez, on va en profiter pour poser la question. On vous remercie,
Caroline en tout cas d'avoir partagé avec nous votre expérience. Comme vous le dites, vous
avez été sûrement parmi les premières parce que c'est 1987 le début des Erasmus, donc
vous avez un peu essuyé les plâtres. Si vous y êtes allé à la toute fin des années 80 pour
discuter ensemble jusqu'à 20 h à main à Bouquets, Denis est avec nous. Bonsoir à mon. Vous
êtes étudiante en quatrième année d'architecture. Vous avez passé la troisième en Espagne
à Valence donc grâce à Erasmus, Sébastien Thierry Et là aussi bonsoir, vous êtes le directeur
adjoint de l'agence Erasmus plus France. Il y a beaucoup de choses que je retiens dans ce
que nous dit Caroline d'abord. Juste dans l'ordre. Moi je trouve intéressant qu'elle ait été à
Portsmouth et pas à Londres. Il y a beaucoup. Vous vous avez été à Valence. Amina par
exemple. On entend beaucoup dans les témoignages des gens qui disent ne visais pas
forcément la capitale. C'est pas forcément une bonne idée de viser la capitale
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Denise: Complètement. Moi, pour la destination de l'Espagne, mon école proposait un
Erasmus dans six ou sept villes d'Espagne, dont Grenade dont Seville ont étalé par exemple
Bologne. Voilà des villes, on va dire secondaires, mais qui sont tout aussi intéressantes et
tout aussi enrichissantes. Moi j'ai été à Polytechnique par exemple, donc voilà. Donc c'était
une super expérience, c'est. Et je recommande aux gens de postuler aux écoles qui les
intéressent, aux destinations qui les intéressent, même si c'est un peu éloigné des capitales.
00:04:32
Fabienne : Oui, qu'est ce que ça apporte d'être à Valence plutôt qu'à Madrid? D'ailleurs?
Peut être que l'intégration est plus facile, non? Que les facs sont dans une autre taille, d'une
autre taille?
00:04:40
Denise: Alors l'intégration est plus facile. Et à Valence, j'ai trouvé un esprit des habitants
attachés à leur ville, plus que peut être à Madrid, qui est une ville un peu plus cosmopolite. À
Valence, j'ai trouvé vraiment les Los Valencia Noz, les gens qui vivent à Valence et j'ai trouve
en fait la culture locale que peut être je n'aurais pas trouvé à Madrid qui est une grande
ville.
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Fabienne : Vous nous raconterez beaucoup de ce que vous avez fait de cette expérience.
Sébastien Thierry Dans ce que raconte notre auditrice Caroline, elle parlait de sa fille