Nous avons limité le débat précédent aux représentations, et maintenant nous posons un nouveau problème : y a-t-il des
mouvements impulsionnels, des sentiments ou des sensations inconscients, ou est-il absurde de former de tels composés ?
Nous sommes d'avis que l'opposition entre le conscient et l'inconscient n'est pas pertinente pour la pulsion. Une pulsion ne peut
jamais être l'objet de la conscience ; Seule la représentation qui le symbolise peut l'être. De même, dans l'inconscient, la pulsion
ne peut être représentée que par la représentation. Par conséquent, lorsque nous parlons d'une pulsion inconsciente ou refoulée,
c'est uniquement à cause d'une négligence dans l'expression.
En ce qui concerne les sentiments et les sensations inconscients, nous trouvons une différence importante avec les représentations
: ces dernières persistent en tant que formations réelles dans le système ICC, tandis que les affects inconscients n'ont qu'une
possibilité de présentation, sans être pleinement développés.
En résumé, bien que dans la pratique psychanalytique on parle d'affects inconscients, la différence avec les représentations réside
dans le fait que celles-ci ont une existence plus solide dans l'inconscient que les affects.
Nous avons découvert avec un intérêt particulier que le refoulement peut inhiber l'expression de la pulsion sous forme d'affect.
Cela révèle que le système Cc contrôle normalement à la fois l'affectivité et la motilité, soulignant le rôle crucial de la répression
dans la restriction du développement de l'affect et de l'activité musculaire, et pas seulement dans la limitation de la conscience.
On peut dire, à l'inverse, que si le système Cc régit l'affectivité et la motilité, on considère que l'état psychique de l'individu est
normal. Cependant, il existe une nette différence dans leur relation avec ces deux actions de déchargement. Bien que leur contrôle
sur la motilité volontaire soit ferme, leur contrôle sur le développement de l'affect est moins solide, témoignant d'une lutte
constante entre les deux systèmes.
La pertinence du système Cc pour le détachement de l'affect et de l'action nous aide également à comprendre le rôle de la
représentation de substitution dans la formation de la maladie. Souvent, le lecteur doit attendre jusqu'à ce qu'il trouve une
représentation de substitution dans le système Cc afin de se développer en tant qu'affect. Dans ce processus, le caractère qualitatif
de l'affect est déterminé par la nature de ce substitut conscient.
De manière concise, le refoulement sépare l'affect de sa représentation, mais le processus réel implique que l'affect ne se manifeste
pas tant qu'il n'y a pas une nouvelle maternité de substitution dans le système Cc.
Explication et conclusion :
Le texte aborde la question de savoir s'il existe des mouvements, des sentiments ou des sensations pulsionnelles inconscients, en
faisant valoir que la distinction entre conscient et inconscient n'est pas pertinente pour la conduite. Il est soutenu qu'une pulsion
ne peut jamais être l'objet d'une conscience directe, mais ne peut être représentée que par une représentation symbolique. De
même, dans l'inconscient, la pulsion ne peut être représentée que par la représentation.
En ce qui concerne les sentiments et les sensations inconscients, il est souligné que, contrairement aux représentations, ils ne
persistent qu'en tant que possibilités de présentation dans le système Cc, sans être pleinement développés. Bref, bien que l'on
parle d'affects inconscients dans la pratique psychanalytique, la différence avec les représentations réside dans le fait que celles-
ci ont une existence plus solide dans l'inconscient que les affects.
Il convient de noter en particulier la découverte que le refoulement peut inhiber l'expression de la pulsion sous forme d'affect,
révélant que le système Cc contrôle normalement à la fois l'affectivité et la motilité. Cependant, il y a une différence dans leur
relation avec ces deux actions de décharge : alors que leur contrôle sur la motilité est ferme, leur contrôle sur le développement
de l'affect est moins solide, ce qui témoigne d'une lutte constante entre les deux systèmes.
On en conclut que le refoulement sépare l'affect de sa représentation, mais le processus réel implique que l'affect ne se manifeste
pas tant qu'il n'y a pas une nouvelle maternité de substitution dans le système Cc. En résumé, le texte met en évidence la relation
complexe entre pulsion, affects et représentations, ainsi que le rôle crucial du refoulement dans la régulation de la vie psychique.
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