Chapitres:
1. L’équilibre global classique
2. Offre Globale – Demande Globale
3. Inflation et chômage
Note: cours complet avec schemas, graphiques et beaucoup des exemples
Macroéconomie L2 S4
Plan détaillé du cours
Chapitre 1: L’équilibre global classique
I) Les postulats de la vision classique
A) Généralités et origines
B) Concurrence parfaite et ajustement par les prix
C) La loi de Say et la théorie monétaire classique
D) Cadre comptable et hypothèses
II) Le fonctionnement des marches
A) Le marché du travail
B) Le marché de la monnaie
C) Le marché des titres
D) Le marché des biens et services
III) L’équilibre macroéconomique
A) L’équilibre classique
B) L’influence des chocs d’offre
C) L’influence des chocs de demande
Chapitre 2 : Offre Globale – Demande Globale
Introduction
I) Cadre d’analyse et spécificités du modèle OG-DG
A) Le fonctionnement de l’économie
B) Analyse du bloc demande : détermination de la DG
C) Détermination de l’OG
II) Equilibre macroéconomique efficacité des politiques économiques
A) Equilibre macroéconomique
B) Efficacité des politiques économiques
Chapitre 3 : Inflation et chômage
Introduction
I) La portée des travaux de Philips (1958)
II) De la relation de Philips à la courbe de Philips
Conclusion
Deux Contrôles Terminales à la fin du Document pour bien vous entrainer
Note : Plusieurs exemples, schémas et graphiques sont présentes pour la meilleure compréhension
, Voir aussi mes autres publications :
Mathématiques L2 S3 (Cours Complet)
Probabilité et Statistiques L1 S2 (Cours Complet)
Probabilité et Statistiques L2 S3 (Cours Complet)
Probabilité et Statistiques L2 S4 (Cours complet)
MEG (Métier Eco-Gestion) L1 S2 - Présentation et le Dossier
Voies de Communication L2 S4 - Présentation et le dossier
, MACROECONOMIE
Chapitre 1: L’équilibre global classique
I. Les postulats de la vision classique
A. Généralités et origines
B. Concurrence parfaite et ajustement par les prix
C. La loi de Say et la théorie monétaire classique
D. Cadre comptable et hypothèses
II. Le fonctionnement des marches
A. Le marché du travail
B. Le marché de la monnaie
C. Le marché des titres
D. Le marché des biens et services
III. L’équilibre macroéconomique
A. L’équilibre classique
B. L’influence des chocs d’offre
C. L’influence des chocs de demande
I. Les postulats de la vision classique.
A. Généralités et origines
1. Les principes classiques
Les modèles classiques reposent sur 3 grands principes :
- « Main invisible » : liée à Adam Smith qui prône le laisser-faire – Laisser les agents
poursuivre leur intérêt individuel conduit à l’intérêt collectif. Toutes interventions publics est
à proscrire.
- « Loi des débouchés » - Loi de Say : L’offre crée sa propre demande (Il suffit que les
entreprises produisent). Les keynésiennes adoptent une position complètement inverse.
- Neutralité de la monnaie et dichotomie sphère réelle et monétaire : La monnaie n’est qu’un
intermédiaire des échanges. Elle ne peut être demandée pour elle-même (sert qu’à effectuer
les transactions). La monnaie est un voile jetée sur les échanges.
La monnaie n’a aucun effet sur la sphère réelle (marche de travaille et B&S). On a donc la
dichotomie sphère réelle et monétaire. Cela affecte juste les prix.
2. Le rôle du système de prix.
- Attention : « prix » au sens large représente à la fois les prix des B&S (le Niveau Général des
Prix – NGP) ; le prix du travail – salaire mais il faut distinguer Nominale/Réel ; les prix du
capital – le taux d’intérêt.
- La conception classique du marché et du système de prix : chez les classiques le marche est
le mode de coordination des agents et le système des prix joue un rôle fondamentale dans
l’ajustement de marché.
- Les rôles du système de prix : contient une information qui indique le degré de rareté
(l’importance) des ceux qui est échangées.
- Premiers auteurs a avoir eu cette intuition : Smith ; Say ; Ricardo… Les classiques qui
adhérent tout cela.
B. Concurrence parfaite et ajustement par les prix
1. Les conditions de la CPP (Concurrence Pur et Parfaite) – Monopole/duopole/Oligopole
Le marché de CPP doit vérifier 5 conditions
- Atomicité : multitude d’offreur et des demandeurs, ou aucun n’a aucun plus d’influence que
les autres.
, - Homogénéité des produits : les entreprises produisent toutes les mêmes produits. Il n’y a pas
de différenciation des produits.
- Libre entrée/sortie : aucune barrière (ni juridique ni institutionnel…) a l’entrée ou a la sortie.
- Transparence : Les informations concernant aux produits sont connus par tous.
- La mobilité des facteurs de production : Travaille et le Capitale circulent librement et
peuvent ainsi être alloués de façon efficace.
Des conditions restrictives mais qui permettent une régulation automatique de l’économie
2. Offre, demande et ajustement du marché par les prix
- Attention : « biens » au sens large
- Les déterminants de l’offre de « biens » sur un marché
- Les déterminants de la demande de « biens » sur un marché
Si les comportements des agents et les variables exogènes évaluent on va avoir le déplacement de la
courbe.
- L’ajustement du marche par les prix : A l’équilibre sur chaque marche Offre=Demande et
c’est la flexibilité des prix qui permet d’atteindre cette équilibre.
- Les conséquences de la flexibilité des prix pour les classiques : Il n’y a pas de déséquilibre
possible (on arrive toujours a l’équilibre) ; et il n’y a pas non plus des échanges involontaires
possibles.
,C. Loi de Say et théorie monétaire classique
1. La loi de Say
- Enoncé de la loi de Say : Jean-Baptiste Say (17e siècle) : « l’offre crée sa propre demande » -
Tout ce qui est produit va être acheté.
Pacte de responsabilité (Hollande) : on baisse les charges des entreprises et leur
demander de créer 1 million d’emplois.
- Implications de la loi de Say : Aucune crise de surproduction possible ; et aucune
insuffisance de la demande possible. Pour que ca fonctionne : il faut que tout les revenus
perçues soient dépensées soit en consommations soit en investissements.
- Conception classique de l’épargne : pour les classiques épargne=partie non consomme de
revenu est consacrée à l’investissement. Ajustement entre épargne et l’investissement sur le
marché des titres s’effectue grâce à la flexibilité du taux d’intérêt.
2. La théorie monétaire classique
- Conception classique de la monnaie : la « neutralité » de la monnaie. La monnaie n’est
qu’un voile jeté sur les échanges et sa seul et unique fonction est de permettre d’effectuer des
transactions, de la découle la fameuse dichotomie entre la sphère réelle (le nouveau
production/emploi) et la sphère monétaire (le niveau général des prix).
- La théorie Quantitative de la monnaie ou TQM. Elle sert a explique la relation qui existe
entre la quantité de monnaie en circulation et le NGP.
- Identité de Fisher (20e siècle) :
̅ ̅
Quantité de monnaie en circulation
NGP
Le niveau d’Activité – Constant (chez les classiques) et égale au niveau de plein emploi.
vitesse de la circulation de la monnaie (est supposée constant a court terme)
Si on augmente la quantité de monnaie en circulation on crée l’inflation, car on a ici : si M
augmente P augmente aussi.
- Une réinterprétation de la TQM par Pigou :
Demande d’encaisses réelles
D. Cadre d’analyse et hypothèses
1. Cadre d’analyse
- Soit une économie fermée avec trois types d’agents : les ménages, les entreprises, le décideur
publique (à la fois BCE et le gouvernement)
2. Les hypothèses
1) Un seul bien physique est échangé dans l’économie au prix P.
2) L’économie est statique. Par conséquent le travail est le seul facteur de production variable ;
la quantité de Capitale étant fixe a court terme.
3) Tous les prix sont flexibles
4) Tous les marches de l’économie sont parfaites c'est-à-dire CPP.
Les hypothèses 3 et 4 sont les hyp stratégiques qui permettent que l’équilibre se réalise sur
chaque marchée.
5) Les agents économiques sont rationnels et maximisateurs.
II. Le fonctionnement des marches
A. Le marché du travail
,Sur le marché de travail se rencontrent l’offre de travail des ménages et la demande de travail des
firmes. A l’équilibre, cette rencontre permet de déterminer le salaire réelle d’équilibre (prix) et
niveau d’emplois d’équilibre (quantité).
( ) ( )
( )
Remarque 1 : Ne pas confondre offre de travail (Travailleurs) et offre d’emploie, demande de travail
et demande d’emploi (entreprise).
L’offre de travail des ménages correspond à la demande d’emploi. Et la demande du travail des
firmes est l’offre d’emploi.
Remarque 2 : Le prix du travail c’est bien le salaire réel à savoir le rapport entre le salaire nominal
(W) et le Niveau Général des Prix (P) c'est-à-dire ( )
1. La demande de travail des entreprises
Concurrence pure et parfaite : on laisse faire des vertus de la main invisible. L’entreprise maximise
son profit, sa variable de décision est la quantité de travail et sa contrainte est la technologie de
production.
La technologie de production des entreprises :
Les entreprises disposent d’une fonction de production c'est-à-dire d’une relation fonctionnelle
entre la quantité de facteurs utilisées (Capital et travail) et la production obtenue. Cette
technologie de production est suppose donné et elle peut s’exprimer de facon suivant :
Or, la quantité de capital étant fixe à court terme la seule variable que l’entreprise peut
effectivement contrôler c’est la quantité de travail. Donc :
̅
Propriétés :
- La technologie de production est toujours croissante et concave. Sauf cas particuliers : la
fonction de production est une fonction croissante (sa dérivée première par rapport au travail
strictement positive) et concave (sa dérivée seconde par rapport au travail est strictement
négative). Donc :
Intérêt de ces propriétés :
, Une fonction de production croissante c’est lorsque la quantité de travail augmente, la quantité
de production obtenu augmente.
Une fonction de production concave – Lorsque toute augmentation de la quantité de travail
entraine une augmentation de la quantité de production mais cette augmentation est de plus en
plus faible.
Etapes :
(1)
(2) Effet d’une et
(3) et - La production supplémentaire obtenue
(4) donc cela veut dire : (productivité marginal de travail)
décroissante.
Exemple : Fonction de production de Cobb-Douglas
Donc Croissant
Donc Concave.
Ce propriété explique la demande de travail des firmes est une fonction décroissante du salaire
réelle. En effet, toute augmentation de la quantité de facteur travail utilisée va avoir un double effet :
1) D’une part, une augmentation de la production et donc les recettes totales obtenues.
2) D’autre part, une augmentation de cout de production qui est proportionnelle au supplément du
travail. Par conséquent, à partir d’un moment, le supplément des recettes va devenir inferieur à
l’augmentation des couts.
En termes nominal : Profit = Recettes total - coût total
En termes réels :
, Etapes :
(1) WN
(2) PY
(3) Point B :
(4) Point A : où
Comportement des entreprises
Interprétation économique : En situation de concurrence pure et parfaite (CPP), les firmes
maximisent leur profit par rapport a la quantité de travail sous contrainte de leur technologie de
production.
Mathématiquement :
s.c. avec .
A l’optimum :
D’où Condition du 1er ordre : (PmN) (salaire réel)
On a donc :
Car (Concave)
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