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Résumé complet du livre "Histoire du XXe siècle - Tome 3, De 1973 aux années 1990 : la fin du monde bipolaire" 15,49 €   Ajouter au panier

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Résumé complet du livre "Histoire du XXe siècle - Tome 3, De 1973 aux années 1990 : la fin du monde bipolaire"

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Ce document est un résumé complet du livre"Histoire du XXe siècle - Tome 3, De 1973 aux années 1990 : la fin du monde bipolaire" Il est utile à la préparation des concours aux grandes écoles de commerces en classe préparatoire HEC/ECS/ECG ainsi qu'à la préparation du concours de Scienc...

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  • 30 janvier 2021
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TrentPavanil
Chapitre 1- Une longue crise insolite


A.Le déroulement de la crise


1. Le premier choc pétrolier et la crise de 1975.


-1960 création de l’OPEP pour enrayer la dégradation des pays membres car le prix du pétrole a diminue de 40%
par rapport aux prix des produits industriels (49-70).

-des négociations sont engagées avec les majors (conférence de Caracas 70, Téhéran 71)
et aboutissent a une revalorisation de 20% du prix du baril et les pays producteurs obtiennent 55% des
bénéfices tires de la production

-à l’occasion de la guerre israélo-arabe de 73, l’OPEP utilise le pétrole comme une arme ce qui permet
d’accélérer la mutation du marché pétrolier au profit des pays producteurs. Prix du baril a été multiplié par 4
entre octobre 1973 et janvier 74. Les conséquences sont nombreuses :
-amplifie la hausse des prix dans les pays importateurs (3%)
- prélèvement évalué à 1.5% PNB de l’OCDE par l’augmentation des factures pétrolières

-une sévère récession en résulte car les pays industriels, ayant déjà adopté des mesures de rigueur pour
contenir la poussée inflationniste de 72-73, doivent réduire leurs importations de pétrole devenu trop cher.
Conséquence :
- Taux de chômage de plus de 5%(OCDE)
- baisse la demande
- contraction de l’activité industrielle
- baisse de la demande de matières premières
- augmentation de l’endettement des pays du tiers-monde


2. L’insaisissable reprise (76-79)


On remarque trois étapes :

- le prix du baril se stabilise dès 1977 et les excédents financiers de l’OPEP se recyclent dans les pays
industriels
- les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne connaissent une croissance prometteuse de 5% (75-78) et on
assiste à l’essor de NPI.
- les politiques de régulation conjoncturelles, de « stop and go » semblent capables de juguler la crise

Mais de nombreux problèmes surgissent :

- le désordre monétaire s’aggrave, malgré la volonté de rétablir des parités stables fondées sur le DTS, les
accords de la Jamaique76 officialisent la disparition de l’or comme étalon monétaire, ce qui aboutit à un
flottement généralisé des monnaies. De plus le cours du dollar s’effondre, et les pétrodollars et eurodollars
sont source d'instabilités du fait de leur forte mobilité.

- instabilité du cours des matières premières qui évolue en dents de scie
1

,3. Le tournant de 79-80 et la rechute


Ce tournant se caractérise par :

- l’interruption des livraisons iraniennes du fait de la révolution, dans le cadre d’une certaine
désorganisation (Majors en perte de vitesse, apparition de nouveaux producteurs (Mexique, GB) d’ou le
déclin relatif de l OPEP), suffit à engendrer des comportements de panique chez les operateurs qui
provoque le doublement du prix du baril en 80.

- un surplus d’inflations et prélèvement sur le PIB
- la croissance devient négative à partir de 1982
- l’inflation a deux chiffres, et chômage atteint 10%, rééditant la stagflation de 75.

Cette crise est plus inquiétante que la précédente car:

- elle est plus sévère et plus générale (pays socialistes et pays du tiers monde)
-les importateurs ont vite mis en œuvre des énergies de substitution (nucléaire), ainsi l’OPEP enregistre
une diminution de ses recettes d’ou la diminution franche du recyclage des pétrodollars.
-Les Etats-Unis adoptent en 1980 une politique monétaire restrictive assortie de taux d’intérêt très élevés,
ce qui fait monter le cours du dollar. Conséquence :

- les pays du tiers-monde ne pouvant obtenir de nouveaux prêts, et demeurant très endettes, 82
Pologne, Mexique, Argentine, Brésil se déclarent en cessation de paiements et obtiennent une
renégociation de leur dette.

 Seul le Japon et ses voisins d’Asie parviennent à maintenir une croissance annuelle de l’ordre
de 5%

B. Une crise insolite aux effets contrastés


1. La stagflation


La stagflation est la combinaison inédite de l’inflation et du chômage, et contredit l’enseignement théorique de la
courbe de Phillips qui démontre que chômage et inflation évoluait nécessairement à l’inverse l’un de l’autre.

Les pays connaissent des taux d’inflation différents, ce qui rend plus difficile les échanges

(tableau intéressant sur ralentissement croissance et hausse des prix, ralentissements de l’effort d’investissement
et gain de productivité, … où le Japon est concerné)

2. Une crise industrielle majeure, d’ou une mutation des modes de production à l’échelle planétaire.

Les Etats-Unis et l’Europe connaissent la concurrence des pays en développement et en particulier du Japon dans
les domaines de l’automobile, de la sidérurgie, de la construction navale et du textile. Il faut ajouter à cela le
déclin de l’industrie pétrochimique fortement touchée par la hausse du prix du pétrole.



3. Des économies nationales inégalement touchées

2

,- L’URSS, très grand exportateur de pétrole et de gaz naturel a tiré profit des chocs pétroliers mais ce n’est pas le
cas des autres pays de l’Est dont la dette extérieure globale triple (75-82)

- L’OPEP et plus généralement les pays exportateurs, sont largement bénéficiaires et accumulent des réserves de
dollars qu’ils recyclent.

- Les NPI : démarrage industriel du Brésil, Argentine, Inde, et des pays ateliers (niveau de salaires très bas)
d’Asie que sont la Corée du Sud (navires, sidérurgie,usines), Taiwan (textile), Hong Kong et Singapour (centres
financiers grâce à leurs situation géopolitique). Ceux –ci ont donc des taux de croissance proches 10% par an,
provoquant des délocalisations de firmes occ. EN 1980, les pays de l’OCDE ont acheté aux NPI 18% de leur
production industrielle. Conséquence :
- apparition d’un essor du commerce Sud-Sud, aux dépens du Nord

-Les PMA: globalement la dette du Tiers- monde est multipliée par plus de 6 entre 73 et 82.

- Les Etats-Unis : puissance productive reste sans égal mais détérioration de la compétitivité. La marche
pétrolière américaine demeurant coupé du marché mondial jusqu’en 81 (depuis les accords d Achnacarry27), les
hausses du baril n’ont pas eu de grandes répercussions sur les prix intérieurs. De plus la dépréciation du dollar a
favorisé les exportations, et des mesures douanières protègent les secteurs les plus fragiles. L’arrivée de Volker à
la tète de la Fed en 1979 symbolise le nouvel élan libéral.

- L’Europe occidentale: les effets des chocs pétroliers y sont fortement ressentis et la dépréciation du dollar
constitue un gène pour les exportations.
-GB: sidérurgie et automobile s’effondrent
-France : maintient son avance dans les technologies telles l’aérospatiale, le nucléaire et les
télécommunications, mais ne modernise pas ses industries vieillissantes.
- L’Allemagne fédérale constitue un pôle fort de résistance à la crise et reste un pôle majeur du commerce
international grâce à la rapide modernisation des branches qui sont traditionnellement à la base de sa
puissance industrielle (chimie, constructions mécaniques et électriques)



-Japon: les groupes nippons ont la particularité de réaliser une intégration complète des fonctions financières,
productives, commerciales. La quête attentive de l’innovation+ analyse des marchés internationaux et de leurs
perspectives d’évolutions débouche sur des options commerciales efficaces et rentables. A travers le MITI, le
Gvnt définit les grandes lignes de la stratégie éco japonaise que les entreprises appliquent avec souplesse. Cette
réussite présente un nouveau modèle de production destiné à remplacer le système fordiste de la première partie
du XXe siècle.

C. La gestion hésitante de la crise.

1. La solution « keynésienne » et ses limites

La crise n’a pas été sur le coup bien identifiée. Néanmoins les techniques pour l’endiguer se ressemblent d’un
pays à l’autre :

- indemnisation du chômage
- réduction des taux d’intérêts
- utilisation du déficit budgétaire

De 1974 à 1979, les plans de relance dans les pays sont caractérisés par le « stop and go » qui évite la dépression
généralisée, mais cela ne peut pas être une fin en soi.

3

, Redistribution Keynésienne, atout et contrainte :
- atout : apaise incontestablement les méfaits sociaux de la crise
- inconvénient : creuse les déficits tout en renforçant l’inflation

2. Une crise de mutation des structures

Les économistes ont déduit que la crise venait d’un blocage durable du système de production et de
consommation de masse (qui avait permis la grande croissance des Trente Glorieuses) :
-Dans les pays développés, la consommation croît plus lentement que par le passé à cause du
ralentissement démographique et à cause de l’endettement important des ménages.
- La production est quant à elle freiner.

Pour sortir de la crise, les solutions sont :
- moderniser les techniques de production
- restaurer la rentabilité du capital
- retour presque obligatoire au libéralisme


3. Retour en force du libéralisme


A partir de 1979, on assiste, dans presque tous les pays, à un retour en force du libéralisme. De plus, de
nouvelles stratégies économiques sont mises en place (démonstration de l’importance du rôle que joue la
monnaie dans le fonctionnement de l’économie). Ainsi les agents économiques devront adapter leurs
comportements économiques en fonction des taux d’intérêts.

Modèles des expériences néo-libérales :
- la Grande-Bretagne (avec M. Thatcher)
- les Etats-Unis (avec R. Reagan)

Les gouvernements espèrent donc endiguer la crise par :
- assainissement monétaire et financier
- libéralisation des forces du marché
-le rétablissement des marges de profit des entreprises


4. Concertation internationale mais coopération limitée


La concertation internationale a résisté à la crise (contrairement à celle des années 30). Néanmoins on n’a pas
assisté à une lutte commune contre les effets de la crise. Ainsi pendant les années 1970, le commerce
international n’est que peu touché (contrairement à la crise de 1975 où il est gravement touché). Il atteint en
1979 son plus haut niveau tant en valeur qu’en volume, pour être ensuite de nouveau touché par une rechute dans
les années 80-82.
La coopération est quant à elle moins efficace.

La crise monétaire de 1971, qui frappe durement les Etats-Unis, perturbe par suite l’environnement économique
international.




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