Athènes entre les guerres médiques et la guerre du Péloponnèse
durant la Pentekontaité (479-431)
Introduction :
Pendant cette période, Athènes a été en lutte contre les Perses, Sparte et la ligue du
Péloponnèse et ses propres alliés de la ligue de Délos lorsqu’ils se révoltaient.
Contrairement à Sparte, dont le régime politique et social était fixé au début de
l’époque classique, celui d’Athènes évolue beaucoup durant le Vème siècle.
En 508-507, Clisthène met en place une polithéia qualifié par Aristote d’isonomie,
câd une égale répartition des droits entre les citoyens.
Les institutions athéniennes au début du Vème siècle :
Les citoyens sont répartis en :
-4 classes censitaires : les pentacosiomédimnes(au moins 500 médimnes),les
hippeis(300 médimnes),les zeugites(200 médimnes),les thètes(inférieur à 200
médimnes)
-10 tribus (subdivision héréditaires du corps civique), composées chacune de 3
trittyes (ville, intérieur, côte) réunissant chacune un certain nombre de dèmes.
(nombres imposés par les réformes de Clisthène).
Les institutions :
-L’ecclésia (assemblée du peuple) : tous les citoyens majeurs.
-La boulè (conseil) :500 bouleutes tirés au sort pour un an (50 par tribu,qui sont
successivement prytanes pendant 1/10e de l’année)
-Des magistrats :10 archontes(magistrats),1 par tribut, d’abord élus puis tirés au sort
(à partir de 486, entre les 2 guerres médiques)pour un an, appartenant au 2
premières classes ;10 stratèges(un par tribu)élus pour un an parmi les
Pentacosiomédimnes (depuis 501)
-Les tribunaux : L’Aréopage, environ 200 aréopagites (anciens archontes), à vie et
l’Héliée (tribunal populaire,6000 jurés tirés au sort pour 1 an)
Bien que les citoyens aient beaucoup de pouvoir politique (Ecclèsia, boulè,
Héliée…), néanmoins l’orientation politique de la cité restait aux mains des familles
eupatrides qui avaient plus accès aux postes d’archontes, de stratèges et à
l’Aéropage.
I-La vie politique et l’évolution des institutions à Athènes de 478 à
431
A-Personnalités politiques et partis politiques
-Des rivalités qui remontent avant les guerres médiques (Clisthène et Isagoras,
plusieurs ostracismes à partir de 488.)