EXAMEN :
- FAIRE UN DEPLIANT OU AUTRE POUR LE « DOSSIER » A RENDRE. Il faut y mettre des photos, quelques
éléments bien choisis autour d’un itinéraire.
- Faire une intro sur 1 page a part pour savoir quel public on veut séduire par notre itinéraire de
découverte. Attirer les bourgeois de tours découvrir les sanitas par exemple ! ou quartier des deux lions
et tours. A qui je m’adresse ? qui je veux séduire ? Qu’est ce que je vais utiliser pour les séduire ?
- 50 minutes, 3 ou 4 QUESTIONS assez larges. Rédigez environ 2 pages ! Pas de fautes d’orthographe !!! +
Dossier (dépliant). NE PAS OUBLIER DE CITER LES DOCUMENTS ETUDIES
COMMUNICATION DES VILLES ET DES REGIONS
Services de relations internationales, de communication ou culturel où les compétences linguistiques sont
nécessaire. Les villes aujourd’hui (grandes villes) qui ont des services de communication, culturelle et
internationale sont en concurrences les unes avec les autres. Au niveau français mais aussi au niveau européen et
encore d’avantage au niveau mondial.
Les villes sont en concurrence car elles ont besoins de trouver des habitants qui vont venir s’installer. Elles
cherchent à attirer les habitants, à se développer. Elles veulent attirer des habitants qui les intéressent en
particulier. Quels sont ces habitants ?
- Les gens qui gagnent bien leurs vie qui vont consommés (cadre moyens, supérieurs, chef d’entreprise),
ceux qui vont payer des taxes des impôts.
- Les étudiants : habituer les futures cadres à se plaire là où ils ont fait leurs études.
Comment les attirer ?
- Du travail
- Des logements
- L’agrément de vie : les écoles,
- Des installations
La communication des grandes villes est donc nécessaire car puisqu’elles sont en concurrence avec les autres,
elles veulent attirer des habitants privilégiés par la vie, des consommateurs qui ont de l’argent. Ceux qui vont aller
aux spectacles, aller au restaurant, acheter des maisons, les restaurer, des gens qui vont faire marcher le
commerce. La ville va donc chercher à se rendre attractive. Comment ?
- Elle produit des supports de communication
- Elle met en place des stratégies pour que le « vivre ensemble » soit agréable. Plaisir à partager un espace
commun.
Une ville est faite de population extrêmement varié et pas seulement des cadres, étudiants etc. Elle est faite de
population de nomade, d’immigration intégré à ou en voie d’intégration etc. elle doit organiser l’articulation entre
les différents quartiers, le lien entre le centre ville et les zones périphériques. Exemple : le tramway, présenté
comme un désenclavement. La communication des villes ne se limitent pas aux panneaux d’affichage. Elles
cherchent aussi à vendre leurs images comme celle d’une marque. Exemple : « I Am Amsterdam ».
Une ville c’est quoi ?
- du bâti : le dur, le patrimonial (classé monument historique ou ce qui parle d’une mémoire ou encore
l’industriel) et du fonctionnel (architecture de commerce etc. tout ce qui permet aux habitants de mener
leurs vie au travail dans le privé). Ce qui organise la circulation, les transports (autoroute, places, parkings,
routes etc.)
- du vivant : les habitants de la ville ne ce contente pas de se supporter, de coexister mais travail ensemble
à construire la ville, à construire la vie collective, une sociabilité. Articulation public/privé. Comment faire
, pour ce qui se trouve en dehors de l’espace privé ne dérange pas l’espace privé. Et comment faire pour
que des comportements individuels ne soient pas perturbateurs pour l’espace public. Question de la
sécurité.
Comment la ville se met en scène ?
DOSSIER: choix de porter un regard personnel sur un des aspects de la vie de tours (un quartier, une réalité, son
ensemble, la vie sportive, itinéraire des tags et des graphes à tours, les grandes surfaces…) ou d’une ville autour
de tours.
la communication institutionnel des villes et des régions va chercher à montrer une image, une identité, une
personnalité de la ville qui passe par tout ce que fait la ville pour ses habitants dans tous les domaines (médical,
social, environnementale, éducatif, sécuritaire, des transports à la culture…). Cette ville en concurrence avec les
autres va piocher les éléments dont elle est la plus fière pour se valoriser. Elle veut montrer selon son style quelle
est une ville propre, écologique, animé, convivial, sécurisante et sécurisé, offre d’emploi.
Quelle valeur la ville veut mettre en évidence a travers les discours quelle tient, les images quelle montre, les
règles quelle se donne ?
Communiquer sur la ville pour ceux qui sont responsable de cette communication, ca veut dire bien avoir
réfléchie à :
- ce qu’est une ville en général
- Qu’est ce qu’elle a de spécifique, de particulier, quelles sont les traits de sa personnalité que l’on doit
mettre en évidence ?
- Dans quel but ?
- A qui s’adresse cette communication ?
COMMENTAIRES D’ARTICLES
I. LA VILLE DE HAVRE :
A. VOILE ET DEVOILEMENT DU HAVRE, LA VILLE DANS TOUS LES SENS (OUVRAGE)
Auteur : Beatrice Galinon-mélenec, professeur à l’université du Havre en science de l’information et de la
communication.
Une ville est constituée de bâtis et de gens (du vivant), c’est aussi une diversité de quartiers différents qui se
connaissent plus ou moins voir qui s’ignorent, se craignent, se méprisent (quartiers sensibles ou isolés : Sanitas à
tours). Deux-lions : longtemps un quartier isolé, puis intégré par les étudiants (population valorisante pour une
ville). Dans le même temps une ville (comme une entreprise) se doit pour se vendre comme les produits
commerciaux d’avoir une identité, si possible la plus homogène et la plus identifiable possible. c’est une identité
qu’elle doit construire en faisant des choix, en mettant en place des stratégies de développement, économiques,
urbain, d’attractivité et pour avoir une attractivité elle se doit de communiquer sur cette identité comme une
entreprise. Mais comme une entreprise elle se doit avant de communiquer à l’extérieur à tout vas sur tout les
supports elle doit d’abord la construire en interne avec ses habitants (avec le déjà là).
Exemple particulier du havre (exemple phare d’illustration de la communication des villes et régions) :
Des constantes qui sont l’implantation géographiques naturelle environnementale (aspect du paysage, climat)
tout ce avec quoi obligatoirement on doit composer. Caractéristiques du havre : la mer, le port, les docs. (quai des
brumes : film culte au havre), et tout son romantisme. Identité à la fois environnemental, géographique et
culturel. Le texte : « toute l’ambiance d’un port noyé dans le mystère » ce sur quoi le havre peut compter pour
séduire. « + de 50 films ont étés tournés au havre… » : potentiel géographique, culturel, imaginaire du havre.
Faire rêver d‘une ville, une communication qui cherche à séduire, a attirer, elle doit faire rêver. Potentiel
maritime, commercial et un climat qu’on tirera du coté des brumes du mystère. Mais tout aurait été plus simple
s’il n’y avait eu cette fracture du 05/09/1944 : bombardement important qui détruit tout le centre ville du havre.
, « traumatisme » page 67 : les allemands ont tués des civils, l’âme de la ville. ici on nous parle d’une double
destruction aussi importante pour l’avenir que tous ses morts enseveli sous les décombres qui est la disparition
de l‘âme de la ville (bâtiments, style architectural qui matérialisait l’âme de la ville). il faut reconstruire l’identité
de la ville. « âme détruite avec les traces de l’histoire » les havrais se replient sur eux même, se méfient des
nouveaux habitants, ils adoptent une attitude opposée à la communication. Or une ville pour se développer doit
pouvoir attirer des nouveaux habitants, elle doit gagner de nouveaux clients. Elle communique pour attirer, et elle
veut attirer les habitants les plus intéressants. Le havre va alors rentrer dans un recul, il va se renfermer. Son
image à été longtemps catastrophique depuis l’après-guerre.
Stratégie :
Donc > Perte d’identité car perte d’un patrimoine, d’une histoire, d’une mémoire. Le havre à perdu confiance.
Qu’est ce qu’il faut faire ?
- On reconstruit : ce n’est pas une étape de communication, étape de reconstruction tout court. Mais le
havre va être reconstruit en béton (architecture non valorisé à l’époque mais qui a trouvée ses lettres de
noblesse maintenant). Fini les briques. Page 68 : « puisqu’il y a peu, quand les touristes faisaient halte *…+
le souvenir des morts est dans le béton », August Perret est chargé de reconstruire le centre du havre : le
cœur (ce qui est beaux, ce à quoi on tient). Or ici le cœur est détruit puis reconstruit en béton. Pourtant
ce monsieur qui construit dans le béton conçoit des rues larges, longues, des appartements emplis par la
lumière.
- Reconstruction progressive de l’âme de la ville, de la confiance des habitants dans leurs villes. Page 69 :
« là ou Perret imaginais la fluidité de la circulation, les havrais voient le manque de vie… » tout est perçu à
l’inverse « Stalingrad sur mer ». le volcan : centre culturel très important : Oscar Niemeyer en 1982 donne
au havre ce bâtiment exceptionnel où la culture va être interactive, où elle va proposer à des populations
extrêmement diversifiées des spectacles. Apprivoisement de toutes les populations de la ville. le musée
donne directement sur le port : il veut former l’œil des havrais.
- Reconstruction identitaire par les intellectuel, par la culture : page 70 « les intellectuels goutant la
modernité *…+ ils attirent ceux qui veulent participer à cette démarche initiatique *…+ poétique du béton
et de s’inscrire dans un mouvement de rapport ville/urbain *…+ la ville attire les artiste contemporains
*…+ » les intellectuels jouent un rôle essentiel en faveur de la reconnaissance de la modernité. Une prise
de conscience du havre dans sa modernité. Le volcan : lieu d’expression culturel, ex : le géant de la
compagnie royal de luxe. Des spectacles de rue qui vont contribuer à redonner une identité culturelle à la
ville mais qui n’est pas largement partagé. On est au niveau des intellectuels qui jouent le rôle phare
d’entraineur. Cependant la réhabilitation reste limitée dans l’esprit des autres. 1995 : un nouveau maire,
page 71 « c’est sur ce thème de campagne : redonner aux havrais la fierté de leur ville, qu’un homme
de communication Antoine Roufenart fut élu maire de la ville du havre. L’équipe de la communication
prépara et mi en place une campagne *…+ plusieurs vagues d’affichage ont eue lieux ». on apprend que
cette campagne à été préparé par des enquêtes, d’abord cette équipe de communiquant ont écouté ce
qu’il se disait, ils ont constaté que les quartiers s’ignoraient, que les gens circulaient peu entre les
quartiers, il n’y avait donc pas d’homogénéisation, une identité ne peut pas avoir de multiples tête il faut
quelques chose de commun entre les différents quartiers pour que la ville puisse avoir une âme.
- Le premier travail est donc de créer une circulation des habitants d’un quartier à l’autre, apprendre à
s’intéresser aux uns aux autre. Comment el nouveau maire de la ville s’y est pris pour redonner une
identité à la ville ? question possible à l’examen. Page 72 : « vers la reconstruction identitaire, le rôle de
la communication ».
o les havrais doivent se regarder différemment et regarder leur ville différemment.
o Une enquête qui montre que les quartiers sont cloisonnés. Les habitants circulent peut, la
campagne veut faire évoluer els regards vers une reconnaissance mutuelle.
Deux objectifs, mais comment procéder ? La 1ère série d’affiche présente une photo et une question.
Forme de jeu. La réponse au jeu développement le sentiment d’appartenance et de fierté. Il s’agit de
photo de la ville tel que le havrais peuvent les saisir. Ils peuvent donc reconnaitre facilement les endroits.
Il fallait retrouver les endroits d’où les photos ont étés prises. Le réel, il faut retrouver le réel à partir de