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Analyse Macroéconomique cours complet

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Analyse Macroéconomique

Aperçu 4 sur 33  pages

  • 26 mars 2021
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  • 2020/2021
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jscetbon97
Analyse Macroéconomique
INTRODUCTION : Objet et méthode de la macroéconomie
♦ L’objet de la discipline
♦ La méthode
♦ Quelques repères historiques
♦ Plan général du cours

2 contrôles en TD. Examen normalement avant les vacances.
Examen = partie de calcul et partie de dissertation.


♦ L’objet de la discipline
On s’intéresse aux agrégats (ex : chômage, PIB, inflation…), des phénomènes globaux. A
long terme on s’intéresse à la croissance, ce qui peut contribuer à une hausse du PIB par
exemple et à court terme on s’intéresse aux phénomènes d’équilibre et de déséquilibre
(sur les différents marchés, par exemple phénomène d’inflation). Thomas PIKETTY est un
économiste français très connu, il fait des rétrospectives au niveau des inégalités qui ont
émergées au moment de la mondialisation, il a écrit Le capital au XXIème siècle. 2
approches en macroéconomie : approche keynésienne et approche néoclassique.
Définition : L’équilibre est une situation dans laquelle il est impossible de modifier les
variables étudiées sans détériorer la situation économique d’un agent. L’équilibre est
stable, figé. L’équilibre est un cas isolé en économie.
Equilibre veut dire que l’offre de monnaie est égale à la demande de monnaie, l’offre de
travail est égal à la demande de travail. OFFRE = DEMANDE/ question : l’équilibre est-il
obtenue par le système (lorsque les agents agissent tous librement) ou par une aide
quelconque ?

♦ La méthode
Holisme méthodologique (opposé à l’individualisme méthodologique)
Méthode hypothético-déductive ! méthode avec des hypothèses, on simplifie la vie réelle.
Exemples :
♦ Si on se met dans la peau d’un néoclassique pour savoir comment fonctionne le
marché des biens et des services, il va poser l’hypothèse de la concurrence pure et
parfaite, à partir de là il va tirer la conclusion que l’équilibre peut être obtenue en
faisant varier les prix des marchandises. Cette conclusion ne prétend plus avoir un
lien avec la réalité mais découle logiquement des hypothèses que l’on a posé
précédemment.
♦ On part de l’hypothèse que les marchés ne fonctionnent pas en situation de CPP,
l’hypothèse est que les prix sont rigides, à partir de là on tire la conclusion que les
ajustements entre offre et demande ne peuvent se faire que par le biais des
quantités.
! La cohérence ne se juge pas par rapport à la réalité.

1

,Chaque modèle comprend des relations comptables il y en a 4 types :
• Les relations comptables : Emploi = Ressources ! les dépenses de consommation
des ménages ne peuvent pas être supérieures aux revenus, aux allocations et aux
prêts bancaires des ménages. Les dépenses ne peuvent pas excéder la somme des
ressources dont on dispose. En début d’année on sait que les comptes doivent être
équilibrés à la fin.
• Les relations d’équilibres : Ici on raisonne ex-post (une fois que l’année s’est
écoulée), on dit que l’équilibre à la fin de l’année doit être observé sur les
différents marchés. (ex : on regarde s’il y a des chômeurs, s’il y en a il n’y a pas de
situation d’équilibre sur le marché du travail).
• Les relations de comportement : on pose des hypothèses sur la façon dont agisse les
ménages dans l’économie (ex : plus les ménages gagnent de l’argent plus ils
dépensent).
C = c.Y ! la consommation dépend des revenus des ménages, on simplifie leur
comportement.
• Les relations techniques : elles concernent les techniques de production, on pose
des hypothèses qui touchent l’ensemble de la production d’une économie.
P = f(K, L, PT) la production dépend du facteur travail, capital et du progrès
technique.
On va parler de variables endogènes = variables dont les valeurs peuvent être trouvées à
l’intérieur même du modèle, par exemple sur le marché du travail, le niveau de l’emploi
et le salaire réel sont des variables endogènes qui peuvent être déterminées par les
fonctions d’offre et de demande de travail.
On va parler de variables exogènes = l’offre de monnaie dans une économie (argent en
circulation) on le prend tel qu’il est déterminé par la banque centrale. En réalité c’est une
variable endogène mais ce n’est pas notre préoccupation !!!
Ces modèles peuvent être complétés par des études économétriques. C’est un outil utile
en macroéconomie car il s’agira d’adopter la méthode inductive = partir de la réalité pour
confirmer ou infirmer les propositions du modèle précédent. Exemple : hypothèse !
l’investissement est inversement corrélé au taux d’intérêt. On constate que les taux
d’intérêts sont historiquement bas mais l’investissement se porte mal donc l’hypothèse est
fausse. A-t-on oublié la prise en compte d’autre variable (endettement entreprises ?)
Corrélation = on observe l’évolution parallèle de 2 variables et par le biais de test
économétriques on nous dit lorsque la variable X augmente parallèlement la variable Y
baisse.

♦ Quelques repères historiques
On parle de macro depuis Keynes, c’est-à-dire les années 30. Avant il y avait 2 courants,
les classiques et néoclassiques.
Classique ! Question principale : Comment faire pour qu’un pays s’enrichisse ?
Auteurs classiques : 18ème à 19ème siècle.
Différence au niveau de l’époque parce que :
• Ceux qui produisaient la richesse étaient les manufactures alors qu’aujourd’hui ce
sont les firmes multinationales.


2

, • La richesse à l’époque des classiques, n’étaient pas redistribuées alors
qu’aujourd’hui, avec la constitution des états modernes, la fonction de répartition
ou redistribution des richesses est apparue.
Néoclassique ! Comment faire pour que les individus s’enrichissent ?
Leur vision du monde a montré ses limites lors de la crise de 1929 qui résulte des recettes
issues de ce courant de l’économie. Recette sur l’absence de régulation des marchés. Il a
fallu changer d’optique et c’est là qu’intervient la vision keynésienne.
La vision keynésienne consiste d’envisager un traitement d’ensemble pour l’économie.
Cette vision apparait comme un cas de figure particulier. Le courant keynésien affronte
directement les néoclassique mais sur certains points ils sont assez proches et les
néoclassique ont réalisé la synthèse néoclassique (à la fin de la 2nde Guerre Mondiale) pour
dire que le fonctionnement des marchés peut être représenté sous la forme du modèle IS-
LM qui résume le fonctionnement du marché des biens et des services et du marché du
travail en mêlant une vision issue de Keynes et des néoclassiques.
Aujourd’hui! Nouvelle école classique :
La nouvelle école classique vient critiquer toutes les politiques économiques inspirées par
le courant keynésiens (critique des politiques des 30 glorieuses).L’idée de Keynes qui est
critiquée est que pour qu’une économie marche bien à long terme, il faut que l’état
intervienne et s’endette pour financer cette intervention auprès des banques. Cette idée
est critiquée par les états des pays développés qui n’ont pas profité des périodes fast pour
rembourser leurs dettes. Il a suffit d’un choc pour que les états se rendent compte qu’ils
sont impuissant à résoudre la situation (exemple : choc pétrolier de 70’). Ils préconisent
ainsi le retrait de l’état dans l’économie. Cependant la crise de 2008 a montré les limites
de cette vision libérale du monde et revient sur l’intérêt de l’approche macroéconomique
keynésienne.
Aujourd’hui ! Nouvelles approches Keynésiennes :
Les keynésiens se sont inspirés des néoclassiques. Hypothèse centrale dans l’analyse
keynésienne : les prix sont rigides. Les keynésiens admettent alors que les prix ne sont pas
si rigides que ça et s’ajustent avec un temps de retard et ça va donner lieu à des
approches qui traitent de la théorie de la croissance.

♦ Plan général du cours




3

, CHAPITRE 1 : Deux optiques d’analyse néoclassique
et keynésienne
♦ Principales oppositions
♦ Une présentation simplifiée du circuit
♦ Le circuit keynésien : un circuit monétaire
INTRODUCTION : des cheminements différents
-Les deux n’adoptent pas les même cheminements car ils partent de questions différentes:
La démarche de l’analyse néoclassique suit le raisonnement suivant :
♦ Qu’est ce que l’échange sur le marché ? (pourquoi les marches existent? Quel est
l’intérêt de l’échange)
♦ Accroissement de l’utilité globale des biens (théorie de la valeur/utilité)
♦ Marché concurrentiel : confrontation entre offre et demande qui permet de fixer
un prix qui provisoirement satisfait tous les participants à l’échange) ! système de
prix qui assure l’équilibre, répartition efficace des ressources et permet de faire
fonctionner les mécanismes de l’équilibre
♦ Absence de chômage (ce phénomène de déséquilibre n’existe pas, et pas a long
terme —> on peut l’éradiquer en rendant le marche concurrentiel)
♦ L’Etat assure le bon fonctionnement du marché, il n’est pas là pour donner des
ordres aux entreprises ou aux individus, il garantit seulement le fait que la
concurrence puisse s’exercer dans de bonnes conditions, il est la pour supprimer les
entraves sans jouer un rôle économique au-delà de son rôle de régulation de la
concurrence, il n’a pas a être un agent actif
L’analyse keynésienne :
♦ D’où vient le chômage ? (question très concrète ‘chômage de masse des années
1930’, quelle est son origine)
♦ Les entreprises fixent leur production en fonction de la demande anticipée (mal
anticipation de la demande pour le BS)
♦ La demande réelle peut être différente de la demande anticipée
♦ Des effets multiplicateurs et accélérateurs accentuent l’instabilité (effet boule de
neige), on ne peut pas éradiquer le chômage facilement en faisant appel au marche
concurrentiel
♦ ==> L’Etat doit soutenir la demande pour assurer le plein emploi, l’Etat doit
intervenir en mettant en place des politiques économiques (monétaires,
budgétaires, fiscales,…)



1. Principales oppositions
Questions de départ et hypothèses qui diffèrent :


4

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