Ce document traite des crises économiques entre la Première guerre mondiale et la Seconde guerre mondiale. On y retrouve le fonctionnement de ces crises et les politiques associées pour y faire face dans les différents pays.
Partie 1 : Chapitre 2 : 1914 – 1945 : Economies de guerre, économies de crises et monté de l’Etat
Le chapitre expliquait ce qu’était la Pax Britannica : période où l’économie est dominée par la Grande
Bretagne qui exporte à l’étranger d’abord ses marchandises et puis ses capitaux notamment vers les
Etats-Unis et elle est tellement puissante qu’elle arrive à structurer l’économie internationale autour
la livre-sterling.
A la fin de cette période (1870-1913) et surtout au lendemain de la 1GM ce n’est plus la GB la
première puissance mondiale c’est les USA : ils vont prendre le relais de la GB devenir le pilier de
l’économie mondial mais ils deviennent un pilier dans une période marqué par l’instabilité et les
crises.
I) L’impact direct et indirect de la 1GM
Cette PGM va mettre fin brutalement à une période de prospérité économique et va la remplacer par
deux décennies de misère économique.
Pourquoi ? Car la PGM intervient sur un fond de concurrence économique très féroce et intervient
sur un fond de tension politique :
-par exemple l’envie de revanche de la France sur l’Allemagne (1870)
-jalousie entre les empires britanniques et Français,
-méfiance sur les uns et des autres sur les marines marchandes
Entre juin et septembre 1914, même si c’est l’ALL qui déclenche la guerre, toutes les nations vont
s’engouffrer dans le conflit.
Ce conflit va avoir des coûts.
A) Les coûts directs de la Guerre
Même avec le recul ces coûts sont difficiles à estimer :
-coûts important en termes de destruction matériel notamment en France
-en termes de perte humaine (10M d’hommes tués au combat)
-entre 15M et 20M d’hommes vont rentrer chez eux avec une « incapacité permanente » (à peine
1/4 vont recevoir une compensation)
-plus de 25M de soldats qui vont mourir d’épidémies (grippe espagnol) 1917-1921
De plus en plus d’hommes ne peuvent plus travailler question de la place de la femme dans le
travail.
-Capital financier détruit (emprunts russes)
La 1GM va avoir pour conséquence une diminution absolue du PIB pour les pays les plus engagés
dans la Guerre.
Le PIB Français en 1918 représente à peine 60% du PIB de 1913, pour la Russie 70%, ALL 80%
Symétriquement les USA et RU sortent dans de meilleures conditions car ils sont plus loin et
participent à l’effort de guerre : leur PIB est supérieur d’environ 14% ce n’est pas prcq on est
vainqueur de la guerre qu’on s’en sort le mieux.
2) Les effets indirects
Effets plutôt positifs sur le long terme (surtout pour les USA)
5 grands effets :
1. Qui dit guerre dit armement dit production industriel véritable dynamique de la
production industriel (sidérurgie, transport, chimie, communication).
On est sur les industries qui vont porter le cycle de Kondratiev
, 2. La production d’acier va stimuler la production industrielle : elle augmente de 50% sur les 3
premières années de guerre, l’acier de 60% (les USA qui ne rentrent pas tout de suite dans la
guerre alimentent le reste du monde)
3. La guerre va conduire va conduire à une augmentation de la demande globale/finale car il a
ce qu’on appel une demande incompressible (bien primaire) auquel se rajoute des besoins
nouveaux (armes).
4. On va assister à une croissance très rapide des dépenses publiques pour financer l’effort de
guerre qui vont être financés de deux manières : par l’impôt et la dette publique. Aux USA on
avait 3 tranches d’imposition entre 1913-18 en fonction du revenu :
1,5% pour les pauvres en 1913 22%
2,5% pour intermédiaire 35%
6% pour les riches +70%
On demande de participer à l’effort de guerre.
Une fois la guerre terminée, les taux vont redescendre lentement mais ils ne reviendront
jamais à leur niveau de départ : 8,3% basse, 14,8% intermédiaire, 23,1% riches (1929).
Ce mouvement s’appelle « l’effet de cliquet des finances publique »
5. Le poids de la dette publique dans le PIB va exploser en France, au RU et en Italie.
1913 : FRA 80% du PIB, RU 40%, Italie 80%
1918 : FRA 250% du PIB, RU 200%, Italie 150%
Conclusion sur ces effets : on estime que le conflit aurait coûté plus de 200milliards de dollar, il
est surtout l’une des causes de la grande dépression.
La PGM ne s’est pas terminé sur la victoire totale d’un camp sur un autre mais on a eu un camp
qui n’avait plus de ressources économiques pour financer son effort de guerre.
Ce que l’on voit sur cette PGM c’est que les dettes s’accumulent et elles vont venir alimenter la
crise économique qui est une crise nouvelle (car faite de chômage et inflation qui augmente un
peu partout en Europe mais pas de la même manière surtout en Allemagne.
B) La crise de 1929 : les années 30 et la 2GM
Période très agité et instable et donc on a des économies très fragiles mais ce sont des
économies qui essaient de se relancer, de redémarrer et c’est dans ce contexte que va survenir la
crise la plus grave depuis 150ans qui débute en 1929 mais le problème c’est qu’elle débute au
terme d’une décennie qui avait été une décennie de croissance continue et de dynamique
économique extraordinaire (« années folles »).
a) Les années folles/ Woring twenties / Holdene Zuanjiger : 1919-1929
Les économies vont connaitre des trajectoires différentes et un peu instable
Au lendemain de la 1GM, les grandes éco doivent reconvertir leurs industries : Armement
civile (renoncé à l’effort de guerre).
Cette reconversion touche bcp de secteurs : le textile, la sidérurgie, le matériel de transport…
L’enjeu est double : d’abord il faut absorber rapidement la main d’œuvre démobilisé (militaires
qui reviennent) et absorber aussi une demande forte de biens de consommation qui changent un
peu : ils devinent durables car pdt la guerre il y avait une épargne forcé que les ménages veulent
désormais dépenser.
Après une brève récession, la croissance devient nette à peu près partout à partir de 1922 (sauf
Allemagne 1924).
La période qui s’ouvre c’est une période remarquable au niveau des progrès économiques et
remarquable en termes de progrès sociaux : on va reconsidérer la place des femmes dans le
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