Culture générale et institutions
Introduction : Passé, présent, avenir : Modernité et
monde en crise
Autrefois nous n’étions pas modernes. La modernité est un rapport au temps. La
modernité est importante. Entre 1750 et 1850 on a inventé l’Histoire mais aussi
en tant que connaissance. Ce moment de passage à l’histoire à très bien été
étudié par Koselleck. Avant la passé était le modèle et au tournant de 1860 on a
basculé dans l’avenir, faire des projets. L’histoire est devenue un singulier
collectif qui a conduit tous les Humains à une action dans le monde.
Depuis 40 ans, on a acquis beaucoup de connaissances. Aujourd’hui beaucoup
d’historien se préoccupe de notre relation avec le passé, le présent et le futur. Si
beaucoup s’en préoccupent car quelque chose s’est cassé, avant cohésion entre
les 3 temps, du coup on ne sait plus très bien où nous en sommes.
Qu’est ce qui a changé ? On est rentré dans une société de changement et de
rompre avec la société de la tradition et celle d’histoire. 3 temporalités sont
bouleversées. La passé est artificiel, le présent a perdu toute consistance,
l’avenir connait une crise inédite.
I. Fin des grands récits et fin de l’intérêt vivant
vers le passé.
Autour de 70, le régime moderne de l’histoire a achevé sa dé-traditionalisation,
nous ne sommes plu des sociétés de tradition. Nous avons achevé la dé-
théologisassions (le temps religieux). C’est la religion qui assuré la continuité de
la connaissance collectif à travers la tradition c’est que le modèle du passé sera
la loi du futur. Les enfants feront pareils que leur parent. Elle va se fracturer avec
la révolution française, mais l’histoire avait refait comme la religion.
1800, jamais autant on a accordait du temps à l’histoire. Le passé devenait
intéressant car il nous montrait le processus qu’il fallait emprunter pour savoir
qui nous sommes. Pendant 2 siècles jusque 1970, l’histoire restait la réponse de
nos questions. Ce discours n’est plus valable aujourd’hui.
En ce qui concerne le passé on sait qu’il jouait un rôle important. Pour les
modernes (jusque 1970) le passé était important mais un fossé important : la
nation. Elle ressemblait en tout à la religion. La nation offrait des repères.
Aujourd’hui ce cadre national par en lambeau comme jamais, beaucoup de
conditions feront que la nation n’a pu beaucoup de sens. L’idée d’une histoire
commune avec un passé en commun tout cela semble évanouie. La nation n’est
plus qu’un lieu de mémoire.
Deux choses remplacent le récit national (ou récit ouvrier) : le patrimoine et la
mémoire.
Le patrimoine : si le présent n’est plus la continuité avec le passé, le passé
existe toujours avec le patrimoine. On veut conserver le passé, donc le
patrimoine du monument le plus important au plus petit. Tout se vaut c’est dés-
hiérarchisé. Ce processus opère une dés-symbolisation des signes et du passé.
On préserve en vue de l’avenir. C’est un rapport au passé mais pour l’avenir. On
garde car ça peut toujours servir pour nos enfants. Tout ce qui vie est regardée
de la façon que ça va mourir .Le Musée marche très bien. Elle est liée à l’idée de
perte, le passé est perdu, donc tout doit être sauvé. Le passé devient une
,énigme. Autrefois le moment que l’on a on vivait dedans maintenant s’en ai
devenu un musée.
Le passé est un sur-moi de honte, on a l’impression que le passé était meilleur.
Les anciens eux étaient indifférent face à leur passé. On ne gardait que ceux qui
avaient du sens.
La mémoire : depuis 80, une folie mémorielle avec le sentiment d’accélération
de l’histoire. La mémoire remplace l’histoire. La décolonisation de l’histoire est
l’apparition de toutes formes de mémoires des minorités. Ces mémoires
minoritaires ont remplacé le récit national. On a privatiser le rapport au passé,
c’est devenu individuelle. Tout est ressorti au grand jour. Le problème c’est que
pendant des siècles l’identité était assignée alors que maintenant on l’a choisi.
C’est une nouvelle relation à l’identité. On essaye de revendiquer sa propre
mémoire. La mémoire a acquis le statut de source que d’investigation généralisé.
Le problème c’est que la mémoire a pris la forme de l’humanisme
compassionnelle, on aime bien se faire passer en victime à telle point qu’ils ont
envahi les autres mémoires. On raconte « le passé mort » selon Traverso.
Maintenant on est sous l’emprise de plusieurs passés qu’on n’est pas capable de
comprendre.
Le passé nous hante, c’est une histoire subi est non pas revenu. Ce n’est plus la
littérature d’engagement c’est soit ludique, soit hantise, obsession. La mémoire
est un affect dépressif.
II. La crise de l’avenir, fin de l’histoire et avenir
apocalyptique
On ne sait pas d’où on vient donc on ne sait pas où on va. Le conservatisme : on
va restaurer un ancien modèle. Le libéralisme : idée qu’il y ait un progrès indéfini
avec un développement continuel. Le socialisme : forme révolutionnaire,
accomplir le devenir des choses. L’avenir serait meilleur que le passé que
maintenant on était devenu des acteurs historiques. L’histoire après 1789 on
avait l’impression de vivre dans l’histoire. Il fallait réconcilier la distance du
temps grâce aux discours.
Un texte analyse cette fin d’histoire Henry Lefebvre « la fin de l’histoire ». Il dit
l’histoire a donné des réponses sur des questions ultime, toutes les philosophies
de l’histoire comportaient 5 traits :
Une objectivité du processus historique : chercher les lois et les
sciences de l’histoire
L’universalité de ce processus : ce processus englobe l’ensemble
de des manifestations humaines depuis que les sociétés existent.
La continuité du processus : l’histoire continue, partout et tout le
temps à l’œuvre.
La nécessité : forme supérieur de continuité des enchainements et
l’histoire expliquerait cette continuité.
La finalité : l’histoire a toujours une fin. Mais il faut la voir de 3
manières :
- Finitude : un début et une fin
- Finalité : un destin, une destination
- Finition : l’histoire va vers un accomplissement
perfection de son parcours.
, Tous ces traits ce sont envolés aux alentours des années 70. Fukuyama a écrit un
livre avec une vision global qu’une partie ne croirait pu à l’histoire et l’autre va
prochainement en sortir. L’objet de la finitude c’est la lutte des classes, toutes les
révolutions ont eu lieu à cause de ce fléau. Alors que pour Fukuyama il n’y a pas
d’objet. Et pour Fukuyama il ne voit pas de but à l’histoire. On est incapable de
donner un sens à une crise.
Le discours apocalyptique est lui aussi omniprésent. Le futur n’apparait plus que
sous l’horizon de la catastrophe. Au 20ème siècle nous avons commencé à penser
à la fin du monde, à un monde sans Hommes. Nous vivons le temps de la fin et si
nous ne mettons pas d’obstacle ce sera la fin des temps. Pas de renouveau, la
menace est présente (Hiroshima). Le futur n’est que trop prévisible, déjà joué.
L’histoire naturel et le déclin de l’environnement s’accélère.
L’avenir ne sera pas coincé avec la fin de l’histoire, oui il y a un effacement des
images de l’avenir mais l’orientation vers l’avenir s’est multiplié, l’avenir
aujourd’hui c’est l’inconnu. On laisse l’histoire se faire, on agit pu dessus. C’est la
nature qui va sélectionner ce qui est important pour l’avenir. Pas de continuité
mais changement continuelle, en vue de l’amélioration de tout. Société stable qui
est près à changer des choses. Nous nous nourrissons au changement ce qui
nous permet de tout changer. Ces changements sont devenus intra-
générationnelle (à travers des générations). Nous avons peur de manqué à des
opportunités. Maitriser les incertitudes c’est l’argent.
Les gens réagissent mais n’agissent pas. Le marché remplace l’histoire.
Conclusion : fin des grands récits, de l’intérêt pour le passé occulté par le
patrimoine et la mémoire. Crise de l’avenir dès 1980 dans le tournent
néolibérale. Crise de l’avenir conjugué avec la fin de l’histoire, thème pas si bête
si on identifie les tenants et aboutissants. Le présent est aussi en difficulté
I. Le présent en crise
Le présent est assuré par certaines catégories comme les institutions car elles
sont solides (écoles). Et par l’espace public médiatique. L’actualité est là, le
présent agit. L’actualité assure l’unité de temps. Mais ce n’est pas suffisant pour
avoir un rapport au temps.
1. Le présentisme
C’est le temps le plus important. Vivre dans le présent, éternel, se répéter. On vie
sur l’instant. Globalement il y a un régime basé sur le futur et sur le passé, c’est
pour cela qu’il faut mettre un bémol sur les thèses de Hartog. Ca thèse est assez
obscure. Pourtant il y a des aspects pratiques (actualités, sentiments
d’accélération). On a plus l’impression que c’est de l’histoire mais que tout
évolue tout le temps.
Il y a aussi l’idée que le présent est sans fin. Du coup le présent n’est qu’un
désastre. On attend la fin du monde. Le présent serait porteur de catastrophe
ambiante.
Il existe partout des forces d’amélioration de l’humanité pour une histoire infinie.
Il est impossible d’échapper à la philosophie de l’histoire.
2 idées : sens et autonomie. Carl Lowith : le sens s’accomplie dans le temps
que si on a l’idée d’un fin de l’histoire, d’un but à atteindre. Le but est la
civilisation pour l’humanité, l’idée que des forces concours ensemble pour
l’amélioration de l’humanité.