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[SOCIOLOGIE ET ANTHROPOLOGIE DU SPORT] CM 1
Sociologie et anthropologie
du sport
La sociologie peut être définie comme la branche des sciences humaines qui cherche à
comprendre et à expliquer l'impact de la dimension sociale sur les représentations (façons de
penser) et comportements (façons d'agir) humains. Ses objets de recherche sont très variés
puisque les sociologues s'intéressent à la fois au travail, à la famille, aux média, aux relations,
aux réseaux sociaux, aux rapports de genre (hommes/femmes), aux statuts et fonctions, aux
religions, ou encore aux formes de cultures et d'ethnicités...
Les diverses théories sociologiques rendent compte des phénomènes sociaux humains sous
plusieurs angles :
Certaines mettent plutôt l'accent sur l'étude de l'impact sur un phénomène donné des
relations sociales et interactions entre individus. Par exemple : l'effet chez un individu
de l'appartenance à une catégorie socio-professionnelle dans le choix de son habitat ou
de sa pratique culturelle. Cette école s'intéresse de ce fait essentiellement à la mise en
évidence et à la compréhension des interactions entre individus, considérés par ailleurs
comme relativement rationnels. C'est en particulier le cas de l'école de l'individualisme
méthodologique.
Mais la plupart des sociologues conduisent leur réflexion en s'appuyant – consciemment
ou non – sur le paradigme selon lequel le « social » est « un quelque chose » qui existe
objectivement, de façon autonome et consistante, et ne peut être réduit à la somme
algébrique des états ou des comportements individuels. C'est en particulier le cas des
écoles dites holistes, tel que le structuralisme.
Le sport suscite cependant des réflexions « sociales »
L’un des grands arguments des promoteurs du sport est que le sport serait un moyen
de pacification sociale.
Le sport va devenir plus tard l’objet de recherches sociologiques, après 1945. Des
études sociologiques vont ainsi apparaître au sujet du sport. Le 1 er ouvrage en France
est celui de J. Dumazedier « Regard neuf sur le sport » en 1950.
On retrouve d’autres auteurs tels que M.Bouet, B. Jeu et G.Magnage...
En 1976 paraît l’ouvrage « Sociologie politique du sport » de J.M.Brohm.
En 1981 « Sport et société » de C.Pociello.
(Tableau « Etudier le sport d’un point de vue » ENT)
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Sur l’approche macrosociologique, la socio du sport va étudier par exemple la
répartition sociale d’un sport ou bien qui va voir les matches de foot à Lens comparé
à Rennes ?
Si on a une approche ethnologique on va se concentrer sur des groupes restreints
afin de voir comment fonctionne un club, une équipe,...
Si on a une approche anthropologique afin d’étudier un sport afin de voir ce qu’il
génère sur le corps,...
Ainsi la sociologie a des angles d’études très variés, et ces objets et angles variés vont
donner lieu à des interprétations des données, et en sociologie il y a 2 grands
systèmes d’explications, appelés des Paradigmes.
1. LES GRANDS PARADIGMES DE LA SOCIOLOGIE
En sociologie il va y avoir débat entre des conceptions différentes sur des
relations entre libertés des individus et les déterminants sociaux agissants sur lui.
L’individu est-il libre d’agir seulement sous son libre arbitre ou bien est-il
déterminé par son appartenance sociale ?
On peut classer les grandes théories sociologiques sur un continuum (droit de liberté
d’un individu)
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On va de « moins de libertés » à « plus de libertés »
Ceux qui pensent qu’on est déterminé sont des déterministes (ils pensent que
l’individu nait de la société, et est conditionné par la culture, l’éducation,...), les autres
des individualistes (La société nait des interactions entre individus, liberté de
raisonnement, de choix,...).
En France, la gauche est plus déterministes, la droite individualiste.
Pierre Bourdieu est celui qui a nourrit une certaine sociologie du sport.
2. LE RAPPORT NATURE-CULTURE : DÉBAT
QUOTIDIEN
La sociologie va chercher à comprendre comment la culture impacte l’individu
dans sa nature. C’est à dire qu’est ce qui relève de l’acquis et de l’inné.
o La sociologie pose la question de savoir s’il existe une nature humaine ou s’il y
a un apprentissage par rapport à ce que l’humain fait ?
o Il faut ainsi savoir comment fonctionne les gouts, les valeurs, les
comportements, traits de personnalités,...
o Est-ce strictement individuelle (génétique) ou il y a une dimension sociale à
ceci ? C’est une question très récurrente dans le domaine sportif.
o Le sport véhicule le mythe du « don », du « surhomme », génétiquement
supérieur.
o Cette question du rapport inné/acquis, nature-culture, dépasse très largement
le domaine sociologique.
Un débat plus vaste sur les parts de l’inné et de l’acquis
(Schéma ENT)
Ce que disent les généticiens aujourd’hui