Système respiratoire
1.4. La plèvre
C’est une séreuse (c’est-à-dire une enveloppe du poumon). Elle est formée de deux feuillets :
1. Feuillet int-viscral accolé au poumon et donc soumis à la force de rétraction du poumon,
il va suivre la variation du poumon. Il a toujours tendance à se rétracter vers le
haut du poumon
2. Feuillet ext-pariétal accolé au médiastin, c'est à dire à l’espace proche du cœur, accolé
au diaphragme et à la cage thoracique : il est soumis à la force de rétraction du
thorax et pas du poumon. Il va avoir tendance à s’éloigner du haut du poumon
Entre ces deux feuillets existe une cavité (la cavité pleurale) où se trouve à l'intérieur un liquide
pleural. La force de rétraction qui existe entre les deux feuillets constitue une pression ( la
pression pleurale).
Au niveau de l’accolement de ces feuillets, quand on est en respiration normale, les feuillets sont
en direction opposée et ne sont donc pas accolés (il y a une force a l’intérieur, transmise à ce
liquide et donc non accolé). Quand les feuillets sont accolés, c'est ce qu’on appelle le
pneumothorax (c'est quand on a une quantité de gaz présente dans la cavité pleurale, qui accole
ces feuillets)
La pression pleurale est la majeure partie du temps du type sub-athmosphérique, c'est à dire
inférieure a la pression atmosphérique.
Cette pression pleurale va varier selon 2 facteurs :
1. La pression pleurale varie en fonction du volume du poumon, Pour une localisée
donnée, elle est plus négative à grand volume c’est a dire a l’inspiration
2. Pour un volume donné, la pression varie en fonction de la gravité, et elle sera donc
plus négative en haut du poumon. À l’inspiration forcée, elle passe positive
Interaction plèvre-poumon
Relation inverse entre la pression pleurale et le volume alvéolaire, relation inverse aussi entre le
diamètre des bronches et le diamètre des vaisseaux.
Le gradient vertical va entraîner une relation inverse. À une pression importante, le volume
diminue, et à une faible pression, le volume augmente.
1. Mécanique ventilatoire
1.1 Lois physiques
Loi des gaz parfaits (BOYLE-MARIOTTE) : À température constante, la pression fois le
volume est une constante ; c'est à dire que toute variation de pression va engendrer une variation
de volume dans le sens opposé.
→ Les gaz s’écoulent toujours d’une zone de haute pression vers une zone de basse pression.
2 lois importantes !
-P respi exprimées/partm = Pression barométrique
À l’inspiration, les muscles inspiratoires se contractent et mobilisent donc la cage thoracique qui
augmente de volume. Par l’intermédiaire de la plèvre, le volume pulmonaire augmente, ainsi que
le volume des alvéoles. Par la loi des gaz parfaits, cette augmentation de volume induit une
, baisse de pression intra-alvéolaire qui devient alors inférieure à la pression
atmosphérique (barométrique) : par la loi d’écoulement des gaz de haute pression vers basse
pression, l’écoulement des gaz se fait donc dans le sens d’entrée d’air dans les poumons jusqu’à
ce que la pression alvéolaire devienne égale à la pression barométrique, c’est-à-dire égale à zéro.
Ce sont les forces en présence lors de l’inspiration, c'est un processus actif (force motrice
musculaire) mais il y aussi des forces de résistance qui sont de 3 types :
1. Résistance d’écoulement au niveau des voies aériennes
2. Vaincre l’élasticité propre du poumon, du système fait en sorte que le thorax du
poumon revienne en position de base en plus petit volume
3. Vaincre l’inertie du système
L’expiration est un phénomène passif, c’est l’inactivation ou le relâchement des muscles
inspiratoires qui entraîne une diminution du volume de la cage thoracique . Par l’intermédiaire de
la plèvre, il y a une diminution du volume des poumons, et donc diminution du volume des
alvéoles. Par la loi des gaz parfaits, la pression alvéolaire devient positive (supérieure a la
pression atmosphérique). L’écoulement des gaz se fait dans le sens de sortie d’air jusqu’à que la
pression alvéolaire devienne égale à la pression atmosphérique.
Les forces en présence : la force motrice est inexistante,
On retrouve les résistances des voies ariennes et l’inertie du système.
Schéma récapitulatif sur ENT
1.1 Muscles respiratoires
Le muscle principal inspiratoire est le diaphragme. Ce muscle sépare la cage thoracique de la
cavité abdominale, et est a convexité supérieure . Au niveau de ces insertions musculaires, il
s’insère au niveau du 4ème/ 5ème espace intercostal en insertion intérieure, et en insertion
supérieure cela coïncide avec la 10ème vertèbre thoracique.
Au niveau de l’innervation, c’est un muscle innervé par le nerf phrénique, c’est à dire un nerf
rachidien qui prend son origine au niveau de la 4ème 5ème vertèbre cervicale.
Au niveau de sa vascularisation, il est fortement vascularisé, c’est un muscle très vascularisé. À
titre indicatif, si on multiplie le débit cardiaque par 2, le débit musculaire par 3, et le débit est
multiplié par 6 au niveau du diaphragme
Au niveau de la consommation d’oxygène, 1% de la consommation totale d’oxygène au repos.
À l’effort, la consommation d’oxygène est multipliée par 25 et sur une VO2 il peut atteindre
30M de consommation d’oxygène par rapport à cette VO2 max.
Au niveau de sa typologie musculaire, le diaphragme est un muscle endurant, très riche en fibre I
(55%), 25% du type II a et 25% du type II b.
Au niveau de sa contraction, en ventilation normale, on va avoir un abaissement du dogme (1 a
1,7cm d’abaissement), ce qui appui sur l’abdomen et ce qui augmente le volume de la cage
thoracique.
À l’exercice maximal, cela peut aller jusqu’à 10cm donc grand volume pulmonaire.
Au niveau de son activité électrique , il faut savoir que le diaphragme se contracte de façon
progressive,( il augmente son activité pendant l’inspiration) : ce n’est pas une augmentation
maximale d’un coup. Puis au début de l’expiration, l’activité électrique va diminuer mais
persister un peu, pour disparaître totalement à la moitié de l’expiration.
Autres muscles inspiratoires :
=> Intercostaux externes : ils ont pour rôle d’élever les cotes, lorsqu’ils se contractent.
=> Muscles scalènes : situés au niveau des 5 dernières vertèbres cervicales et sur les 2 premières
cotes. Quand ils se contractent, ils élèvent les 2 cotes et élèvent la cage thoracique : élèvent le