Le Parti pris des choses
1) Auteur : Francis Ponge (1899-1988) est un poète français du XXe siècle. Il est
très indépendant à l'égard de tout mouvement littéraire et très libre vis-à-vis des
codes de la poésie.
Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes, c’est donc de la poésie. Il peut
appartenir au mouvement du surréalisme (difficile à placer) et parut en 1942, en
pleine 2nde Guerre Mondiale.
2) Thèmes : - Objets : Le cageot, La bougie, La cigarette et Les plaisirs de la porte
- Animaux : L’huître, Le mollusque, Escargots, Le papillon, Faune et
flore et La crevette
- Végétaux : Rhum des fougères, Les arbres se défont à l’intérieur d’une
sphère de brouillard, La mousse, Faune et flore (2x car 2 thèmes différents réunis en
1 poème), et Végétation
- Éléments naturels : Pluie, La fin de l’automne, Le feu, Le cycle des
saisons, Bords de mer, De l’eau, Notes pour un coquillage et Le galet
- Aliments : Les mûres, L’orange, Le pain et Le morceau de viande
- Lieux du quotidien : R, C, Seine n°, Le Restaurant Lemeunier rue de la
Chaussée d’Antin et Les trois boutiques
- Personnes : Pauvres pêcheurs Le gymnaste et La jeune mère
3) Dans Le Parti pris des choses, Ponge essaye de rendre compte d’objets
volontairement banals et simples, qu’il s’agisse d’objets quotidiens ou d’éléments de
la nature. Chacun des 32 poèmes en prose qui compose le recueil est consacré à l’un
de ces objets (voir thèmes ci-dessus).
4) Cette œuvre rentre plus dans le genre « comique » pour moi, car la simplicité des
sujets mélangés à une écriture poussée donne une lecture qui suscite la réflexion
sans qu’à la base le sujet soit sérieux.
Ajouts :
Citations + passages :
De l’eau : « Plus bas que moi, toujours plus bas que moi se trouve
l’eau. C’est toujours les yeux baissés que je la regarde. Comme le sol, comme une
partie du sol, comme une modification du sol » = J’ai choisis celle-ci car elle montre
la domination de l’Homme face aux éléments naturels : l’Homme doit baisser les
yeux pour pouvoir la voir ce qui montre l’aspect dominant de l’Homme.
La fin de l’automne : « Tout l’automne à la fin n’est plus qu’une tisane
froide » = introduit le début de l’hiver avec la notion de froid d’une boisson à la base
chaude qui refroidit avec le temps.
Le pain : « La surface du pain est merveilleuse d’abord à cause de cette
impression quasi panoramique qu’elle donne ».