Chapitre 1 : Pouvoir, domination, obéissance
INTRODUCTION :
Le politique : ensemble des régulations qui assurent le maintien de l’organisation sociale en
contraignant les individus
On a bien l’idée de contrainte, et l’idée que les individus sont amenés à agir en fonctions de
règles qui nous dépassent, et qui ne viennent pas de nous-même (cela renvoie donc aussi au
pouvoir).
Pour autant, il n’y a pas non plus de stricte équivalence. Tout pouvoir n’est pas politique : il faut
essayer d’imaginer qu’il puisse avoir du pouvoir sans politique.
La domination est un outil conceptuel, une manière de mieux poser le problème afin d’expliquer
que les individus obéissent à des ordres qui ne rencontrent pas nécessairement leur intérêt
individuel.
Quelle est la spécificité du pouvoir politique ?
Pourquoi les individus obéissent ?
Les concepts de domination, légitimité peuvent nous aider.
I. Au cœur du politique, le pouvoir
Il peut y a voir 3 approches du pouvoir
A. La notion de pouvoir
1 Le pouvoir comme attribut : l’approche substantialiste
On peut définir le pouvoir comme la capacité d’un acteur à entreprendre des action
efficace/produire les effets et conséquences qu’il recherche. Par conséquent, certains disposent
d’une certaine quantité de pouvoir, dans cette perspective, le pouvoir apparait comme un
attribut dont on dispose en quantité plus ou moins grande suivant les capacité physiques,
intellectuelles ou financière. Cela peut être lié à nos capacités personnelles (ex : quelles
capacités il faut avoir pour être un chef).
On peut donc le conquérir, l’arracher, il peut se concentrer ou à l’inverse se disperser.
Cette approche a été élaborer sous des formes sophistiqués (commence à parler du contrat
social)
D’un point de vue sociologique, elle est discutable parce qu’elle ne dit pas beaucoup de chose
sur l’origine de ce pouvoir, sur son évolution… c’est souvent expliquer que c’est expliquer par
des théories psychologiques (être intelligent).
, 2 Le pouvoir comme fonction : l’approche institutionnaliste
Cette approche associe l’exercice du pouvoir à l’occupation de certaines fonctions. On considère
comme ayant du pouvoir politique ceux ayant une fonction administrative (haut fonctionnaires),
un rôle dans l’état… la personne qui occupe ce poste détient le pouvoir associé à ce poste.
Cette approche est qualifié d’institutionnaliste parce qu’elle est fixée par les institutions, il est
donc assez facile de savoir ceux qui ont du pouvoir et ceux qui n’en n’ont pas, avec l’idée que
ceux qui possèdent ces prérogatives peuvent contraindre les gouvernant à y obéir.
3 Le pouvoir comme relation : l’approche interactionniste
Elle défini le pouvoir comme une relation entre deux personnes/collectifs. Cela part de l’idée
que pour qu’il y ait pouvoir, il faut qu’l y ait a. moins deux partis.
Cette approche du pouvoir a été beaucoup élaborer par WEBER, il est l’un des premiers à avoir
théoriser cette dimension du pouvoir
WEBER défini sociologiquement le pouvoir comme « toute chance de faire triompher, au sein
d’une relations sociale, sa propre volonté, même contre des résistances ; peu importe sur quoi
repose cette chance »
Cela a été repris par un politiste américain, Robert DAHL. Il a proposé une sorte de traduction
de l’idée de WEBER sous une forme plus formalisé qui permet de s’adapter à n’importe quel
type de situation. C’est la « capacité d’une personne A, d’obtenir d’une personne B, qu’elle fasse
quelque chose qu’elle n’aurait pas fait sans l’intervention de A. ».
C’est une relation de pouvoir asymétrique/déséquilibré, on est donc dans un rapport
inégalitaire, A a donc une capacité à contraindre B.
Dans cette approche, on prend en compte ce qu’aurait aimé faire B dans l’intervention de A, et
le fait qu’il a finalement fait ce que voulait A et non ce qu’il voulait faire au départ.
Le pouvoir est donc aussi une interaction c’est à dire que le pouvoir de A dépend de la réaction
de B, l’attitude de A comme celle de B compte pour comprendre cette relation de pouvoir. On a
l’idée que le pouvoir est une action sur d’autres actions (action de A sur l’action de B).
Ici el pouvoir est la capacité à faire faire quelque chose.
Une définition probabiliste
L’idée est que l’on considère qu’il y a des groupes sociaux/individus qui sont en relations et que
certains ont plu de chance de qu’autre de faire valoir leurs propres objectifs.
Cela signifie que :
-La position de pouvoir ne suffit pas à conclure qu’un pouvoir est exercé. Il ne suffit pas
d’occuper une position de pouvoir pour avoir du pouvoir (ex : un député seul n’exerce pas de
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