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Leçon 10
LA RELIGION
MARX : religion détourne l’homme de lui même, de la prise de conscience
Religion = aliénation, opium du peuple, justifie l’ordre social existant « les 1ers seront les derniers »
Légitime l’ordre établi, permet aux pauvres d’accepter leur sort et de ne pas se révolter, accepte
ses douleurs
Religion en opposition à la socio car elle endort la conscience + concurrence entre les 2 car socio a
vocation de remplacer la religion
A. COMTE : la science doit permettre progrès de la société donc socio = religion sans Dieu, fondé sur
la amour de l’humanité
DURKHEIM : Religion = fonction essentielle dans la société : fonction de lien social et seule la socio
peut peut-être la substituer
Interroge la relation entre les individus, la conscience collective et donc détour anthropologique
par les premières formes de sociétés religieuses, il questionne donc le fait religieux
Conception de la religion avec un Dieu transcendant = moderne car dans les formes de religion
élémentaire, pas de séparation entre nature et divin, pas de division du monde
-> Quel est donc le point commun entre toutes les religions (car pas de logique d’un Dieu
surplombant)
- Reposerait donc sur une notion de sacré/profane, des choses interdites et mises à distance
contre d’autres choses accessibles Religion sépare, distinction du sacré/profane
- Personnes qui maintiennent et permettent de transgresser cette séparation, collectivité
organisée autour de la religion, gardiens du temple
Société caché derrière la religion, avec la religion les hommes ont appris à vénérer le lien social,
société née de la religion, constituée comme une réalité distincte, en soi, à travers ces moments de
fêtes, d’effervescence collective quand les individus vénèrent qqchose qui les dépasse
Religion = fait fondamental qui précède, elle aurait sacraliser la société et le lien social en
proposant un principe supérieur de lien social pour qu’ils vivent en harmonie
Et la plupart des institutions nées de la religion (école, hôpital, etc…)
Religion = fondement même de la conscience collective, mais menacée par une conscience
individuelle qui se développe avec la division du travail il faut donc se créer une morale pour
substituer à la religion pour occuper le vide laissé par son déclin
Pas idée d’une crise mais d’un déclin, d’une disparition possible de la religion (thèse dominante
jusque dans les années 60’s, à travers le processus de sécularisation des sociétés), idée d’une perte
de la place de la religion dans la société, mais qui a laissé place à une nouvelle interprétation, la
sécularisation est « en pause » avec essor de nouveaux mouvements religieux, mais en vrai il y a une
recomposition donc difficile à saisir
I- La religion victime de la sécularisation
A- Le processus de sécularisation
Sécularisation : passage de quelque chose de sacré à une vie profane
Renvoie à l’idée qu’un certains nombre de phénomènes ont perdu leur trace religieuse, ne sont plus
dirigé par la religion (école, hôpital, etc…)
Ne sont plus des monopoles religieux, concurrence avec des institutions séculaires
, 2
La Religion est devenue une institution parmi d’autre, qui s’est spécialisée dans les questions
éthiques
A travers le processus de sécularisation, religion n’a plus la prétention à tout gérer
Avec la WW1, religion commence à perdre sa part de contrôle social
La religion ne s’impose plus socialement, devient une affaire privée, de conscience personnelle les
religions ne revendiquent plus le contrôle total, mais agissent tout de même au niveau éthique
Au sein des religions, les autorités, les croyants reconnaissent bien que la religion est une affaire
privée Concile Vatican 2, forme de révolution au sein de l’Eglise
Avant, vision très hiérarchique de l’Eglise, dans société très inégale
On présente une société plus horizontale d’individus qui appartiennent à une communauté
chrétienne, même si certains spécialisés dans le religieux
Dans toutes les grandes religions, tentatives de sécularisation interne montre que dans leur
ensemble, il faut s’adapter au monde moderne
B- La religion est-elle son propre fossoyeur ?
Mais la religion n’est-elle pas victime de sa propre tentative de modernisation
Ajd, pratique de la religion en déclin, la variable religieuse n’est pas aussi forte
Pas de questions sur la croyance mais sur la pratique
Religion qui aurait initié son processus d’affaiblissement (Peter BERGER, sociologue de la religion)
« Le christianisme serait la religion de la sortie de la religion », = la dernière religion, Marcel
GAUCHER
Religion = force émancipatrice, bien que vue comme un résidu du passé, seule force suffisamment
puissante pour ébranler la société donc il a nécessité sa transformation pour un mouvement de
sécularisation
WEBER : rationalisation du monde par la religion avec le Judaïsme antique, première religion
monothéiste, Dieu mis hors du Monde, dans une vie hors d’état d’agir sur le monde sauf par des
miracles, création d’une transcendance car monde rationnel, autonomie collective car le peuple peut
décider de son appartenance, alliance avec Dieu que l’on peut ou non respecter
Autonomie devient individuelle avec le protestantisme, choix de la fidélité à Dieu ou non ->
mouvement de désenchantement du monde, on sort du monde ou le surnaturel était partout, puis
bureaucratisation du Monde et religion victime car vue comme une force irrationnelle
Religion aurait émancipé l’individu avant d’être exclue de la sphère publique, puis un jour de la
sphère privée ?
Affaiblissement de la religion dans la société, en voie d’affaiblissement et de disparition, idée que ce
que l’on voit en Europe va se généraliser
II- Un retour du religieux ?
A- L’apparent réveil du religieux
Mais idée remise en cause dans les années 70’s avec un apparent réveil religieux :
- Aux USA dans les campus américain avec des associations religieuses, il font de la religion
autrement mais ne s’en détachent pas
CHAMPION : nébuleuse mystique hisotérique des formes religieuses avec besoin de spiritualité avec
des références importées de religions diverses qui renvoient à des formes de psycho moderne, on