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Partie 3 la compétition politique
Démocratie représentative : consiste pour les individus en âge et en droit de voter à désigner par la
voie du SU, direct ou indirect, des représentants, qui vont vouloir agir au nom des citoyens. Les
prétendants sont en concurrence pour capter les suffrages des représentés. 2 dimensions de cette
situation :
- dimension individuelle : compétition entre les candidats
- dimension collective : concurrence entre partis, tendances dans les partis et coalition de
partis.
Idée d’une concurrence réelle et parfaite
Elle connaît une très forte accélération depuis la chute du mur de Berlin. Les puissances occidentales
lie de ++ aide au dvlt à cette démocratie représentative. La légitimité des Etats à s’intégrer à la
Communauté de ++ liée à l’adoption d’un système politique démocratique.
Elle est ajd sacralisée par des discours et représentation de toute nature, discours philo, juridiques,
parfois religieux. L’investigation par la sociologie politique sur ce terrain de la compétition permet de
dévoiler qq ressorts cachés de notre système démocratique et permet donc de mettre à jour les
logiques profondes de fonctionnement du système qui ne marche pas toujours par principes
vertueux qu’on lui prête.
Les forces politiques ont besoin sans cesse d’un soutien externe (citoyens, associations, syndicats) et
c’est dans cette recherche de soutien que réside la principale différente avec les systèmes non-
représentatifs. En système démo représentatif pluraliste, les hiérarchies politiques résultent de la
capacité à cristalliser les soutiens permanents à l’extérieur. Ils ont besoin de conquérir des soutiens
externes : nb d’électeurs, nb de participants aux réunions publiques, nb militants.
Les acteurs du jeu politique poursuivent aussi des enjeux spécifiques, des intérêts particuliers qu’on
ne rencontre pas dans les autres systèmes sociaux. La politique devient un univers différencié
comme peut l’être le champ littéraire, le domaine médical.
Compétition : représentation politique en but de satisfaire besoins d’un ct nb de la population. Cette
satisfaction s’opère en hiérarchisant les demandes, voire en laissant de coté certaines demandes. La
compétition politique s’inscrirait dans un schéma global.
David EASTON – schéma
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Cela fait reposer la politique sur une base de l’économie de marché : c’set la demande qui va
formuler la nature des réponses et des actions. Boucle de rétroaction où les citoyens sont sensés
avoir une conscience claire de ce qu’ils veulent. Ce schéma occulte les activités spécifiques de
l’activité politique. Or les acteurs des systèmes politiques ont des intérêts spécifiques (individuels).
Schumpeter : analyse analogique entre le comportement des entrepreneurs sur les marchés éco et
de l’homme politique sur le marché politique. L’activité éco est d’abord orientée vers l’intérêt propre
de l’entrepreneur. Cet intérêt propre est résumé dans la recherche du profit. Cette quête de profit
passe par la satisfaction du client. Système politique un peu pareil. C’est un système concurrentiel
orienté autour de la recherche de profits spécifiques – accès aux positions politiques, emplois
électifs, emplois dans l’appareil du parti, emplois exécutifs dans l’appareil d’Etat dans collectivités
locales. JAS : la réponse aux besoins des électeurs devient un moyen et une ressource politique mais
pas une fin.
LE PERSONNEL POLITIQUE
I- Profil sociologique des élus
Comment devient-on élu ?
Formation libre et égalitaire. Chacun peut se présenter à une élection à partir du moment où il a l’âge
requis et jouit de ses droits.
Mais il y a des obstacles souvent diffus, plus larges qui ont pour effet de contrôler fortement l’accès
aux fonctions électives. Il n’y a pas véritablement de liberté. Ces filtres sont présents dans toutes les
élections et tous les partis.
Filtres institutionnels
La direction des partis politiques instaure des critères pour l’investiture des candidats. C’est
notamment vrai pour les scrutins de liste.
Il existe des lois sociologiques qui favorisent l’accès des uns aux élections et qui limitent l’action des
autres. Ces lois sont nbses. Il existe beaucoup de critères discriminants – victimes : jeunes, femmes…
La compétition politique est en partie une lutte entre les différents groupes sociaux, qui traversent et
parcourent la société. Domination politique fonctionne sur les mêmes inégalités que celles du monde
du travail – critère du genre.
Des progrès assez sensibles ont été réalisés dans la législatures 2007-1007 19% 28%
50% des députés avaient entre 40 et 60 ans sous Sarko contre 27% population totale.
Rejet par les citoyens des élites. Il y a un lien très clair entre la raréfaction des élus issus des classes
populaires à gauche et la désaffection des classes populaires pour la gauche.
Cf. chiffres – demander à Eliott
On compare les candidats aux élus : part des classes supérieures doublent
Pas de niveau de diplôme est exigé pour être éligible. Mais la majorité sont très diplômés et ce
phénomène s’est aggravé depuis 30 ans avec l’affaiblissement du PC.
Un parti pol qui recrute dans un vivier militant est tjs moins socialement sélectif qu’un parti en panne
de militants, contraint de recruter ses élus dans les élites du pays. Chez nous, l’antichambre du
pouvoir ce n’est pas la parti, c’est ++ le double passage par une grande école, par le passage dans un
cabinet ministériel, conseiller d’élu.
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Paradoxe représentation politique : phéno amplifie césure entre représentants et représentés.
Lutte entre les différentes fractions des classes supérieures – ex : lutte parlementaire
Les nbx enseignements du PC ou PS se distinguent : PS + souvent du supérieur et PC + souvnt du
secondaire
Médecin : 2nd groupe le plus représenté après les fonctions publiques. Les médecins présents dans les
partis de droite sont plus souvent des médecins spécialistes ou hospitaliers. Dans la gauche : médecin
généraliste.
II- Professionnalisation et carrières politiques
Long processus qui émerge avec le SU, et 1848.
Culture : codes de bienséance, rites, manières de réagir aux évènements, d’un vocabulaire
Appartenir à un parti politique, c’est en partager plus ou moins étroitement les idéologies politiques
c’est respecter la discipline partisane, hiérarchie.
Fonction électives = fonctions professionnalisées
Les acteurs doivent donc tirer des moyens de subsistance éco de leur activité politique, consacre la
majorité de leur temps à cette activité politique
Double dimension de la professionnalisation de la politique :
- Economique
- Culturelle, dans le sens culture de la profession
Socialisation qui s’opère dans ce milieu, élu pour tenter de se maintenir doit acquérir la culture du
milieu dans lequel il évolue, de quoi est-elle faite ?
-> Bienséance, rites, manières de réagir aux évènements, vocabulaire → culture politique qui repose
sur un savoir faire, une agilité verbale et technique qui résulte de l’expérience
Il faut acquérir ces « trucs » du métier pour faire de la politique, appartenir à un parti politique et
donc en partager +/- étroitement les références idéologiques (mais au prix d’une perte d’autonomie,
on ne peut faire de la politique comme on conduit une entreprise individuelle)
Socialisation qu’on observe dans tous les milieux pros et la socialisation politique va permettre
d’accumuler une compétence spécifique qu’il va monopoliser avec ses pairs (compétence =
manipulation, stratégie, réactions à adopter, éviter les « coups »), Ex : réaction de Hollande au
terrorisme
Ce qui uni les pros de la politique souvent + fort
→ Homogénéité culturelle au sein de la profession, comme dans chaque métier
3 grandes taches du maire :
- tache de direction administrative des services. On est le patron d’une entreprise
- intégration territoriale – rites festifs
- assurer le soutien des forces politiques qui ont élues le maire - entretenir les relations avec
syndicalistes, associations de commerçants, chauffeurs de taxis
Il doit avoir de la cohérence dans son discours. Activité relationnelle, par la communication. A travers
ça, le maire construit la cohérence de son action. Le maire doit accréditer des représentations de
scène, incarner des croyances.
Relations de moins en moins directes, dans les grandes villes. Par ailleurs, beaucoup de maires sont
très peu dispo et sont accaparés par le cumul des mandats.
La communication politique cède de la pas à la relation directe avec les citoyens.