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Economie du tourisme
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- Cergy-Pontoise (UCP)
Cours d'économie du tourisme. Complet
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Economie du tourisme international, risques et tourisme durableTable des matières
Introduction générale .............................................................................................................................2
A. Quel tourisme post-crise sanitaire ? du choc à la chute ............................................................2
B. Par ailleurs, le tourisme mondial consolide sa croissance en 2019 .......................................... 4
I. Le tourisme international et ses contexte .................................................................................... 5
A. L’état du tourisme international et ses évolutions récentes ................................................... 5
B. Le tourisme international entre désirs et contraintes.............................................................. 5
C. Un modèle touristique qui s’essouffle mais se renouvelle ...................................................... 6
D. Le tourisme, un phénomène économique traversé par de nombreuses révolutions ............ 6
II. L’industrie du Tourisme en France ................................................................................................ 7
III. Le tourisme international : son poids, enjeux et risques ........................................................ 13
A. Le tourisme international : présentation ................................................................................. 13
B. Le tourisme international et ses enjeux ................................................................................... 14
C. Le tourisme international : des risques sources de fragilités.................................................. 16
IV. Méthodologie : Analyse et Examen des risques et de leurs impacts ..................................... 17
A. Le risque touristique et ses déclinaisons ..................................................................................... 17
B. Identifier et évaluer le risque pays .............................................................................................. 18
C. L’exemple d’un risque sectoriel : le cas de la navigation arctique : quels risques pour les
navires croisiéristes ? ........................................................................................................................ 20
D. L’exemple du coût de la pandémie et de l’indemnisation des victimes : quel partage des
risques ?.............................................................................................................................................. 21
V. La question du tourisme durable comme illustration des risques induits par le développement
touristique de masse ............................................................................................................................. 21
A. Définition et délimitation du champ thématique .................................................................... 21
B. Les enjeux d’un développement durable du tourisme ........................................................... 22
C. Méthodologie : quel optimum touristique ? ............................................................................ 22
D. Illustrations et études de cas : le cas de Barcelone .................................................................23
1
,Introduction générale
A. Quel tourisme post-crise sanitaire ? du choc à la chute
Tout d’abord le choc de la nouvelle/situation, et ensuite la chute du secteur, de ses métiers et
entreprises.
Cette crise est inédite, non connue du secteur touristique, même si celui-ci a connu le terrorisme,
les catastrophe naturelle = pas de repère, pas de connaissance, on ne sait pas gérer les flux qui sont
la première cause de la transmission du virus. Elle touche aussi le tourisme d’une façon choquante
car elle a touché la moitié de l’humanité, et un confinement à 50% (empêchant tout déplacement).
Par ailleurs, la propagation de cette crise est rapide, vitesse exponentielle, et les voyageurs en sont
un vecteur important, avec les rencontres entre différentes cultures et population. Ainsi les
premières destination touristiques mondiales ce sont retrouvées privées de ces flux de voyageurs,
et donc les principales victimes touristique de la crise.
1. Les acteurs concernés
Le réseaux affectés va au-delà des acteurs directs du tourisme. Ce ne sont pas seulement les
hébergements (hôtel, camping, villages vacances, chambre d’hôte, auberge), qui est une vision
traditionnel et classique du secteur touristique, mais également les extensions lié au tourisme (bar,
restaurants, fournisseurs, acteurs des circuits de distribution, tour-opérateur, acteur de promotion,
office de tourisme). Mais les premiers acteurs touché sont les transporteurs : aérien, terrestre,
maritime. Les croisiéristes ont beaucoup souffert et ont du mal à relancer leur activité. Également,
les parcs de loisirs, les sites naturels, culturels, les lieux de fête, événementiel, thermalisme,
tourisme d’affaires, spectacles, manifestations, artisans, guide, interprète, résidence secondaire…
=> il y a donc des acteurs éloignés qui sont également victime de cette crise.
C’est l’écosystème du tourisme qui se retrouve au cœur de cette crise sanitaire.
Le taux de fonction touristique/ indicateur d’intensité touristique = le nombre de lit touristique
disponible rapporté au nombre d’habitant à l’année. Ainsi, des zones entières vivent du tourisme,
et c’est ici que l’on a le plus de conséquences sociaux-économiques. C’est une chaine de production
à la fois touristique mais par extension économique et sociale.
2. Les conséquences économiques à court et moyen terme
400 millions de touristes en moins depuis mars ce qui correspond à 5 ans cumulé, mais aussi en
termes d’arrivé avec 30% de moins. C’est l’Europe qui a le plus souffert de la crise, et le tourisme est
le secteur qui à le plus souffert de cette crise. C’est pourquoi les Etats sont sollicité pour inclure le
tourisme comme une priorité, pour le redresser puisqu’il rapporte beaucoup et qui bénéficie d’un
réseau important économique et social.
D’après les dernières données, le tourisme en 2019 a atteint des records 1,5 milliards de touristes
avec une évolution de 6% entre 2018 et 2019, ce qui montre que jusqu’à la veille de la crise c’est l’un
des secteur les plus dynamique, moteur pour l’économie mondial, et le moteur de développement
de certaines zones géographiques. Les prospections indiquent que ce secteur va continuer
d’évoluer, notamment grâce à l’évolution d’une classe moyenne en Chine.
A ce jour, on ne peut pas savoir ce qu’il en sera de la progression du tourisme mondiale. Cependant,
il y a une prise de conscience concernant le tourisme domestiques : des acteurs du tourisme des
hébergement en France a été sauvé (tourisme de proximité). Mais malheureusement, lorsqu’il
s’agit du tourisme locale, les statistiques ne sont pas fiables car il est difficile de les quantifier.
2
, Aussi il ne suffit pas de compter les voyageurs, mais de compter leur nuit et comptabiliser leurs
dépenses. La France est dans ce cas la moins bien classées, mais elle est loin d’être la destination
où l’on dépense le plus et où l’on à la plus de nuitée.
3. Les conséquences sur l’emploi
La complexité des réseaux du tourisme nous empêche de comptabiliser le nombre d’emploi liés au
secteur touristique. L’activité touristique génère des effets économique direct ou indirect,
chiffrable en termes de recette, mais aussi des effets induits par la mobilisation d’acteurs plus ou
moins secondaire, locaux, légaux, officiels, ce qui complique les statistiques. Conséquences
économique et sociale difficiles à chiffrer. Tous ces éléments sont difficiles à rassembler en un seul
indicateur.
Les pouvoir publiques ce sont impliqué dans le tourisme, et l’Etat a proposer des plans stratégiques,
des mesures, des droits particuliers pour sauver le tourisme. Ces actions sont d’abord destinées à
préserver la survie de ce secteur, mais aussi pour déclencher un effort de sortit de crise et peut-
être une opportunité pour permettre de changer de modèle de tourisme.
4. Les scénarios globaux à venir
Les touristes ce sont mobilisés dans le tourisme locale, en voyageant à proximité. Le désir de
voyages et d’exploration est resté intact, et la population aspire à quitter leur univers quotidien
pour s’amuser, se reposer, se divertir… la question du voyage et du tourisme, de la traversé des
territoires reste encore intact. Besoin de sécurité, protection, mais le secteur touristique ne peut
pas y remédier, et l’activité à besoin de modèle, d’exemples, d’initiatives, pour nous inciter à
repartir en voyage. La confiance, la liberté de circulation, vont nous guider pour nous repositionner
dans le tourisme de demain.
*Scénarios :
-Un tourisme réduit à la proximité = arrêt du tourisme international, contraint dans l’espace, pas
de dépaysement, contrôlé, surveillé + les pouvoirs publics sont des acteurs principaux. Les petites
entreprises ont eu du mal à se relever de cette crise car elle n’était pas prête et préparer à y faire
face. Par ailleurs, el tourisme d’affaire à du mal à rebondir à cause de nombreuses réglementation.
Les transports scolaires sont les seuls à avoir continuer de fonctionner après et pendant la crise.
Mais de nombreux acteurs dans les colonies de vacances sont en difficultés, et l’on voit apparaitre
des acteurs qui viennent en aident à ses organismes. De nombreux territoires et département à
vocation touristiques, subissent ainsi une disparition massive des commerce de proximité, avec la
fermeture de certains services liés ou non au tourisme, à l’exception des zones de parcs naturels
où les contraintes sanitaires sont plus facilement respectées.
-Un tourisme domestiqué (France) = fonctionnera seulement si la crise dure sur le long terme, mais
tous les pays ne parviendront pas à appliquer cette stratégie. Un tourisme dans les pays limitrophes
avec des voyages uniquement en voiture, sécurisé, respectant les règles sanitaires, ce qui a sauver
les entreprise de location de voitures. Les restaurants ce retrouvent souvent en difficultés car leur
principales clientèle est étrangère et non de proximité.
-Un tourisme qui suit l’évolution des règles sanitaires = les enfants retrouvent les camping de
proximité, les séjours sont courts mais pédagogique et scolaire. C’est un tourisme agile, une
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