Nom
Prénom
Université de Strasbourg
Master 2 Mondes Anglophones
Date
Rapport de Stage
Observation au Collège (nom) / (ville)
Janvier – Février (année)
Tutrice : Christine S.
, REMERCIEMENTS
Je tiens à adresser mes remerciements sincères en premier au Collège de (ville) qui
a su m’accueillir dans des conditions très confortables.
Mes remerciements vont ensuite tout naturellement à Mme S., qui n’a cessé de
m’apporter des conseils précieux tout au long de mon stage en rectifiant mes erreurs
qu’elles soient d’ordre didactiques ou non. Son aide me fût largement précieuse et
m’a considérablement aidé à m’améliorer sur tous les plans et les niveaux et a fait de
moi un meilleur futur enseignant.
Je remercie également chaque professeur, chaque personnel du collège, qui par leur
bienveillance et leur bon conseil m’ont fait aimé le métier de professeur et m’ont
donné à goût à me perfectionner pour cette profession.
Mes remerciements s’adressent également à chaque élève de chaque classe
auxquelles j’ai pu enseigner. Chaque élève à part entière pour leur volonté, leur
personnalité, leur envie d’apprendre et leur chaleur tout au long de mon stage.
En dernier lieu, je tiens à ne pas oublier de remercier l’IUFM ainsi que tous mes
formateurs pédagogiques qui m’ont donné goût à cette profession ainsi que les outils
nécessaires pour que ce stage se déroule dans des conditions favorables.
, MODALITES DU STAGE
Lieu du stage :
COLLEGE (nom) – (ville)
Durée de stage :
4 semaines à raison de 7-8h par semaine.
Classes enseignées :
5ème LV1
3ème LV1
3ème BILANGUE
Afin de commencer au mieux ce rapport, je vais débuter par une description
succincte des lieux dans lesquels j’ai été affecté. Je tiens à rappeler cependant les
conditions très défavorables de mon affectation. En effet, en cette deuxième année
de stage, j’ai été affecté dans une ville très éloignée de mon lieu d’habitat (je rappelle
que l’année dernière j’avais été affecté à Colmar, mais par chance mon frère y
habitait) c’est-à-dire Rosheim. Mais la distance n’est pas le point qui me causa le
plus de tort. J’ai fait part à l’inspectrice en charge des affectations de ma situation
sociale précaire et la nécessité particulière que j’avais d’être affecté sur Strasbourg
afin de limiter mes dépenses. Mais cela fût trop tard pour moi, malheureusement. J’ai
donc dû payer à raison de trois fois par semaine des déplacements en train ainsi que
des repas pour chaque déplacement alors que je n’en avais pas les moyens. Je suis
un élève boursier à seulement échelon 2 et ces revenus seuls, puisque je n’en
perçois pas d’autre, ne suffisaient pas à subvenir à mes besoins personnels.
Ceci dit, en ce qui concerne mon établissement, je fus très ravi de voir que c’était un
établissement assez neuf avec des équipements pour presque chaque salle ainsi
qu’une salle de sport complètement rénovée. Le collège est très chaleureux et très
plaisant, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur. Il est géographiquement à un
point stratégique car il n’est ni loin du centre-ville, ni loin de la gare (quinze minutes à
pied pour chaque environ) et il est en plus de cela très bien desservi.
,Chaque personne parmi le personnel, enseignant ou non, m’a très bien accueilli au
sein de l’enceinte et a essayé au mieux de me mettre le plus à l’aise possible. Les
enseignants ont été très à l’écoute et ont aidé de me donner des conseils du mieux
qu’ils le pouvaient et ce, qu’ils soient enseignants d’anglais ou non, ce qui m’a
beaucoup plu en tant que stagiaire.
Mon premier jour de stage n’a été pas tout à fait exceptionnel dans le sens littéral du
terme et cela pour des raisons assez spéciales. Mes premières heures de cours ont
été perturbé par les conditions météorologiques et la neige avait pris le dessus sur
toute la ville ! Résultats : Toutes les lignes de bus du 67 ont été suspendu et presque
un tiers des élèves de tout le collège voire plus ont été absent les deux premiers
jours de la semaine. J’ai donc été confronté à une première situation insolite pour un
stagiaire : celle où la majorité des élèves sont absents mais où il faut tout de même
assurer un cours. Je tiens tout de même à rappeler que mes premières heures de
stages n’ont été qu’observation rigoureuse et méthodique de ma tutrice et de sa
pédagogie afin de m’imprégner au mieux des classes et des méthodes de travails
sur place.
C’est assez rare d’avoir ce genre de situations mais je pense qu’il s’agit tout de
même d’un entrainement tout autant qu’efficace qu’être devant une classe avec des
cours très bien préparés, car cela poussera d’autant plus le professeur à faire preuve
de créativité dans son cours et à pouvoir gérer une situation pour le moins…
inattendue.
Comme je l’ai rappelé dans mes modalités de stage, les classes qui m’ont été
confiées furent au nombre de trois : une classe de 5ème LV1, et deux classes de 3ème,
une LV1 et une BILANGUE. Il a été enrichissant de voir que les trois classes avaient
des niveaux tout à fait différents mais que chacune d’entre elles avait un fort potentiel
d’apprentissage.
Le collège n’étant pas un collège classé ZEP je n’ai pas eu de cas particuliers ou
isolés d’élèves avec des comportements difficiles (en espérant ne pas tomber dans
le préjugé bien sûr …) même si certains élèves, comme partout, ont voulu imposer
leurs visions des choses et leurs caractères. Pour ma part, j’ai de suite imposé
rigueur dans ma classe et montré que je n’allais tolérer nulle insulte, nulle dispute, ni
des propos futiles ou des moqueries entre élèves dans ma classe. J’ai de suite
imposé ces règles afin que les élèves sachent dès le début à qui ils avaient à faire et
cela pour éviter de tomber dans le jeu de « tester le nouveau prof ».
Cette méthodologie de rigueur n’est pas nouvelle personnellement j’ai toujours fait de
la sorte avec toutes mes classes depuis mes premières expériences (même si à ma
toute première expérience mon excès de sourire et de gentillesse s’est vite fait
ressentir lors de la discipline...) et cela a marché à merveille. En espérant que cela
soit toujours le cas ! Ce côté « ferme », que je tiens à différencier du terme « dur »
, dont je fais parfaitement la distinction, n’est pas sans être accompagné du terme
« bienveillant » si je puis dire. J’ai toujours essayé de trouver un juste milieu dans ma
pédagogie avec les élèves afin de ne jamais tomber dans l’extrémisme ou le laxisme.
J’ai donc alterné entre fermeté et bienveillance, sérieux et folie, réprimande et
encouragement. Inutile de dire que les encouragements l’ont largement emporté sur
les réprimandes, même si ces dernières étaient souvent de rigueur ! Pour l’ordre
d’idées, la classe avec lequel j’ai eu le plus de problèmes dans la discipline ou plutôt
dans le fait de garder la classe le plus calme possible était la classe de 5 ème.
Adolescence ou âge de folie je présume… Ces derniers étaient néanmoins très
motivés dans l’apprentissage (pour la moitié de la classe) et d’autres étaient vraiment
là par simple obligation. Certaines heures de cours ont donc été parfois axée sur de
la discipline presque entièrement ou le cours ne pouvait avancer.
Dans la méthodologie que j’adoptais je n’ai quasiment jamais pris le carnet d’un
élève. Peut-être une fois dans tout mon stage. J’ai préféré être clair et exigeant quant
à mes attentes de leur part en leur accordant donc subséquemment ma confiance.
Quand il fallait réprimander je n’hésitais pas à le faire de telle sorte à ce qu’ils
comprennent que je ne tolérais pas quelconque débordement de leurs parts. Mon
côté ferme et chaleureux à la fois a fait comprendre à tous les élèves dans toutes les
classes que l’on pouvait prendre du très bon temps en salle de cours tant que les
limites et règles de bienséance n’étaient pas transgressées.
Par opposé, la classe avec qui j’ai eu le moins de difficulté dans la discipline ou le
rappel à l’ordre était la classe de 3 ème BILANGUE. Une classe dont chaque
professeur rêve ! Des élèves assidus, concentrés, motivés, chaleureux, expressifs,
intéressés et intéressants et un niveau fort qui m’a permis de travailler beaucoup de
choses avec eux et d’avancer de manière naturelle, sans rencontrer trop de
difficultés. Quant à la classe de 3ème LV1, elle était très bien également et la fermeté
n’était pas vraiment de rigueur sauf avec quelques élèves perturbateurs mais le
niveau restait assez fort et donc je pouvais accepter que parfois il y ait des moments
de « détente » encore une fois tant que ces derniers ne transgressaient pas les
règles que j’avais au préalable instaurées.
La gestion de classe n’a donc pas été un problème ou une difficulté majeure. Encore
une fois, j’ai pour habitude d’instaurer des règles strictes et fermes dès le départ (et
par la suite petit à petit lâcher du lest avec les élèves) afin d’éviter les complications
majeures et le collège où j’étais n’était pas réputé pour être difficile, bien au
contraire. Le fait que je sois un homme n’a pas été sans répercussion non plus je
pense. Tous les professeurs d’anglais dans le collège sont des femmes et cela a
sûrement du jouer en ma faveur je suppose.