Introduction à la psychologie clinique de l'ado...
Tous les documents sur ce sujet (2)
Vendeur
S'abonner
lmunige
Aperçu du contenu
Résumé des lectures obligatoires :
Lecture 1 – cours 2 : La santé des adolescents en Suisse (Michaud, Ambresin) :
Cinq domaines de préoccupation pour la santé des adolescents :
1. Les problèmes de santé mentale
Augmentation des conduites antisociales, dépression, anxiété et dysfonctions alimentaires.
1/5 adolescent se sent déprimé une fois par semaine
¼ adolescent nerveux ou stressé
90-95% s’estiment en bonne santé
50% des filles et 35% des garçons ont pris, le mois précédent l’enquête, un médicament
contre les maux de tête/de ventre, le stress ou l’insomnie.
2. La violence non intentionnelle et intentionnelle
3. Les affections chroniques (troubles alimentaires y compris)
10% des adolescents souffrent d’une affection chronique.
Augmentation de la prévalence d’obésité/de surpoids (chiffres dans la moyenne
européenne)
Baisse de la confiance et de l’amour pour son corps
4. Émergence de la sexualité
Pas que grossesse involontaire ou IST important.
5. Mauvais usage des drogues légales et illégales
Pas d’augmentation globale pour le tabac ou l’alcool, mais l’âge de consommation diminue.
Problème : pas de contrôle sur les boissons, coma éthylique, conduite sexuelle à risque, etc.
Cannabis : problématique quand c’est souvent et pour « fuir les problèmes » : 43% des filles,
28% des garçons.
Programme pour aider les jeunes « services amis des jeunes ». Cinq domaines :
- La provision de soins Équitable pour tous les adolescents
- L’Accessibilité au service de soin incluant l’accès géographique, les heures d’ouvertures, un lieu non
stigmatisant
- L’Acceptabilité des soins pour les adolescents en fournissant des soins centrés sur le patient
- La provision de soins Appropriés aux besoins des adolescents impliquant des relais avec le réseau
dans lequel évolue l’adolescent
- La provision de soin Efficace impliquant un personnel qualifié, du matériel à jour et l’application
d’une médecine basée sur l’évidence.
Dès 15 ans, le taux de mortalité augmente ; surtout chez les garçons (3-4x + que les filles), liées à des morts
violentes (accident, suicide, abus de drogue…)
Pour améliorer la vie des adolescents, il ne faut pas juste communiquer les risques et les conséquences,
mais les rendre actifs et rendre l’environnement plus sûr et plus éducatif. Par exemple : travaux en groupe,
groupe de paroles, instruction des « life skills », prévention publicitaire et maitrise des mass médias,
promouvoir l’accès à des produits sains (interdire les boissons sucrées), …
Lecture 2 – cours 3 : Traité de psychopathologie clinique et thérapeutique de
l’adolescent (Chabrol, 2011) :
15-20% des adolescents ont des troubles psychiatriques suffisamment sévères pour nécessiter un
traitement ; mais causes inconnues ou non-traités (« épidémie silencieuse »).
les troubles « mineurs » peuvent se décliner en troubles plus important à l’âge adulte.
- Continuité homotypique : persistance du même diagnostic pendant plusieurs temps du suivi.
Observé pour tous les troubles, sauf les phobies spécifiques.
o Troubles plus élevés : trouble panique, psychose, tics verbaux, énurésie et encoprésie et les
troubles liés aux substances psychoactives. + chez les filles.
o Dépression, trouble anxieux généralisé et phobie social risques + élevés chez les filles.
, - Continuité hétérotypique : diagnostics différents donnés aux évaluations successives. Soit parce
que le trouble a différentes manifestations selon les âges, soit parce que dans le courant de sa vie,
l’adolescent (maintenant jeune adulte) a différents troubles.
o Dépression et troubles anxieux moins forts mais quand même significatifs.
o Troubles anxieux prédisent la prise de substances psychoactives, ce n’est pas le cas pour la
dépression.
o Troubles de l’attention/hyperactivité prédisent le trouble oppositionnel (mais pas trouble
des conduites).
o Continuité hétérotypique plus forte chez les filles (ce qui voudrait dire que la classification
du DSM-IV convient mieux aux profils développementaux des garçons).
Étude de Costello et al., 2003 : les enfants avec un antécédent de trouble psychiatrique ont un risque 3x
plus élevé d’avoir un diagnostic psychiatrique dans le futur risque + élevé chez les filles.
Il manque des études qualitatives sur la psychopathologie de l’adolescent, il faudrait des études de cas
d’approche intégrative ou des études avec des approches plus qualitatives (sur des échantillons de sujets).
Les études ont tardé parce que pendant trop longtemps on a considéré que les troubles étaient dus à la
« crise de l’adolescence », composée de « conflits maturatifs », nécessaires au développement. Il faut
distinguer la crise développementale positive et la déviance du développement, qui peut se terminer en
grave problème psychopathologique.
Outils :
CIM-10 et DSM-IV/V.
Axes du DSM-IV :
1. Troubles cliniques
2. Troubles de la personnalité et retard mental
3. Troubles physiques associés
4. Problèmes psychosociaux ou environnementaux
5. Évaluation globale du niveau de fonctionnement social et relationnel et échelle de fonctionnement
défensif
Axes/subdivisions du CIM-10 :
1. Relations intrafamiliales anormales
2. Handicaps ou troubles mentaux familiaux
3. Troubles de la communication intrafamiliale
4. Événement de vie
5. Stress sociaux
les études de fidélité et validité semblent montrer que ces outils ne sont pas suffisants pour
l’adolescence !
intérêt plus particulier pour les troubles et les problématiques rencontrées, alors qu’on doit aussi
s’intéresser aux aspects sains du patient.
les outils diagnostics sont + construits sur une base individuelle, et pas sur des études
développementales (pas sur des données qui concernent des adolescents, donc ce n’est pas la bonne
représentativité).
Les entretiens semi-structurés sont plus efficaces pour dresser la symptomatologie de l’adolescent,
contrairement à des entretiens libres ou les psychologues sont jugés trop silencieux. Il faut aussi une
relation de confiance pour que l’adolescent parle plus facilement.
attention : le psychologue ne doit pas que s’intéresser aux symptômes, il doit s’intéresser au patient (=
alliance/relation thérapeutique).
Les avantages d'acheter des résumés chez Stuvia:
Qualité garantie par les avis des clients
Les clients de Stuvia ont évalués plus de 700 000 résumés. C'est comme ça que vous savez que vous achetez les meilleurs documents.
L’achat facile et rapide
Vous pouvez payer rapidement avec iDeal, carte de crédit ou Stuvia-crédit pour les résumés. Il n'y a pas d'adhésion nécessaire.
Focus sur l’essentiel
Vos camarades écrivent eux-mêmes les notes d’étude, c’est pourquoi les documents sont toujours fiables et à jour. Cela garantit que vous arrivez rapidement au coeur du matériel.
Foire aux questions
Qu'est-ce que j'obtiens en achetant ce document ?
Vous obtenez un PDF, disponible immédiatement après votre achat. Le document acheté est accessible à tout moment, n'importe où et indéfiniment via votre profil.
Garantie de remboursement : comment ça marche ?
Notre garantie de satisfaction garantit que vous trouverez toujours un document d'étude qui vous convient. Vous remplissez un formulaire et notre équipe du service client s'occupe du reste.
Auprès de qui est-ce que j'achète ce résumé ?
Stuvia est une place de marché. Alors, vous n'achetez donc pas ce document chez nous, mais auprès du vendeur lmunige. Stuvia facilite les paiements au vendeur.
Est-ce que j'aurai un abonnement?
Non, vous n'achetez ce résumé que pour 7,49 €. Vous n'êtes lié à rien après votre achat.