Lecture analytique 2 ; Princesses de Clèves
Amorce : Le roman est un genre littéraire aux formes multiples qui permet d’explorer le
monde et la psychologie des personnages
Introduction : Le 17ème fait de la littérature l’espace privilégiés d’une réflexion sur les
valeurs et les comportements. La Princesses de Clèves est publiée en 1678. Il s’agit du 1er
roman psychologie. Le récit met en scène une jeune femme vertueuse confrontés aux
tourments de la passion amoureuse. Ici nous sommes à un moment clé. Il s’agit du moment
où Monsieur de Nemours espionne la Princesse de Clèves de façon discrète. Or dans quelle
mesure l’héroïne est-elle idéalisée ?
1er mouvement : Un contexte de plan de bataille (L1-8)
2ème mouvement : Le troubles des passions (L8-28)
1er mouvement :
-Contexte : La nuit ; moment intime, de solitude, de calme, moment amoureux, érotique, la
nuit représente le désordre des passions par l’opposition à la clarté du jour
Où ? dans une maison de campagne de la princesse, Nemours observe la jeune femme sans
être vue par elle, intimité, absence de dialogues, le lecteur se focalisent sur les faits et gestes
des personnages
-L1 « jardin » = lieux idyllique, scène merveilleuse (rêve)
-L1-2 emboitement de subordonnées, description précise, Nemours organise pas à pas son
plan de bataille
-L2 « il pourrait » = conditionnel présent Hypothèse, Nemours s’imagine
-CL de l’obstacle « palissades fort hautes » + « difficile » + « en se glissant le long des
palissades », c’est une conquête compliquée
-Indice spatiaux ; « jardin », « le lieu » où il pourrait passer », « palissades fort hautes », « ce
jardin », « dans le cabinet », « il se rangea derrière une des fenêtres », « un lit de repos », ref
nombreuses et précises, la scène théâtralisée, les indications de lieu correspondent à des
didascalies, mise en scène de la rencontre amoureuse
Il n’y a que la palissades qui séparent le fantasme de Nemours et de la Princesses de Clèves.
La scène entièrement muette, comme une pièce de théâtre (Nemours = spectateur, Clèves =
personnage)
2ème mouvement : Vocabulaire sensoriel :
Vue : « il le vit », « il la vit », « il vit », « voir », « la voir sans qu’elle sût qu’il la voyait »,
« vue », répétition du verbe voir, Nemours espionne, admire (étymologie = ad-mirare
=regarder vers), amour courtois (supériorité de la femme)
L’ouïe : « pour écouter », « entendrait »