Dissertation
Analyse de pratique professionnelle - le refus de soin ESI L2
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Analyse de pratique professionnelle sur le refus de soin écrit en licence 2 infirmier
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Aperçu du contenu
Analyse de pratique professionnelleIntroduction (page 2)
Plan
I) Description de la situation (page 2)
II) Questionnement (page 3)
III) Objet de recherche (page 3)
IV) Carte conceptuelle (page 4-5)
V) Exercice professionnel
a) Le métier d’infirmier (page 5)
b) Responsabilité et devoir infirmier (page 5-6)
c) Ethique et déontologie (page 6-7)
VI) Le refus de soin
a) Législation (page 7-8)
b) Le refus de soin (page 8-9)
c) Les différents moyens de communication (page 9-10)
Conclusion (page 10)
Bibliographie (page 11)
Introduction :
, L’hôpital est un lieu où sont prodigués des soins dans le but de rétablir la santé
mais les soignants sont quelques fois confrontés au refus de soin par les patients.
Certaines pathologies comme ici, les troubles cognitifs, engendrent un refus. J’ai
donc été amené à une réflexion sur la prise en charge et la gestion du refus de
soin d’une personne atteinte de troubles cognitifs. Je vais tout d’abord d’écrire
une situation vécu en stage, ensuite aborder l’exercice et le devoir de la
profession d’infirmier(e) et enfin je vais parler du refus de soin et les moyens à
mettre en œuvre pour l’éviter.
I) Description de la situation
Etudiante en deuxième année, j’effectue mon stage dans un service de
gynécologie obstétrique. Pendant ma deuxième semaine de stage, une patiente
de 91 ans présentant des troubles cognitifs (troubles du langage, trouble du
comportement,…) est hospitalisée dans notre service suite à une intervention
(cure de prolapsus) qui a nécessité une anesthésie générale.
Depuis le retour du bloc opératoire, elle refuse toute approche. Mme B crie et se
débat dès qu’un soignant essaie de faire un soin. Elle est très perturbée depuis
l’intervention.
Le lendemain matin, un bilan sanguin est prescrit pour Mme B. L’infirmière et moi
nous lui parlons, lui expliquons la nature du soin, pourquoi nous le faisons, nous
la rassurons et utilisons les différents moyens de communication (le toucher,
l’écoute active pour comprendre ses angoisses,…). Quand elle semble apaisée,
nous commençons le soin mais dès ce moment Mme B se remet à crier et à sa
débattre. Comme nous n’arrivons pas à la calmer nous décidons de revenir plus
tard.
La fille de Mme B appelle le service pour prendre des nouvelles. Nous lui
exposons alors le problème. Celle-ci nous dit que sa mère a toujours été réticente
aux soins depuis qu’elle présente des troubles cognitifs. Elle n’est plus cohérente
dans ses propos, ses gestes et présente des troubles du langage et de la
compréhension. A l’Ehpad où sa mère réside, les soignants lui disent que c’est sa
fille qui veut que l’on fasse le soin. Sa fille nous dit qu’il faut insister et que cette
méthode marche la plupart du temps. Avant l’intervention, Mme B était réticente
aux soins mais après avoir été rassurée, elle acceptait les soins.
Plus tard dans la matinée, elle refuse également la toilette et crie de la laisser
tranquille. L’aide-soignante nous demande de l’aider pour changer la protection
qui est saturée. J’explique à Mme B que sa fille nous a demandé de changer sa
protection mais cela ne marche pas. L’infirmière lui explique à son tour mais Mme
B refuse également.
L’infirmière me demande alors de tenir la patiente afin d’effectuer le soin et elle
en a profité pour faire le prélèvement sanguin. Mme B a été très opposante et ne
s’est apaisée que lorsque nous avons fini.
Face à cette situation, je me suis senti mal à l’aise car nous avons été obligés
d’utiliser la contention pour pouvoir réaliser les soins. J’ai éprouvé un sentiment
d’ambivalence car il faut réaliser le soin pour le bien de Mme B mais contre sa
volonté.
Je ne savais pas comment réagir face à ce refus ni comment prendre en charge et
effectuer les soins de Mme B. A n’importe qu’elle moment de la journée Mme B
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