Clinique du groupe
CM1
On va essayer de comprendre ce qu’est un groupe. Les enjeux d’un groupe (niveau relationnel,
psychique), et comment en tant que psy on peut s’en saisir dans un cadre thérapeutique.
Notion de groupalité.
Freud, premier grand auteur qui s’est questionné sur l’impact du groupe sur l’ind. Bion. Pichon
Riviere. Anzieux ect = approche psychanalytique du groupe. On va étudier des termes comme
identification, narcissisme.
On va parler d’un appareil psychique groupal. Comme si un groupe pouvait penser uniformément.
Pouvait s’influencer les uns les autres. TT le monde a fait expérience de groupe (ex : groupe de
travail). Pas simple d’être en groupe, pas simple d’être un groupe.
Pour def un groupe, ca commence à 3. Car il va commencer à avoir une dynamique. Il y a des
alliances qui vt pvr se remanier, évoluer. 2 on reste figé, il y a qu’une seule interaction. Il faut être 2
pour faire un couple mais 3 pour composer un groupe. Le groupe a besoin d’une présence d’un tiers
dans une paire, et s’en découlera grâce/a cause de ce tiers des coalitions, des rejets, des majorités,
minorités, des alliances, meneurs ect
On pourrait presque dire que le groupe se manifeste pleinement qu’à partir duquel le nombre de
relation possible 2 à 2 dépasse le nombre des membres = qd 3 personnes ABC on a 3 relations. Qd 4
on a 6 relations possible. Ca devient de plus en plus riche, de plus en plus complexe.
Faut faire attention avec le terme groupe car socio et psycho sociale l’étudie aussi. Ils vont
étudier des groupes sociaux qui sont désigner par rapport à des classes sociales, des catégories socio-
économiques. C’est ainsi qu’il identifie les groupes.
En clinique, on parle de groupe pr désigner un ensemble de personne qui sont réunis, qui
peuvent/veulent se réunir.
5 catégories définissent les types de groupes :
- La foule (sera un objet bcp moins étudié en psycho clinique car répond pas à la def, se
retrouvent ensemble sans l’avoir voulu ni chercher)
- La bande (nombre limité d’individus, l’opposé de se qui carac la foule, de la solitude. Réunion
de personnes en fonction de dimension identificatoires, affectives, rites très fort)
- Le groupement (proche de l’équipe, réunion de personnes qui vont se réunir en fréquence,
en fonction des objectifs)
- Le groupe primaire/restreint (chacun doit pvr avoir une perception individualisée des autres,
se réunissent car poursuite de but active et identique. Relation affective des membres,
interdépendance, une solidarité, existence de norme, de codes (ex :famille))
- Le groupe secondaire (système du groupe fonctionne selon les codes, les normes
institutionnelles (ex : au sein d’une école, d’un hôpital. Se st des groupes pros)
- On peut en rajouter une, c’est l’équipe. C’est aussi un groupe institué, qui rejoint le
groupement et le groupe secondaire. Elle porte une histoire à son insu). Qd on travaille dans
une institution, on hérite tjr d’une histoire, qui va avoir une influence sur l’équipe. Cette
histoire n’est pas à négliger car elle défini cette équipe. Que cette personne soit nvelle ou
ancienne dans l’équipe, comme dans une famille, les choses vt se transmettre, des
habitudes, des manières de voir, des histoires ect
,Le groupe ajd c’est un objet d’étude, scientifique, de recherche. Intéressant car aussi en même
temps un objet de croyance, une croyance à la fois positive où le groupe, ce fameux « nous » idéal,
où l’action surmonte les impuissances = l’union fait la force. Mise en commun énergie, enthousiaste,
solidarité, capacité, le groupe va surmonter l’insurmontable. Y’a aussi croyance négative, qd le
groupe n’est pas idéalisé il peut faire peur. A ce moment-là, l’individu redoute d’être contraint, d’être
malmené, d’être nié dans ces propres opinions dans sa propre subjectivité, d’être emmené malgré
lui. Transparait ici méfiance et suspicion. Le groupe va se transformer en qqc de péjoratif, que l’on
dénomme par les termes de « secte », de « gang » et de « clique ». Ici sont associé dans l’imaginaire
collectif l’idée du secret, de la violence. Le groupe devient une menace.
Dominique Oberlé : la manière dont se forme un groupe, que ce soit dans sa valence positif ou
négative, manière dt s’organise, se structure. Contre tout attente dépend pour une bonne part de
l’extérieur du groupe. C’est l’extérieur qui va définir les limites du groupe. Les rapports avec
l’extérieur qui va faire l’émergence du groupe. Ex du philosophe Sartre, dans ouvrage idéologie
bourgeoise et la Révolution française. Il explique que sans la famine, le groupe ne se serait jamais
insurgé, jamais apparu et constitué. Ils ont pu se def en terme de groupe, faire lutte commune qui a
provoqué bouleversement de notre histoire (révolution fr), on peut se ask pq ils ne se sont pas
disputer les aliments mais se sont rebellé contre qqc. Bah cet jsp quoi qui les as réuni, car se sont
réuni contre un autre groupe.
Donc le groupe ne peut être def sans son rapport à l’extériorité. Tout groupe s’établit en rapport
avec l’autre groupe. (ex avec gilet jaune qui sont contre le gouvernement, dc opposition extérieur qui
fait que ce groupe se construit)
Def dimension du groupe :
« il n’y a pas d’Homme sans groupe »
En effet, la psyché humaine se forme dans la groupalité. Le langage qui est une production d’un
ensemble, qui émane d’une culture + les règles, les symboles liés au collectif. Le sujet humain
s’inscrit dans le collectif. L’ind est un être émanant sociable et il passe la plupart de son existence
dans les groupes. Premier groupe : famille. Mais ensuite découleront groupe ds cadre scolaire, pro,
amicale. Le groupe est le lieu du lien, c un instrument de socialisation tant qu’il assure la continuité
et le passage entre le grp primaire et secondaire. La conjonction sujet groupe permet nbreuses
déclinaisons de l’ambivalence à la réciprocité. Cad vivre ds le groupe, exister dedans, se constituer à
partir de lui ou contre lui. (genre ado changement de grp entre primaire et secondaire, familiale à
amicale). Les alliances peuvent se modifier au fur et à mesure.
Ce groupe est dc soutien ou empêchement voir impossible. Mais le grp reste une base, une matrice
pour le sujet. Le sujet a besoin du groupe mais le groupe a aussi besoin du sujet pr faire groupe.
Le groupe occupe une place central dans la pratique des psychologues. En effet, dans le monde
institutionnel on attend du psy une aide en direction de la réflexion des pratiques dans les équipes.
Également, à la fois une compréhension sur comment (dys)fonctionne les équipes mais également de
déployer des services groupaux à l’attention des patients. Mais aussi des pro, avec lesquels les psy
sont amené à travailler (éducateurs, soignant, profs ect).
En même temps pour le psy, il est difficile de passer à une écoute individuel à une écoute groupal.
Pr différentes raison : au niveau culturel, europenne qui prône l’individualisme. Mais aussi un niveau
théorique (en psyk plus l’habitude de prendre en compte le psychisme et il est parfois difficile de
penser les processus psy en terme de groupalité). Ex : conflit dans gr pds institution (grp d’E, familial,
pro) et on va désigner un ind porteur d’un dysfonctionnement (ds cadre familial viennent en thérapie
et ils designent un E qui fait dysfonctionnement de toute la famille) → raisonnement en termes de
psychopatho sur individu hors il est intéressant d’appréhender la pbtique selon le processus groupal.
(ex : E seul pas porteur du trouble mais tout le système familial qui dysfonctionne & compréhension
, de ce pb qui explique les troubles chez l’E). Svt les théories sur lesquels on s’appuie st formés
essentiellement à partir de dimension individuelle où chaque sujet est compris, analysé et traité un à
un dans le dispositif qui n’inclut que le psy et le patient.
Doit on utiliser ces connaissances émanant approche individuelle pour le groupe ? Ces dispositifs
psyk mit en place st-ils adaptables au grp ? Ds les thérapies ind, est ce pas finalement dimension de
l’intime entre patient et psy qui va permettre de parler et de se dévoiler et que ce groupe va être un
frein à ce dévoilement ? Les processus d’association libres dans les thérapies individuelles vont être
entravés ds groupe par l’interférence de la parole des autres ? Nous oblige à réfléchir si situation de
groupe est plus value dans thérapie (enrichie ou entravé par des processus thérapeutiques). En quoi
groupe permet il accès à dimension + inconsciente et à ptique du sujet ? Grp peut-il être def selon
même modalités psychique que l’individuel ?
Principe de non-somativité, il répond à la problématique en disant que ce qui se passe au niveau
individuel ne forme pas le groupe. Principe qui proscrit de considérer un tout comme la somme de
ses parties et part conséquent de déduire caractéristique du système/grp en effectuant la somme
des caractéristiques des différents éléments du système. Proscrit aussi de déduire les
caractéristiques d’un individu à partir de celles du groupe auquel appartient. On en déduit dc que le
tout est un ensemble nn réductible à la somme de ces éléments du fait de ses interactions multiples
et variés qui le composent. Les systémiciens comme Hefez donne l’ex du couple : l’obj couple diffère
des individus qui le composent (1+1 = 3). En gros le Tout est plus que ses parties (il est composé des
individus & des diff relations entre les individus du groupe). C la raison pr laquelle on parle pas
d’individualité psychique mais de gpalité psychique. Ce passage de l’individu au grpe et l’inverse à
des effets même sur la definition de l’individu & Freud le rappelle dans ses travaux ds « psychologie
collective et analyse du Moi » → la dimension groupale permet compréhension de l’individu. Dans
vie psychique de l’individu pris isolément, l’Autre intervient régulièrement en tant que modèle,
soutien, adversaire et dc psycho individuelle est aussi d’emblée et simultanée une psy sociale. Freud
fait déjà l’hypothèse d’un groupalité psychique qd il montre que l’individu perd son identité qd il est
dans un groupe tout en participant à sa construction (du grp)
CM2
Groupalité psychique : (avant on l’a pensait indiviudel mais la on va la pense de manière groupal)
On va l’avancer à 3 niveaux :
- Intra psychique
- Inter subjectif
- méta psychique
méta c’est le mélange de l’inter et l’intra.
En tant que psy on peut faire face à une souffrance d’une équipe (par ex de soignant). Equipe qui va
être en grande souffrance, on peut la comprendre de manière inter, intra et méta.
Tout d’abord la pbique au niveau intra. On peut imaginer qu’elle vient du patient, et qui va mobiliser
la souffrance au sein de l’équipe, c dc la pbtique du patient qui va rejaillir sur la souffrance de
l’équipe, ca fait un vécu d’échec et d’impuissance. Pbique singulière, va faire écho au sein du groupe.
On peut aussi analyser cette souffrance d’équipe au niveau intersubjectif, cad ce qu’il se passe entre
les soignants. Le travail entre les soignants est mis à mal avec impossibilité de comm, de coopérer,
des clivages au sein de l’équipe, qui va encore accentuer cette difficulté