Relations internationales
Ce sont les rapports et les flux sociaux de toute nature qui traversent les
frontières, échappant ainsi à l’entreprise d’un pouvoir étatique unique et
auxquels participent des acteurs qui se rattachent à des sociétés étatiques
différentes.
Les relations internationales prennent place dans un contexte en constante
évolution (ex : inflation des souveraineté étatiques : depuis 50 ans le nombre
d’Etat a été multiplié par 4) (les organisations internationales
gouvernementales vont naitre qu’au milieu du 19eme siècle puis avec la
société des nations elles vont se multiplier à tel point qu’elles sont plus
nombreuses que les Etats). On assiste à un foisonnement des acteurs
internationales et cela montre la multiplication des égoïsmes souverains et la
concurrence des institutions internationales dans notre milieu de
mondialisation.
Les personnes privées recouvrent les personnes physiques et les personnes
morales (les sociétés transnationales et les organisations non
gouvernementales pas de but lucratif). Les Etats font un écran opaque entre
ces personnes privés et la scène internationale. Ainsi leur accession à la scène
internationale est compliquée, contestée même s’il est vrai que leurs actions se
développent et ne sont pas sans affluence pour le milieu internationale. La
charte des nations unies indique que seul l’Etat peut saisir la cour
internationale de justice ce qui montre le poids de l’Etat.
En revanche, d’après Georges Selle : « la société internationale résulte non pas
de la résistance et de la juxtaposition des Etats mais au contraire de
l’interpénétration des peuples par le commerce international. Il serait bien
curieux que le phénomène de sociabilité qui est à la base de la société étatique
s’arrêtâtes au frontière de l’Etat. » Cette approche est séduisante mais ne peut
masquer que la société internationale a été et est toujours une société inter-
étatique pour aboutir à une communauté internationale. Cela signifie
l’influence de la souveraineté puisqu’elle caractérise l’Etat.
La multiplication des Etats montre aussi la multiplication des égaux de chaque
Etat. Et au vu de la grande hétérogénéité des Etats et leur dispersion de par le
monde cela semble incompatible avec la notion de communauté
internationale. On peut donc se demander s’il n’y a pas que des communautés
relatives témoignant d’une grande diversité de religion, de race…
, Il y a ainsi de très nombreux facteurs menant aux conflits idéologiques,
politiques... Le développement spectaculaire des moyens de communication,
de sciences, de transport va résulter que des relations internationales ont pu
voir le jour mais où la base humaniste est largement dépassée. Ce qui signifie
que les ingrédients qui composent la scène internationale font défaut à la
naissance d’une réelle communauté internationale.
A) Les caractères généraux d’une société internationale
On constate une véritable diversité des acteurs des relations internationales,
cependant notre société demeure fondamentalement une société inter-
étatique. En effet chaque Etat dispose en droit dispose d’une souveraineté mais
parce qu’il en est ainsi, chaque Etat est l’égal de n’importe quel autre Etat. De
ce fait, en témoigne par exemple la charte des nations unies dans son article
2 : « l’organisation est fondée sur l’égalité souveraine de tous ses membres. »
L’article 18 dispose que « chaque membre de l’assemblée dispose d’une voix ».
Lorsqu’on observe notre société, celle-ci se marque par 2 couples
contradictoires : d’une part elle forme un monde fini mais décentralisé et
d’autre part notre société internationale est toujours conflictuelle alors qu’elle
n’a jamais aussi dialogué.
1) Un monde fini mais décentralisé
De ce fait tous les Etats deviennent voisins et les progrès viennent placer tout
territoire sur les usages des autres, dès lors les frontières ne sont plus des
obstacles peu franchissables et ce fait conduit à dépasser leur simple existence
pour faire privilégier la coopération. Paul Valéry ajoute : « le monde fini
commence ». Alors un conflit vient à éclater en Yougoslavie, un virus vient à
saisir en Moyen-Orient et le reste du monde semble apeuré. La gestion
nationale n’est donc plus possible.
La société internationale reste tout de même fortement décentralisée et se
diffère de la société nationale. En effet, au sein des Etats le pouvoir est
prépondérant puisqu’il a le monopole de la contrainte légal. Alors il pourra
imposer sa volonté et le pouvoir de l’Etat est-il supérieur aux divers pouvoirs
que l’on rencontre dans la société interne. Celle-ci est hiérarchisé et centralisé,
à l’inverse notre milieu internationale est décentralisé, le pouvoir est éparpillé
et il est de manière égale entre les Etats.
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