CHAPITRE 1:
Introduction:
Qu'est ce que signifie politique?
Cela signifie qu'un ordre, qu'une organisation est nécessaire. L’ordre est nécessaire s'il on veut que
les hommes puissent vivre ensemble On a besoin de normes pour pouvoir vivre en société. Ex: la
succession à la mort d'une personne. Politique renvoi aussi à l'idée d'activités spécialisées (dans le
gouvernement des hommes, des sociétés). Par conséquent ce mot renvoi à des actions, des décisions
à prendre qui devront ensuite être mises en œuvre: un code pénal, un code de la route... Principe
majeur: l'exercice du pouvoir politique assure à certains groupes une permanence de leur position
dominante, on les appellera des dominants, ils sont des dominants à l’intérieur d'une société donnée.
Par ex: l'on a un groupe, une catégorie sociale qui s'assure le contrôle des ressources (politiques,
culturelles...). Politiques de discriminations positives (cf. Lois des quotas). Ex: rapport entre les
hommes dominants et les femmes dominées (les principaux personnages de l’État sont des
hommes). La politique est objet difficile à définir.
A- Les traits caractéristiques des politiques:
Est politique, tout ce qui met en cause l’existence d'un ensemble humain. A travers le jeu de
rapports de commencements obéissance Dans le but d'instituer en vue de la recherche du bien
commun (recherche de l'intérêt général. Il y a trois réalités qui méritent d'être discuté: ensemble
humain (idée de totalité, à l'englobant, la politique englobe tout; Aristote: les hommes étaient
organisés en cité, celle ci est celle des communautés qui est la plus haute de toute et englobe toutes
les autres. Elle est le tout par rapport au parti, elle permet aux partis d'exister et elle permet à ces
partis d'agir. Donc la politique revoit à l'action); commandement obéissance. La politique c'est une
relation entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent. Cela veut dire que nécessairement, on
va avoir de la subordination aux institutions, à des règles, des normes, des lois, à des valeurs... La
nécessité c'est tt simplement que sans ces structures, sans ces règles, sans ces valeurs, la société ne
pourrait pas exister. Ce rapport de commandement d'obéissance soulève cette question de
subordination. Être subordonné implique-t-elle la subordination à des hommes? Sommes nous
subordonnés à notre député que nous élisons? Cette subordination est-elle négatrice, est ce qu'elle
menace nos libertés? Cette subordination est-elle créatrice de notre liberté? ;
Le bien commun (ou intérêt général). La politique ne justifie que par la poursuite d'un bien suprême
, ce qui veut dire que la politique repose sur une vertu terminale (faire le bien du plus grand
nombre).
B) La politique est au cœur de toute société:
La politique est donc partout. C'est bien cela qui rend possible l'idée de coexistence entre les
groupes. Coexistence entre les classes sociales: les salariés et les patrons, entre les partis politiques
Cela rend possible les différents activités que vont donner ces groupes. Ces groupes peuvent
collaborer La société ne vas de sois, autrement dis, celle-ci ne correspond pas à une donnée de la
nature. La société elle est d'abord un fait de culture (nécessité de création: de règles, de valeurs..).
C'est ici que précieusement qu'intervient le pouvoir politique. Justement le pouvoir politique est cet
instance créatrice qui créer ou du moins garantie cette création. Le politique c'est d'abord de la
pratique. Il correspond à cet ensemble d'activités qui gravitent autour du pouvoir pour le conquérir,
on pense aux différents partis politiques qui se lancent à la conquête du pouvoir. Toute les
activités, dont l'objectif est de conserver le pouvoir (propagande politique). Il correspond à cet
ensemble d'activités qui gravite autour du pouvoir pour le conquérir, pour le conserver ou pour
l'influencer (les lobbies: les GROUPES DE PRESSISONS => activités légal). Il y a des lobbies pour
et des lobbies contres. Le travail de "lobbying" est un travail normal en démocratie. Évidemment
qu'il y a des abus. Un politique, c'est une pratique avec un débat et des compromis.
, C) La politique suscite la passion:
Une passion pour plusieurs raisons:
-La politique est un combat (cf. Article du monde, sur le choix d'un candidat à la primaire de la
droite: N. Sarkozy, A. Jupé, F. Fillon.. : où le journaliste parle de "bagarre général"). Un combat
pour garder le pouvoir mais aussi pour la définition des objectifs, des valeurs (par ex: la laïcité
avec les partisans qui différent bcp au sein de celle-ci). Il n'existe pas de vérité en politique, il
n'existe pas de vérité sur la def des moyens pour arriver à ses fins. Cela suppose tjrs de choisir, pour
mener une politique, et les choix sont toujours contestables. C'est la raison pour laquelle nous avons
un combat pour faire prévaloir ses intérêts, ses inspirations.. C'est logique puisqu'il n'existe pas une
convergence entre les intérêts de tous et notamment parce qu'il y a tjrs rareté des moyens et des
ressources (simplement qui nous sont proposées par la nature). Max Weber: "A l'intérieur d'une
collectivité, il n'y a guerre de mesure politique qui ne comporte avantage pour une classe et
sacrifice pour une autre. Et il ajoute avec lui, le bien de la collectivité globale ne peut jamais être
définit que par un groupe particulier". Le débat démocratique va se traduire par la victoire d'une
majorité peux être au détriment de la minorité.
-La politique détermine le destin des autres. Une activité politique est prépondérante dans la vie
sociale, c'est la raison pour laquelle l'homme doit s'intéresser à la politique, puisque celle ci
s'intéressera forcement à nous. La politique détermine en première instance, le destin des agents que
nous sommes, des agents sociaux que nous sommes. Cette politique est déterminante pour notre vie
tout simplement parce que le pouvoir politique détient l'autorité supérieur. Et parce qu'il détient cet
autorité suprême, le politique a le monopole de la "violence légitime". Càd qu'il est le seul à le
détenir. Il dispose de la toute puissance, il peut demander à des individus de sacrifier leur vie pour
la défense de la nation. Il existe des autorités légitimes chargées de géré ce monopole de la
violence.
-L'utilisation politique des passions et des émotions. En effet la vie politique donne à voir
l'expression des passions sur la scène politique: le champ politique est le théâtre de l'expression des
passions. Les gouvernants vont tenter de susciter des émotions favorables à leurs idées, décisions en
utilisant la sphère médiatique. Ex: Ségolène Royal, Maman et combat politique en 2007, avec pour
but de susciter de l'émotion. Volonté de créer quelque chose. C'est une pratique intéressé Le GDG
cultivé la peur chez le peuple avec cette célèbre phrase:"moi ou le chaos". Concept de mobilisation
de l'opinion publique en sa faveur; ex: JWB déclare la guerre à l'Irak, cependant il faut convaincre
le peuple pour le mobiliser. Mensonge: détention d'armes de destruction massive. Ces émotions sont
socialement récupérées. Parfois, la récupération des émotions va jusqu'à désigner des "boucs
émissaires". Ces symboles s’appellent des héros comme rpz de la résistance: Jean Moulin. On a
des symboles en France: comme la marseillaises, le drapeau.
Mais où est la politique?
D'une certaine façon, la politique est un art d'organiser la cité, l'art de commander donc cette
activité politique est ici une activité noble et pourtant la politique donne lieu à des interprétations
peu valorisantes: présentée comme une activité vulgaire, salle (cf. Les mains salles de Sartre).
L'hypothèse "restrictive" du politique où l'on va affirmer dans une formule que "tout n'est pas
politique" mais si il s'agit d'un domaine important, il faut distinguer l'activité politique des autres
activités sociales, cela veut dire qu'un certain nombre d'activités échappent à la politique.
Notamment les phénomènes naturels: la pluie, les tremblements de terre.. Ce sont des phénomènes
qui échappent à l'autorité politique. Malgré tout, il apparaît un phénomène de politisation
croissante dans nos sociétés. Au nom de cette politisation, le poids politique va être accusé de ne
pas avoir pris les mesures nécessaires Quand il y avait un tremblement de terre, le pouvoir politique
ne peut être responsable Ojd, on accuse le pvr politique de ne pas prendre des mesures préventives:
"judiciarisation de l'activité politique" ( à def). On poursuit l'autorité politique de ne pas avoir
pris les préventives nécessaire Quand est-il des autres activités sociales HORS politique? Un grand