CHAP II: Pouvoir et Domination
Pour quelles raisons les individus obéissent-ils?
Dans nos sociétés démocratique on peut se poser la question.
Puisqu'on obéit, comment obtient-on l'obéissance des individus?
Section 1: Les spécificités du pouvoir politique:
Le pouvoir politique, il doit d'abord s’atteler à la gestation des conflits. Il doit mettre en œuvre une
relation de pouvoir. Mais aussi d'obtenir une relation de consentement Une société se donne pour
objectif de réaliser le bien être, le bien vivre. Une société est amenée à résoudre un certains nombre
de conflit entre les groupes sociaux qui compose une société. Le pouvoir politique il a cette mission
de trouver des solutions aux conflits, de trouver des compromis et nous retrouvons ici un vieux
principe de la Grèce antique qui fait du politique l'Art du possible.. Autrement dit, le politique est
amené à faire des choix, à choisir des priorités.. Faire du politique l'art du possible est de découvrir,
de savoir ce que la population, ce que le peuple est prêt à accepter en fonction de ces valeurs qui
sont défendus par ce peuple.. Des manières de faire, de sentir et d'agir.. Le peuple est-il prêt à
accepter des augmentations d’impôts? L'homme politique est celui qui est capable d'avoir une
mission à long terme. Il doit évaluer ce qui est possible de faire par rapport à l'opinion public. Dans
toutes société, un certain nombre de bien est convoité. Le pouvoir politique va être amener à faire
des arbitrages.
Gérer les principaux types de conflits:
Le pouvoir politique va prendre en charge les différents types de conflits. L'enjeu pour le pouvoir
sera de lutter contre les inégalités (hommes/femmes) qui sont nombreuses. Ici, on retrouve pour
tenter d'expliciter cette domination masculine, un ouvrage "le Deuxième sexe" par Simone de
Beauvoir. "On ne naît pas femme, on le devient". La situation d'infériorité est imposée à la société
est le produit de celle-ci. C'est ce que l'on appelle le déterminisme social, notamment les sociétés
patriarcales (où l'on donne le pouvoir aux hommes, au père plus précieusement). Une loi en France
va imposer aux partis politique de présenter le même nombre de femmes et d'hommes au scrutin de
listes (élections municipales par ex.).
B) L'opposition entre les riches et les pauvres:
Ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas. Le capital économique: la richesse matérielle.
Distribution inégale de la richesse matérielle. Le capital culturelle avec la distribution illégale d'une
forme particulière de capital qu'est la culture. A l'intérieur du capital, on distingue les connaissances
qui sont proposés par l’École Il y a aussi le capital hérité, lorsqu'on hérite de richesses par la famille
en général. Donc, les enfants ne sont pas égaux. Cet ensemble de relation sociale, avec le capital
social (ensemble des relations et des opportunités que peut nous offrir notre milieu social). Par
conséquent on a une inégalité avec ceux qui possèdent beaucoup et ceux qui manquent au fond.
Avec un risque, le risque d'une expression des colères, expression du ressentiment, risque de
violence et le pouvoir doit trouver des solutions contractuelles, parce que sinon la violence finit par
triompher. Dans un système politique, la violence est une forme de gestion des rapports sociaux,
une forme de gestion de la lutte sociale, mais une forme de gestion extrêmement coûteuse
N'oublions pas que la violence fait partie de l'univers politique. C'est par exemple, une révolution, la
révolution sociale. Le système politique démocratique arrive à limiter le recours à la violence; Celle
ci n'est pas absente mais se limite à la "violence symbolique" càd la violence des débats (au
Parlement par exemple). L'univers médiatique est très violent. Les oppositions politiques à travers
la presse par exemple. C'est un moyen pour éviter aux gens de manifester dans la rue. Il n'empêche
que c'est bien au nom de ces conflits qu'on été créer les États providence qui prennent en charge une
partie des inégalités sociales. C'est l'objectif que se donne l’État dans le domaine social, L'objectif
, de garantir un minimum de bien être. En France, après la SGM, on a créer un organisme que l'on
appelle la médico-sociale
C) La menace extérieur:
Lorsque, nous sommes confrontés à des ennemis aux risques de guerres, l’État est là pour organiser
cette protection des citoyens. Une protection qui s'organise sous la forme du "multilatéralisme"
(l'OTAN ou encore l'UE).
Organiser les pouvoirs politique: la relation de pouvoir
Robert Dahl, politiste américain qui propose une définition de la relation de pouvoir: "A exerce un
pouvoir sur B dans la mesure où il obtient de B une action que ce dernier n'aurait pas effectuer
autrement". Des groupes que l'on va appeler les dominants, sont en capacité d'imposer des altitudes,
une manière d'agir à une autre partie de la société. On peut les appeler les dominés. Imposer une
manière d'agir, et sont capables d'imposer des normes, des règles que les individus ne peuvent pas
ignorer, que ceux ci ne peuvent pas transgresser "Nul n'est censé ignorer la loi" Personne ne peut
connaître toutes les lois, c'est une fiction. Mais on ne peut pas se cacher derrière sa méconnaissance
On retrouve ici les principes de l’État de Droit, nous sommes soumis à des règles que nous devons
respecter. Évidemment l'impression qui se dégage de cette réalité, de ce principe c'est que l'on est
privé de libertés: liberté de choisir. Les gouvernés qui sont très nombreux pourraient s'opposer à
cette clinication de cette liberté. Ils ne s'opposent pas, ils se laissent faire.
La question du consentement: la construction sociale de l'obéissance
Par rapport aux dominants, les dominés sont plus nombreux. La question du consentement se pose
donc. Deux concepts: d'une part la légitimité, d'autre part la contrainte. Partant de ces deux
concepts, nous allons affirmer d'une part que le pouvoir repose sur la légitimité (= l'agent social
accepte d'obéir volontairement aux normes, aux règles, aux ordres qui lui sont donnés. Il trouve
normal et naturel d'obéir). Ce pouvoir légitime a cette capacité de faire accepter les normes qu'il a
posé. Il y a une adhésion des individus à ce pouvoir légitime. C'est une affaire de confiance. Ou
bien, le pouvoir repose sur la contrainte. Mais ici l'agent social n'a plus de choix, il est obligé
d'obéir contre sa volonté, contre ses choix. Et s'il refuser d'obéir, le pouvoir peut aller jusqu'à la
violence physique, il peut utiliser la force en faisant appel aux institutions policières par ex, à la
justice. Il peut convoquer ce qu'on appelle le pouvoir régalien. Ces deux concepts ne sont pas
opposés et précisément le pouvoir dispose de cette double ressource: la légitimité et la contrainte. Et
on tient ici la définition de l’État de droit dans nos sociétés démocratiques, cette définition que l'on
donne de l’État L'entreprise politique qui a le monopole de la contrainte physique légitime, ce
monopole signifie simplement que dans une société démocratique et un État de droit, on ne peut pas
se faire justice nous même. A une exception: la légitime défense dans des conditions extrêmement
précise rendu par le Code Pénal. Seul l’État a donc ce monopole de justice. La violence n'est pas le
seul moyen pour le pouvoir d'exercer sa domination, elle est une possibilité.
II/ Pouvoir politique et domination légitime:
On bascule du côté de la domination légitime. Rapport de force très inégal puisqu'il oppose les
dominants et les dominés. Dans ce rapport de force, les dominés ont la possibilité de retrouver une
capacité de négociation avec les dominants. Pour comprendre cette situation du pouvoir politique,
nous devons mener une réflexion autour de deux concepts.
Puissance et domination:
Max Weber: Ouvrage qui s'appelle économie et société: premier concept, la puissance. Il est évident
que le pouvoir est synonyme de puissance. Puissance que l'on peut définir comme la capacité à faire
triompher sa propre volonté même contre des résistances Le pouvoir peut imposer sa volonté, c'est
là une situation très inégalitaire, puisque l'un des acteurs peut imposer sa volonté à l'autre. Nous
sommes donc en présence d'un rapport social très inégalitaire. Les dominés ne peuvent pas
