Léon Bourgeois
Léon Bourgeois est un intellectuel et Homme politique français, qui a eu une
carrière extrêmement riche et complexe. Ce touche-à-tout a eu une forte
influence dans la IIIème République, et le mouvement politique dont il est à
l’origine, le solidarisme, a rallié beaucoup d’adeptes. Comment la vie de Léon
Bourgeois a provoqué des ruptures et changements dans l’histoire
politique française ? Dans un premier temps, nous allons parler de sa carrière
administrative. Ensuite, nous verrons sa grande carrière politique et d’Homme
de paix.
Léon Bourgeois a commencé sa vie comme membre administratif actif,
avant d’être un Homme politique tout aussi influant, et on ne peut comprendre
sa carrière politique sans avoir étudié préalablement son expérience d’Homme
d’Etat. Né le 29 mai 1851 à Paris, de parents artisans, il a grandis dans une
famille Républicaine, ce qui influença sa propre opinion politique. Après le
lycée, il entre à la faculté de droit de Paris. Durant le conflit Franco-Prussien et
l’occupation de Paris, il s’engage, dans la fougue de ses 19 ans, dans la légion
d’artillerie, d’où il sera doublement médaillé, pour la défense du fort de l’Est,
l’un des trois forts de Saint-Denis. Il ne prend pas directement part aux
combats, puisqu’il entre dans les corps de l’armée au plus petit des grades,
celui de brigadier et sert comme fourrier, c’est-à-dire qu’il est chargé de la
distribution des vivres et des équipements. Néanmoins, cette expérience dans
la guerre et auprès des défenseurs de Paris marque sa vie et le pousse, plus
tard, à exalter la paix. Après la fin du conflit, il reprend ses études de droit et
obtient brillamment sa licence, ce qui le présage à une brillante carrière
d’avocat, le poussant à rejoindre le cabinet de l’avocat Albert Christophe en 75.
Il obtient également son doctorat en 76 mais, assez paradoxalement, c’est
cette année-là qu’il décide que le métier d’avocat n’est pas fait pour lui et qu’il
se tourne vers une carrière dans l’administration, intégrant le ministère des
Travaux publics, comme sous-chef du contentieux. C’est un moment charnier
de sa vie, et sa première étape au gouvernement, suivie par tant d’autres.
Néanmoins, cette première expérience se solde vite par un échec, avec la
démission de Jules Simon en mai 77 conduisant Mac Mahon, alors président, a