Notes de cours
Immunologie fondamentale - Immunité adaptative (CM 7)
A) Les lymphocytes et récepteurs variables à l’antigène.
1) Lignée lymphocytaire
2) Lymphocytes de l’immunité adaptative
3) Différence entre immunité innée et adaptative
4) Récepteurs des lymphocytes
5) Nature de l'antigène
B) Gènes codant pour les récepteurs variables à l�...
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Immunité adaptative.
A) Les lymphocytes et récepteurs variables à l’antigène.
1) Lignée lymphocytaire.
Il y a aussi des lymphocytes innées (ILC), les NK, ILC1, ILC2. Lla différence est qu’ils
n’ont pas de récepteur à l’antigène (TCR et BCR).
2) Lymphocytes de l’immunité adaptative.
Lymphocyte (cellule de la lymphe). Observés très tôt, présents dans lymphes et
organes lymphoïdes. Morphologie particulière, petites (10 microns ou moins), ne
s’y passe pas beaucoup de chose (gros noyau, petit cytoplasme surtout), chromatine
très condensée (peu de transcription). Vit 3 ou 4 jours s’il ne se passe rien. S’il
s’active, devient un lymphoblaste (cellule rentre en cycle cellulaire, devient plus
grosse, chromatine se décondense, prolifère fortement). Cellule se spécialise en
fonction de son type : en plasmocyte qui sécrète anticorps (petit noyau et
beaucoup de réticulum où sont fabriqués les protéines), en T helper qui fabrique des
cytokines (cytoplasme beaucoup plus gros ) ou en T cytotoxiques (des granules
apparaissent à l’intérieur).
3) Différence entre immunité innée et adaptative.
Immunité innée. Motifs moléculaires reconnus sont différents des pathogènes
(MAMP spécifiques des micro-organisme et non exprimés par nos cellules, stables au
niveau évolutif. Par exemple LPS, lipopolysaccharide, flagelline ou encore acides
nucléiques pour virus). Chaque cellule est équipée de récepteurs PRR pour
reconnaître danger. La reconnaissance est spécifique selon le type de danger
(mais moins que l’adaptatif) > inconvénient, ne peut différencier finement deux
bactéries, embêtant car ne sont pas toutes aussi pathogènes ou ont grande variété de
protéines de surface (virus surtout).
Immunité adaptative. Relève défi de la diversité (peut différencier deux types de
bactéries). Génère au départ (et en continu) une banque de lymphocytes au
niveau de la moelle osseuse (ce n’est pas une réponse immunitaire) : collection de
milliers et milliers de molécules différentes (lymphocytes T et B exprimant tous un
récepteur différent à la sortie de leur développement. Une partie de la séquence
protéique diffère d’un récepteur à l’autre, grâce à un mécanisme génétique
aléatoire), de manière aléatoire, ne sait pas ce qu’elles reconnaissent > teste
l’ensemble de la banque et regarde si, par chance, une reconnaît quelque chose
d’utile. Quand reconnaît, lymphocyte se divise rapidement et prolifère >
obtention de 10 000 clones en un seul jour. Celles qui détectent des cellules du corps,
du Soi (maladies auto-immunes) sont normalement éliminées et éteintes. C’est
coûteux car beaucoup ne serviront à rien, mais nécessaire.
4) Récepteurs des cellules B et T.
Récepteurs possèdent des parties variables (la séquence en acide aminé n’est pas
la même d’un à l’autre) et d’autres constantes (qui ne varient pas à l’intérieur des
mêmes classes d’immunoglobulines, pour les BCR). Un récepteur, activé par ligand,
transmet un signal (parfois un ligand est aussi un récepteur). L’antigène est fixé sur
l’un des deux sites de reconnaissance, pas au milieu du Y du BCR.