Introduction :
La fin du XXème et le début du XXIème ont été marqués par un grand nombre de crises financières de natures diverses :
- Krach de 1987.
- Crise du SME 1992-93.
- Crise asiatique de 1997 suivie en 1998 par la crise brésilienne, la crise russe, la crise argentine.
- 2001 : krach des valeurs technologiques.
- 2007-2008 : crise des subprimes qui s’est transformée en une crise bancaire et financière mondiale ayant des conséquences très
importantes sur la croissance économique et sur l’emploi.
Crise financière = lorsque s’articulent de manière variable une crise boursière, une crise bancaire et une crise de change. Donc lorsque sont
fortement perturbés à la fois la valeur des actifs financiers (actions par ex, ou crise obligataire) mais aussi la monnaie sur le plan interne (pblm des
banques et du crédit) et sur le plan externe (tx de change).
La crise de 29 débute par une crise boursière, se prolonge ensuite en crise bancaire avec 2 phases :
- 1ère phase : ruée aux guichets. + Pertes des banques en bourse.
- 2ème phase : faillites bancaires importantes.
Elle se prolonge aussi en crise de change qui débouche sur la dévaluation du $ en 1934.
Lors du krach de 1987, le déclenchement se trouve plutôt du côté des changes : incapacité des BC à gérer l’atterrissage en douceur du $. Se
traduira par un effondrement boursier (Wall Street a perdu plus de 20% en 1 semaine) : impact limité sur les banques grâce à l’intervention forte des
BC.
Crise de 2007-2008 : est d’abord une crise bancaire symbolisée par la crise des crédits subprimes, faillite de Lehmann brothers → forte baisse des
cours des actifs financiers + très vite un impact sur les changes.
Le retour des crises coïncide avec le vaste mouvement d’expansion des marchés de K au cours de la période (3D, globalisation financière). Il est
tentant d’attribuer cette instabilité financière à la mutation financière amorcée depuis la fin des 70’ aux EU et en GB. La mutation financière présente
en effet une certaine ambivalence puisque d’un côté, avec l’extension des marchés de K, l’éventail des financements et des placements à la
disposition de tous les agents éco (entreprises, ménages, Etat) s’est fortement élargit permettant de financer le système capitaliste. Mais d’un autre
côté, ces marchés qui sont devenus plus complets, c’est-à-dire dotés d’une plus large gamme d’actifs, ne sont pas nécessairement plus efficaces et
peuvent surtout se révéler plus instables.
En observant l’histoire éco, il apparaît que les crises sont des moments récurrents comme le souligne KINDLEBERGER en 1978.
Rapport du CAE, 2008, BOYER, Dominique PILLON et Mario DEHOVE : il n’y a pas de capitalisme sans crises financières.
Quelque soit leur singularité, les crises surviennent à chaque fois dans des périodes de forte croissance. C’est notamment l’analyse de
KINDLEBERGER : comment se créent les conditions des crises ? Ex : crise de 29 = emballement, euphorie.
Les systèmes financiers sont intrinsèquement exposés à un risque d’instabilité générale appelé « risque systémique » qui ne se réduit pas à une
simple addition de risques individuels supportés par chaque acteur.
Les crises se répètent sans jamais se ressembler vraiment car même si les facteurs qui en sont à l’origine sont souvent les mêmes (principalement
l’endettement ou bulle des crédits, et la spéculation). Mais la conjonction de ces facteurs se révèle toujours inédite. Toute la difficulté dans
l’anticipation des crises.
Chaque crise souligne l’importance des règles et réglementations qui encadrent le marché financier tantôt révélant leur insuffisance, tantôt leur
obsolescence.
Ces systèmes financiers évoluent au rythme d’innovations financières. Innovation financière =
- Nouveaux produits.
- Nouveaux marchés (swaps par ex, marché des CDS).
- Nouveaux acteurs (ex : les hedge founds, ZINZIN).
- Nouvelles pratiques ou nouvelles méthodes (ex : dvpmt de pratiques informatiques pour essayer d’anticiper les pblms).
Ces innovations imposent au cadre réglementaire (souvent lié aux pol, ou aux banques) d’évoluer mais la réglementation a toujours un temps de
retard // à l’innovation. Lorsque ce décalage grandit, alors les conditions des crises se créent.
2013, Une brève histoire des crises financières, C. CHAVAGNEUX : reprend toutes les grandes crises, les « 5 grandes crises du capitalisme » :
crise des tulipes, crise de la Banque Law, crise de 1907, crise de 1929, crise des subprimes 2007-2008. Il considère que l’instabilité financière
représente l’un des 3 grands maux du capitalisme contemporain avec le réchauffement climatique et la montée des inégalités.
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