Fiche de lecture sur
les "Révoltes collégiennes, élites juvéniles et société post-révolutionnaire
(1815-1848)" de Jean-Claude Caron.
Les "Révoltes collégiennes, élites juvéniles et société post-révolutionnaire (1815-1848)" de Jean-
Claude Caron est un article de la page 83 à 108 dans des revues à comité de lecture. C'est à dire
qu'il faut passer devant un comité de lecture ce qui permet de confronter des avis et des points de
vue sur les articles et de limiter les risques d'erreurs avant leur publication.
Cet article à été publié dans Histoire de l'Education par Ecole et Violence sous la direction de
Jacques Verger en Février 2008 . Il nous parle des révoltes collégiennes qui se sont passées entre
1815 et 1848.
Historien, il entend montrer comment les autorités de tous ordres gèrent ce type de conflit. Cette
révolte correspond t-elle seulement à une envie de désordre de la part de la jeunesse ou un esprit de
contestation de l’ordre établi ? L’irréligion souvent dénoncée des mutins n’apparaît-elle pas comme
une contrainte aux yeux de classes moyennes assez souvent voltairiennes ? Dès lors, se pose la
question de la gestion de ces révoltes : quelle économie répressive adopter face à cette jeune élite
déjà incluse, par son origine, dans un réseau relationnel unissant leurs parents aux autorités
gouvernementales, judiciaires ou universitaires ?
Il expose ses recherches en 4 parties, la première avec le conflit entre autorité , société et
génération. La deuxième avec la perception de cette révolte pour ensuite parler de la forme politique
de cette révolte. Pour finr l'auteur expose trois cas de révoltes radicale avec les
établissements:Louis-le-Grand (1824), Amiens (1828) et Sainte-Barbe (1844)
Il utilisera énormément des sources comme archives, généalogie, essai, récits d'entretiens,actes de
colloque, témoignages écrits, lettres, ouvrages ....
Dans cette introduction, l'auteur nous parle de l'école, notamment de l'instruction et de l'éducation
remise en cause. D'une part sur une notion de l'autorité. La violence peut elle être autorisée?
Mais aussi sur la notion du social car en effet Jean-Claude Caron nous montre une école
disparate .Malgré la loi Ferry qui donne le droit à l'école pour tous et qui contre la thèse de Guizot
qui pensait que l'école était destinée à ceux qui sont riches ou veulent des professions libérale telles
que le commerce , les lettres... ,l'enseignement secondaire reste lui, toujours très marqué par la
classe sociale aisée. Mais les personnes appelées à être déclassées se révoltent pour le dorit à une
ascension sociale, poussés par leurs Enseignants. On retrouve alors ces problèmes d'inégalités
sociales devant un Ancien Régime qui reste fermé à toute proposition et qui préfère une politique
d'enfermement qui est de surveiller et punir les élèves et donc éviter les menaces de cette jeunesse à
l'origine de cette révolte.
Dans la première partie l'auteur montre alors ce conflit entre les autorités et la jeunesse, une société
qui évolue avec des moeurs différents. Il nous fait remarquer avec cette sévérité la primauté
accordée au régime de l'internat qui est en décalage complet avec la libéralisation des moeurs et des
relations de famille, se qui suggère alors des conflits. Il dénonce son propos par des exemples
comme la relation père-fils qui est alors plus une soumission de l'enfant plutôt que d'un puissance
paternelle. Il donne aussi des exemples de personnages qui dénoncent cette immoralité et cette
dureté du régime disciplinaire comme Dupanloup et Victor de Laparde qui militent pour la liberté
de l'enseignement et attaquent le Second Empire en désignant l'éducation comme homicide et
hommes soumis. Le collège est alors davantage une prison qu'un endroit pour y vivre et apprendre.
Il reprend aussi des exemples de Champfleury, Victor Hugo ou encore un témoignage de Maxime
Du Camp qui a eu une expérience négative de l'école ayant été expulsé deux fois. Le nombre de
révoltes est assez élévé entre 1815 et 1848.
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