Organisation de l'entreprise
Les 3 premières causes de défaillances d'entreprise:
-clients défaillants
-marché en recul
-mauvaise organisation (ex: gestion trop centralisée, outil de production obsolète,
manque de contrôles internes...)
Surtout dans les petites structures, le dirigeant est très vite débordé après la création de
l'entreprise.
La notion d'organisation
2 sens:
→ mettre de l'ordre dans un ensemble jugé comme étant en désordre
→ il n'y a pas de bonne organisation, tout dépend de ce qu'on veut faire, de la perception
des dirigeants de l'entreprise. C'est une dynamique sans fin, relative, subjective.
L'organisation à un moment donné se fige et on parle alors de structure.
L'organisation est à la foi un processus (une démarche d'optimisation) et une entité (le
résultat de la démarche).
Environ 3 millions d'entreprise en France.
Chapitre 1 – La théorie des organisations
Marshal: le marché est une organisation
l'industrie
la firme
notion de groupe: l'appartenance à une culture..., le partage d'un objectif commun
• Finalité et objectifs de l'organisation
Finalité = raison d'être, ce pourquoi elle a été créé. Une idée générale qui parle avant tout
au créateur.
L'objectif est chiffré et permet l'action.
Décliner la finalité en but puis les buts en objectif.
Trois temps qui vont se succéder: profit, sécurité (pérenniser), croissance
(développement de l'entreprise
Exemple dans le domaine de l'assurance: saturation, fidélisation, conquête (cherche des
clients pour commencer)
• L'organisation: modèle conceptuel
Regroupement de quatre dimensions:
-structure physique (locaux, machines, bâtiments, implantation géographique...)
-culture implique un certain formatage («un mode de pensé commun qui va guider les
,comportements» Jacques, le client en priorité)
-structure social (des hommes, des femmes qui n'ont pas les mêmes objectifs de
l'entreprise, intérêts personnels différents
-technologie (travailler par atelier, sur chaîne de montage)
L'organisation se trouve au centre de ces quatre dimensions. Elle est sujet à des jeux de
pouvoirs, pour but d'influencer les autres.
• Les relations entreprises/environnement
Un système ouvert sur l'extérieur. L'environnement contient des opportunités et des
menaces (diverses et variés, ex: l'arrivée d'un nouveau concurrent, modification de la
loi).
• La théorie des organisations
Voir doc page 4
Théories qui veulent comprendre le fonctionnement de l'organisation et d'autres
A) Quelques approches fondées sur le fonctionnement des organisations
• Les précurseurs
Max Weber: il va définir des principes bureaucratiques, une organisation qui se veut
efficace doit être très organisée, procédurale. Définir les règles qui s'appliquent à tous.
Henri Fayol: son thème d'étude c'est l'administration. Des principes pour bien gérer
l'entreprise (ex: chaque salarié à un seul chef = unicité du commandement, discipline =
les salariés doivent obéir, la division du travail = il faut spécialiser les salariés pour les
rendre efficace). «Administrer c'est prévoir, organiser, commander, coordonner et
contrôler».
FW Taylor: principes de néo-taylorisme, l'importance c'est la production
*Identifier la meilleure manière de faire puis la diffuser aux autres.
Conséquence : diffusion verticale du travail
horizontal = hyper spécialiser les salariés
Avantages : augmenter performance organisationnelle, plus il produit plus son salaire
augmente, donner de l'emploi (formation rapide), plus on fait vite et moins ça coût donc
on peut baisser le prix de vente*
LES APPROCHES SOCIOLOGIQUES
• École fonctionnaliste
→ Merton, Selznick & Gouldner
Leur idée: la remise en cause de l'organisation de Weber. Les règles rendent les relations
,impersonnelles. La règle n'est jamais neutre (Gouldner), l'acteur va l'utiliser selon son
intérêt propre: la notion d'écran = on utilise la règle pour se protéger, comme garantie.
La règle va devenir ce que les acteurs vont en faire.
La règle donne un sentiment d'appartenance, la respecter montre que les acteurs
adhérent au fonctionnement
→ French & Raven
Différence entre pouvoir et autorité. Le pouvoir c'est la capacité à donner des ordres, il
est rattaché à une personne, une capacité d'influence. Capacité qu'un individu à
d'obtenir d'un individu B qu'il fasse quelque chose qu'il n'aurait pas fait de lui même.
Les sources du pouvoir sont variées : récompense en allouant aux autres les avantages
qu'ils désirent, coercition par la punition, légitime fondé sur l'autorité formelle,
référence, compétence.
• L'analyse stratégique
→ Crozier
Dans une organisation, les acteurs se côtoient et chacun agit en fonction de ses propres
objectifs. L'acteur va parfois être solliciter par un autre, il va avoir tendance à ne pas tout
dire sur la manière faire, tant qu'il maîtrise un savoir que les autres ne maîtrisent pas. Le
jeu des acteurs est à la fois de défendre leur zone de pouvoir tout en essayant d'en savoir
plus sur le savoir faire des autres. Zone d'incertitude entre les salariés.
Friedberg
• Pouvoir et contrôle
→ Etzioni
Type d'implication des acteurs
Type de pouvoir Faible Calculée Morale
Coercitif (via des Organisation stable
moyens physique)
Utilitaire (via de Organisation stable
moyens matériels)
Normatif (via des Organisation stable
moyens symbolique)
3 catégories d'organisation:
-implication faible
-calculée: en fonction de ce que les acteurs peuvent en retirer
-morale: implication forte
3 types de pouvoir: qui permettent d'influencer les individus
-coercitif: punition
-moyens matériels: des récompenses
, -par des symboles: une récompense (promotion, voiture de fonction, de la
reconnaissance)
Pour qu'une implication soit stable, le type de pouvoir doit être corréler au niveau
d'implication des acteurs.
• La théorie de la traduction
→ Callon & Latour
Les parties prenantes. Pour débloquer certaines situations dans lesquelles les acteurs
restent sur leurs positions, l'issue est nécessairement collective, ils vont être invités à ce
mettre à la place des autres pour comprendre leur position et intégrer leur
préoccupations.
D'autres approches : culturelle, la notion de confiance peut être étudiée...
LES APPROCHES SYSTEMIQUES
• Théorie générale des systèmes
→ Von Bertalanffy
Un système est un ensemble dans les composantes s'influencent mutuellement. Il doit
être vu dans sa globalité.
Théorie reprise par Katz, Kahn, Trist... Ils disent que dans une entreprise, tout acteur à
une double capacité, une capacité technique et une compétence sociale (liée au savoir
être). Pour que l'organisation fonctionne, les acteurs doivent être sur la même longueur
d'onde socialement parlant et techniquement parlant. L'organisation est un système
technique et social.
LES APPROCHES MANAGERIALES
• Approche empirique
→ Sloan / Barnard
Sloan travaille sur la dimension commerciale de l'entreprise. Les produits doivent tenir
compte des attentes des clients. Il faut diversifier la production. Développer la flexibilité,
déléguer.
Dans l'entreprise, c'est la production qui est au cœur des préoccupations mais les
marchés se saturent donc il faut convaincre les consommateurs de la nécessité de
changer, la fonction marketing arrive alors. Sloan avait déjà compris ça, comme la
nécessité de responsabiliser les acteurs.
• École néo classique
→ Peters & Waterman «Le prix de l'excellence»
Ils étudient 43 entreprises américaines pour savoir pourquoi elles fonctionnent bien.
