Thème 3 - Histoire te mémoire, HGGSP term
Introduction : Histoire et mémoire, histoire et justice.
Axe 1: Histoire et mémoire des conflits.
Axe 2 : Histoire, mémoire et justice.
Axe conclusif : Histoire et mémoire des génocides juifs et tziganes
Thème 3 – Histoire et mémoire.
INTRODUCTION – Histoire et Mémoire, Histoire et Justice.
I/ La différence entre histoire et mémoire.
a) Des liens complexes entre histoire et mémoire.
Histoire = produite par historiens qui se placent sur le terrain de la connaissance, et utilise confrontation des pdv.
Mémoires = plurielles → ex : 2 GM :
b) Des mémoires émancipées ? L’exemple des mémoires de la 2GM.
Jusqu’aux années 70 : mémoires 2 GM = étouffées par une «Mémoire officielle», reconnue par l’État + mise en scène (art,
cérémonies, construction mémoriaux).
→ Mémoire officielle valorisait la Fr résistante + minorait la collaboration.
Mémoires étouffées (Juifs déportés, collabo, prisonniers de guerre) réveil = 70.
→ Grâce aux procès + travaux d’historiens : Robert Paxton démontre en 72, la participation du gvrnt fr à la déportation des
Juifs.
Événement = tensions ds une société / entre États => mémoires entrent en conflit.
1970-1980 : début thèses «négationnistes » qui nient la mémoire des génocides juifs + tziganes.
→ Conflit => notion de devoir de mémoire.
Apparition de loi mémorielles :
- 1990 : Loi Gayssot : condamne négationnisme de la Shoah + permet d’éviter tte manipulation de l’histoire par des
grp de mémoire.
- 2001 : Loi Taubira : traite + esclavage = crime contre l'humanité.
II/ Histoire et justice.
Fin 2GM : « dénazification » → juger les + hauts dignitaires nazis.
Procès de Nuremberg (1945 à 1946) à Nuremberg.
→ Repose sur un TPI de 4 juges (représentant les 4 vainqueurs).
→ Nvl notions juridiques = crées pour pv juger des crimes d’une nvl ampleur : « génocide » (créée en 44 par le juriste
polonais Raphael Lemkin, reconnue comme un crime par l’ONU en 48) + « crime contre l’humanité » (créé en 45).
a) De nouvelles notions de droit international.
Crimes de guerre ≠ crimes contre l'humanité car imprescriptibles.
Élargissement def ds les années 90 avc création CPI (2002 à la Haye): ajout de la torture, viol et emprisonnement.
Génocide = catégorie de crime de masse.
→ 3 critères distinguent génocide des autres crimes contre l’humanité :
- Objectif d’anéantissement.
- Motifs (raciaux, religieux ou ethniques) à l’origine de cette volonté,.
- Programmation organisée de cet anéantissement.
, b) Juger des crimes contre l’humanité.
JPI = après 2GM pr juger crimes de guerre commis par l’Axe.
Se dvlp ds les années 90 avc création de nvx tribunaux internationaux exceptionnels destinés à juger de nvx crimes de
masse (Rwanda, Ex-Yougoslavie).
CPI créée en 2002 = fragilisée car bcp de pays ont signé le statut sans le ratifier (ex : les États-Unis, la Russie), tandis que
d’autres ne l’ont ni signé, ni ratifié (ex : Chine, Inde).
→ Ne peut pas juger les crimes commis sur les territoires de ces territoires.
Pays ne reconnaissent pas CPI car ses dirigeants peuvent être auteurs / complices de crimes contre l’humanité.
D’autres refusent l’ingérence des instances internationales ds leurs affaires intérieures, synonyme de perte de
souveraineté.
Crimes contre l’humanité reconnus c^ imprescriptibles peuvent être jugés longtemps après.
→ Procès tardif nécessitent d’aider juges à bien comprendre le contexte => appel à des historiens :
- Robert Paxton = appelé à témoigner en 97 pr procès de Maurice Papon, ancien secrétaire général de la Préfecture de
Gironde, poursuivi pr crimes contre l'humanité.
- Historiens peuvent refuser d’y participer : Henry Rousso.
AXE 1 – Histoire et mémoires des conflits.
I/ Histoire et mémoire de la première Guerre Mondiale.
a) Les causes de la Première Guerre mondiale : Un débat aux enjeux complexes.
1. Une controverse très précoce.
Causes multiples :
→
Attentat de Sarajevo contre l’héritier de l’Empire d’Autriche-Hongrie => rivalités territoriales/coloniales, tensions
nationalistes, courses aux armements…
→
Création alliances : Triple Entente (Fr, Russie, GB) + Triple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie) => conflit.
Bilan : 10 millions de morts / 70 millions de mobilisés.
Aucun responsable ? :
→
Question responsabilité du déclenchement ? Mais aucun n’a revendiqué la responsabilité de la guerre.
→
Belligérant rejettent faute sur l'ennemi + se présente c^ l'agressé menant une guerre défensive / « guerre du droit ».
2. L’apport de l’historiographie au débat.
Début : mémoire 2 GM = simpliste : l’Autre est responsable →
mémoire officielle + populaire (propagandes militaires).
Évolution mémoire grâce aux historiens, avc Traité de Versailles.
France :
1920 : récit = élaboré par dirigeants politiques + militaires + historiens + anciens combattants => Allemagne =
responsable.
→ Mémoire + Histoire se rejoignent.
1930 : qlq évolutions par les historiens qui étudient guerre d’un pdv politique + diplomatique (guerre « vue d'en haut »).
→ D’après intellectuels pacifistes + marxistes : pas d’Etat responsable, mais idéologie coupable, l’impérialisme.
Difficulté pr composer l’histoire : manque de sources (archives secret défense) + surabondance mémoires.
Historiens →
hypothèses ne correspondant pas tjrd aux attentes du pv et de la pop.
→ 1933 : Jules Isaac écrit Un débat historique. Le problème des origines de la guerre.
Après la 2 GM, des débats en Allemagne :
Mémoire déclenchement de la G évolue ds un double contexte : culpabilité nationale suite aux horreurs perpétrées +
construction européenne.
Avant 39 : historiens + pv nazi dénonçaient « le mensonge de la culpabilité allemande » + insistaient sur la responsabilité
franco-russe => dénoncer le traité de Versailles.
61 : thèse historien Fritz Fisher ds Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale 1914-1918 => rupture.
→ Controverse en Allemagne : historiens publient articles où ils estiment que le chancelier allemand était un défenseur paix
ayant échoué.
Et au XXème siècle ? :
Historiens ne parlent pus de culpabilité / responsabilité, car question a perdu son caractère politique.
Grâce sources en libre accès, historiens => nvl complications ds l’été 14 + ont montré comment les pop avaient soutenu
leurs gvrnt ds la guerre.
Conclusions => impact sur les mémoires : 59 % Allemands pensent qu’il n’y a pas de responsable (2014).
Les avantages d'acheter des résumés chez Stuvia:
Qualité garantie par les avis des clients
Les clients de Stuvia ont évalués plus de 700 000 résumés. C'est comme ça que vous savez que vous achetez les meilleurs documents.
L’achat facile et rapide
Vous pouvez payer rapidement avec iDeal, carte de crédit ou Stuvia-crédit pour les résumés. Il n'y a pas d'adhésion nécessaire.
Focus sur l’essentiel
Vos camarades écrivent eux-mêmes les notes d’étude, c’est pourquoi les documents sont toujours fiables et à jour. Cela garantit que vous arrivez rapidement au coeur du matériel.
Foire aux questions
Qu'est-ce que j'obtiens en achetant ce document ?
Vous obtenez un PDF, disponible immédiatement après votre achat. Le document acheté est accessible à tout moment, n'importe où et indéfiniment via votre profil.
Garantie de remboursement : comment ça marche ?
Notre garantie de satisfaction garantit que vous trouverez toujours un document d'étude qui vous convient. Vous remplissez un formulaire et notre équipe du service client s'occupe du reste.
Auprès de qui est-ce que j'achète ce résumé ?
Stuvia est une place de marché. Alors, vous n'achetez donc pas ce document chez nous, mais auprès du vendeur estherlefevre. Stuvia facilite les paiements au vendeur.
Est-ce que j'aurai un abonnement?
Non, vous n'achetez ce résumé que pour 7,46 €. Vous n'êtes lié à rien après votre achat.