À partir du sixième siècle avant Jésus Christ, Thalès, mathématicien grec, créa une pratique
intellectuelle incitant à examiner nos opinions de manière approfondie et argumentée, soit la
philosophie. Enormément exercée en Antiquité grecque pour transmettre des doutes sur la
véracité illogique de la mythologie et la religion puis, plus réputée en Europe lors du siècle des
Lumières, les philosophes tentent de comprendre le monde et de solutionner une question
complexe à l’impact universel.
Cependant, malgré son étymologie « amour du savoir », cette pratique scientifique devrait-elle
être négligée, voir optionnelle dans les systèmes éducatifs ? Brièvement, y a-t-il un réel intérêt à
philosopher ?
D’abord, nous traiterons les avantages à philosopher avant d’analyser ses inconvénients.
Premièrement, philosopher peut engendrer des bénéfices aux pratiquants et aux
lecteurs.
La philosophie amène les personnes à se cultiver de leur environnement et donc, à
développer leur mentalité. En effet, en philosophant, les personnes devront enrichir leurs
pensées à l’aide d’arguments factuels et pertinents pour convaincre les lecteurs. Ainsi, nous
pouvons associés certains philosophes tel que Socrate et Descartes qui sollicitaient le peuple à
se créer leurs propres opinions, à les remettre en doute en les actualisant et retravaillant. Par
exemple, cette populaire citation « Je pense donc je suis » de DESCARTES prouve, selon lui,
l’importance à ce que les Hommes réfléchissent tout en ayant conscience de ce qui les entoure
pour obtenir une pensée réfléchie, soit une idée approfondie accompagnée d’arguments, et
pour prendre une bonne décision qui impactera leurs mentalités et comportements. Nous
pouvons aussi évoquer KANT, qui à travers cette citation « Ose savoir ! » incite les personnes à
développer leur curiosité et leur persévérance en trouvant des réponses à leurs questions même
si cela peut s’avérer difficile. Par conséquent, ces philosophes invitent donc aux hommes de
prendre leur courage à deux mains, à douter de leur façon de pensée pour évoluer.
Aussi, l’impact philosophique participe à l’ouverture des mœurs offrant plus de libertés
et d’égalités entre êtres. Les philosophes remettent en doute les normes sociales dans leurs
textes et partagent ces derniers aux populations qui peuvent se rallier à leur lutte et contrer les
intolérances et discriminations. Par exemple, Simone de BEAUVOIR, philosophe française, a
publié un ouvrage devenu fondateur du féminisme nommé « Le Deuxième Sexe » dénonçant le
stéréotype du genre et encourageant l’émancipation des femmes pour parvenir à une égalité
des sexes. En somme, cette œuvre critique et exprime le mécontentement de l’artiste sur les
normes sociales de leurs époques afin de créer une contestation sociale et de renouveler les
comportements sociaux.
Incite les lecteurs à devenir plus tolérants et ouverts d’esprits tout en adoptant un point
de vue extérieur et objectif à propos de l’évolution humaine. Effectivement, quelques
philosophes transmettent leurs pensées accompagnées à la fois d’une thèse et d’une antithèse,
présentant ainsi des avis contradictoires venant d’une seule et même personne qui a complétée
sa pensée. Les lecteurs imprègneront ces derniers en apercevant la globalité des arguments
donnés et pourront réfléchir à ce sujet en ayant une opinion non influencée par les auteurs de
ces textes.Par exemple, Platon, avec son dialogue "Le Symposium", et Niccolò Machiavel, avec
son œuvre "Le Prince", incluent diverses opinions et points de vue dans une même œuvre. Des