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Sujet : Vous rédigerez le commentaire littéraire du poème « Chant
d'amour » de Lamartine
Commentaire de texte dans le cadre de l'étude du parcours « Mémoires
d'une âme »
Alphonse de Lamartine est un poète, romancier, dramaturge et homme politique majeur du
19ème siècle et l’une des grandes figures du romantisme en France. Le poème « Chant
d’amour VI » est le vingt-quatrième poème de son recueil « Nouvelles méditations poétiques
» publié en 1823, à la suite de son premier recueil « Méditations poétiques » publié en 1820.
Ce poème de forme régulière est composé de quatre sizains, écrit sous la forme de deux
octosyllabes, un hexasyllabe, deux octosyllabes et un hexasyllabe. Le titre du poème, comme
celui du recueil, nous invite à la méditation, au recueillement et confère un sentiment
d’apaisement. Dans ce poème, le poète utilise le registre lyrique pour évoquer l’amour qu’il
éprouve pour une femme, ainsi que les sentiments que lui inspire cet amour, tout en
employant un ton élégiaque et mélancolique. En s’adressant directement à la femme qu’il
aime, le poète nous fait comprendre que ce poème lui est destiné. Ainsi, nous nous
demanderons comment l’utilisation de la poésie lyrique permet au poète de chanter son
amour à la femme qu’il aime, dans un poème qui s’apparente à une confession ? Tout
d’abord, nous verrons comment le poète utilise le spectacle de la nature pour confesser son
amour à la femme de son cœur, puis nous constaterons la pérennité de l’amour et des
sentiments éprouvés par le poète.
Ainsi, comme nous l’avons mentionné, ce poème est un poème lyrique, et en contient donc
les caractéristiques. En premier lieu, le poète utilise le spectacle de la nature comme un
miroir à ses sentiments et à l’amour qu’il éprouve pour sa bien-aimée.
Ainsi, l’auteur évoque la femme qu’il aime de manière indirecte, sans jamais la citer, en
mentionnant son aspect physique et son caractère qu’il associe à la nature. En effet, le poète
fait l’éloge de la femme en insistant sur ses aspects physiques en les associant à celle d’une
fleur. Il emploie en effet les verbes « fanera » au vers 2, « flétrira » au vers 4 et « fleurit » au
vers 13, qu’il associe respectivement au teint, aux lèvres, ainsi qu’à la beauté de sa bien
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