Juste la fin du monde
1- les personnages principaux
louis : perso central , âgé de 34 ans et il sait qu’il va mourir dans moins d’un an , n'évoque jms
explicitement la raison de sa mort. La dimension autobiographique de l'œuvre , la récurrence des
thèmes qui la traverse laisse penser que Louis tt comme lagarce est malade du sida sans jamais que
le terme ne soit prononcé. on pourrait penser que louis est homosexuel : passage de l’intermede « je
le sais bien‚la pire des choses‚/serait que je sois amoureux‚’’l’association de la faute (la pire chose) et
l’amour : amour coupable , un amour homosexuel(homosexualite tjr marginalisee)
- il a quitté sa famille il ya lgtp , sa soeur encore petite, raisons non connues mais cette rupture a été
définitive. écrit peu, some cartes postales impersonnelle time to time , pas revenu pour mariage de frr
ou naissance neveux. -écrivain: son métier et un don d'après sa soeur- caractéristique: calme,
prologue: “un homme posé” et l’on pourrait penser que : qualite but famille reviennent sur cette
attitude : marque de mépris, suzanne et antoine le vivent comme “la pire des plaies” et pour la mère,
cette attitude est mysterieuse
Antoine
–petit frr de louis et grand frr de suzanne
travaille dans une petite usine d’outillage et habite dans un quartier sans charme pas très loin de la
mère. -n’est pas un intellectuel, contraire à louis, il ne lit pas et n’est pas un intellectuel
vie similaire à celle de ses parents , une vie conforme à ce qu’on attendait de lui.-s'occupe de sa
mere et soeur , se sent responsable d’elles-il n'est pas calme, a un “sale mauvais caractère”,parle
avec brusquerie, de manière familière voire vulgaire a tt les membres de la famille.
-Pourtant il est attaché à son frr, la scène 3 de la 2e partie, explique qu’il a longtemps eu peur que
louis soit mal aimé et se sentait coupable et responsable. Il est à la fois inquiet pour lui et en colère
contre lui: en colère devant ce frr qui se prétend plus malheureux qu’il n’est , en colère contre celui
qui le fait culpabiliser et contre celui qui les a abandonnés. Mais antoine finit par retourner cette colère
contre lui mm
suzanne
petite soeur -bcp plus jeune qu’eux et na pas les mm souvenirs( X de dimanche,X de piques niques)
habite encore chez sa mere mais a un espace à elle, des meubles et objets-chauffeur de sa mère
position intermédiaire entre adulte et enfant , entre autonomie et dépendance -elle hésite à se
plaindre de son existence reproches à son frr
la mère: Veuve de 61 ans. Elle ne vit plus vraiment depuis la mort de son mari et le départ de Louis.
On la connaît seulement par son rôle de mère de famille. Elle néglige Antoine et Suzanne, qu’elle fait
toujours passer derrière les deux figures absentes. Un oubli, un non-dit : l’absence ou la mort de son
mari, le père.
Catherine : elle parle beaucoup pour ne rien dire et augmente le malaise qui règne au sein de la
famille. Bavarde mais craint d’importuner, parle des enfants.• Précautions oratoires, utilise les mots
des autres.
Thèmes clés
l’incommunicabilité.
Les personnages peinent à se comprendre et à exprimer leurs émotions, ce qui accentue les tensions
entre eux.En effets, les non-dits s’accumulent engendrant de multiples quiproquos et disputes qui se
manifestent par une réelle crise du langage. La plus spectaculaire est sans doute celle entre Louis et
Antoine. Ce dernier, après le départ de Louis, il a dû endosser la responsabilité de “l’homme de la
maison”. Antoine vit constamment dans l’ombre de son frère aîné qui demeure au yeux des autres
membres de la famille “le fils prodigue”, celui qui a le mieux réussi sa vie et que tout le monde admire
en l’accueillant à bras ouvert. Or ces sentiments de jalousie et de haine se mêlent à l’amour profond
qu’il lui porte et qu’il est incapable d’exprimer. C’est ainsi qu’Antoine dresse un long monologue dans
lequel il éclate, déchiré entre colère, brutalité tristesse et bien d’autres émotions mais qui au final est
vidé de sens puisqu’au final “il parle pour ne rien dire”
Il déclare d’ailleurs lui-même « Rien ici ne se dit facilement ».
, Ainsi, chacun peine à trouver les mots justes et scrute les failles de sa parole.
la recherche du mot juste
Louis voudrait parler mais ne parvient pas à dire ce qu’il ressent. sa famille voudrait le comprendre
mais ne veut pas l’entendre
Parce qu’il est écrivain et qu’ils éprouvent pour lui de l’admiration, ils cherchent à s'expliquer le mieux
possible mais se perdent dans leur quête.
Le langage qui devrait être un lien est un obstacle aux relations familiales. il est marque par une
recherche sans fin du mot juste , un discours qui revient sans cesse sur lui meme au lieu de
progresser, faisant échouer les personnages qui veulent réparer la rupture produite par le départ de
louis.
dire sans dire
refus de dire l’explicite: pour parler sans heurter les autres, les persos recourent svnt a implicite,
emploient formules si générales qu’elles n’ont plus vrmt de sens. exemple intermède, la scène 4 est
entièrement consacrée a qlqch que l’on comprend pas
phrases inachevées : ne terminent pas leur phrases , de laisser le sens ouvert , comme si tout devait
etre clair pour l’auditeur ce qui n’est pas tjr le cas puisqu’ils reconnaissent ne pas se comprendre.
l’ironie: pour ne pas dire ce qu’ils ressentent
▶Dire MIEUX
-Les corrections: les personnages cherchent le mot juste comme ils gratteraient sans cesse la même
plaie (« c'est méchant, pas méchant, non, c'est déplaisant »>, I, 2)
-Le métalangage: de plus, ils réfléchissent à la justesse des expressions qu'ils emploient («< juste un
peu, comment dire ? Pour s'amuser, non ? », 1, 2; « une certaine forme d'admiration, c'est le terme
exact, une certaine forme d'admiration »>, I, 3).
Enfin, dans leur désir de dire mieux, ils emploient des digressions. Ils font des
pauses pour contextualiser, préciser, et cette pause les conduit parfois à oublier
leur chemin initial. Ainsi, Suzanne, dans la scène 3 de la première partie, essaie
d'expliquer ce qui s'est passé depuis le départ de Louis, mais elle s'interrompt pour
décrire son caractère (<-je pense que tu es un homme habile, un homme qu'on
pourrait qualifier d'habile, un homme "plein d'une certaine habileté" », 1, 3).
▶ Le temps
Le temps du récit : Louis mort La pièce s'ouvre sur un prologue, un monologue
prononcé par Louis, qui joue en quelque sorte le rôle de narrateur. Il contextualise les scènes qui vont
avoir lieu, son retour dans sa famille, un dimanche. L'originalité de ce prologue est qu'il est prononcé
d'outre-tombe. Louis est déjà mort lorsqu'il revient sur cet épisode. On retrouve cette même
temporalité au début de la deuxième partie ( plus tard, vers la fin de la journée /[...] je repris la route, /
je demandai qu'on m'accompagne à la gare », II, 1). L'emploi du passé simple suggère que Louis
raconte au passé. au-delà de la mort (« Après, ce que je fais, / je pars. / Je ne reviens plus jamais
Enfin, l'épilogue est comme le prologue, prononcé par un fantôme de Louis
Je meurs quelques mois plus tard, / une année tout au plus »).
le temps du retour : Louis un an avant sa mort
les perso parlent tres peu du present, ils evoquent soit l’avenir soit le passe.
Le passé
La nostalgie de l'enfance : c'est la mère qui en fait le récit le plus émouvant
lorsqu'elle évoque les dimanches, dans la scène 4 de la première partie. Cette
période est associée à l'entente des deux frères, mais aussi à la présence du
père. Elle s'est arrêtée quand les garçons sont devenus adolescents et que le
père est mort, Antoine aussi se remémore l'enfance et ses relations avec Louis,
dans la deuxième partie de la pièce.
Les ruptures: ce bonheur a été brisé par différentes ruptures: la naissance
de Suzanne, la mort du père, le départ de Louis. Louis est en effet parti depuis
de très longues années. Il n'a jamais cherché à revenir, ni pour le mariage de
son frère, ni pour la naissance de ses neveux.