GEORGES CLEMENCEAU
Georges Clemenceau est né à Mouilleron-en-Pareds, le 28 septembre 1841 et il est mort
à Paris, en le 24 novembre 1929.
Il fut un homme politique français.
Il fut le fils d'un médecin et pratiqua lui-même la médecine.
En 1876, il devient un élu, député français, avec l'âme républicaine chevillé au corps.
Il devient plus tard, le chef de la gauche dite « radicale ».
Adversaire de Jules Ferry, le président du Conseil des ministres, dont il critique sa
politique coloniale, il est lui aussi prit dans un scandale financier, lié à la construction du
canal de Panama, « le scandale de Panama ».
En 1898, il publie un manifeste, « j'accuse », dans lequel il prend la défense d'Alfred
Dreyfus, qui est accusé à tort, d'être un espion envoyé par l'Allemagne, pour espionner le
gouvernement français.
Par la suite, Georges Clemenceau va devenir ministre de l'intérieur et président du
Conseil des ministres, de 1906 à 1909.
Fondateur du ministère du travail, il ne va cependant pas défendre les travailleurs, lorsque
ces derniers vont manifester et faire grève, préférant, les réprimander durement.
Ce sont ces actions, qui seront condamnées unanimement par la gauche socialiste. Il va
rentrer en conflit avec eux et prendre ses distances avec ces derniers.
En 1917, il va revenir au pouvoir, après de nombreuses années, sans l'avoir été, en étant
nommé ministre de la guerre, poste, qu'il va occuper jusqu'à sa candidature à la
présidentielle de 1920, et va tout mettre en œuvre pour que la France, alors engagée dans
la Première Guerre mondiale, ne perde pas ce conflit.
Il ne va pas hésiter à aller dans les tranchées des champs de bataille, pour encourager,
soutenir et féliciter les soldats. Il ne va non plus épargner quelques militaires chevronnés,
les critiquant pour leurs inactions.
Sa manière de faire, lui octroiera son heure de gloire, mais aussi un surnom, qui lui
restera, car il ne lâche jamais « le tigre », mais aussi un autre à l'issue de la victoire de
1918, « père la Victoire ».
Il deviendra vivement populaire au sein de la population française.
En 1919, un an, après la fin de la 1re guerre mondiale, il va négocier à Versailles, le traité
de paix, mettant un terme définitif aux querelles entre la France et l'Allemagne.
En 1920, il sera un candidat malheureux à l'élection présidentielle, perdant, en troisième
position une élection, pour laquelle, il partait pourtant favori, face à Paul Deschanel, qui
sera élu nouveau président de la République.
Il va prendre acte de cette défaite cinglante et se retirer de la vie politique française.
Il sera celui qui va promulguer une loi, en 1919, qui va bouleverser le monde ouvrier, la loi
sur les huit heures de travail par jour.
Il va finir sa vie, après avoir été élu membre de l'Académie française, en 1918, à l'âge de
88 ans, le 24 novembre 1929, mort à cause d'une maladie.