Chapitre 2 : L’intelligence
A) L’approche développementale
J.Piaget (1896-1980), psychologue suisse, pas facile à lire, pour lui
l’intelligence est une forme d’adaptation au réel. C’est une construction
permanente née de l’interaction entre une maturation interne et les
expériences sur l’environnement. Des connexions neuronales qui vont
s’établir, d’autres se déformer. Il faut apprendre les langues le plus tôt
possible dans la vie.
Il a fait des observations empiriques des activités intellectuelles de
l’enfant.
Principales notions :
1) Accommodation : intégration par le sujet des contraintes du réel
De l’extérieur vers le sujet
2) Assimilation : transformer et interpréter le réel en fonction de cadres
mentaux
Du sujet vers l’extérieur
Passer de l’accommodation à l’assimilation ; d’abord par l’imitation, par
l’adaptation intelligente et par le jeu.
Stade Sensori-Moteur (0-2 ans)
Jusqu’à l’âge de 1 an et demi, l’intelligence du nourrisson serait de nature
essentiellement sensori-motrice.
Entre 18 mois et 2 ans, l’enfant devient capable, grâce aux symboles, de
se représenter des objets, actions ou personnes en leur absence.
Les stades piagetiens
L.Vigotski (1896-1934), il a travaillé à l’Institut de psychologie de Moscou
de 1924 à 1934. Pour lui, l’intelligence se développe avec le langage, au
caractère social de l’intelligence, les êtres qui intéragissent entre eux.
Le caractère social de l’intelligence
C’est dans l’interaction avec les adultes que l’enfant acquiert les
mécanismes mentaux supérieurs de la pensée. Le langage tient un rôle
central.
Une vision dynamique des aptitudes intellectuelles, par les « zone
proximale de développement » : distance entre le potentiel de l’enfant et
les réalisations effectives.
L’expérience sociale et la présence d’un médiateur constituent la base
environnementale à partir de laquelle l’intelligence se développe.
, B) Approche différentielle
La conception unifactorielle de Spearman, Charles Spearman (1863-1945),
théorie de facteur G, de fortes corrélations positives entre plusieurs
épreuves cognitives. Les activités intellectuelles dépendent d’un facteur
général unique -> le facteur G.
Ce serait une « sorte d’énergie mentale ».
Caractéristiques du facteur G : transversal aux aptitudes, une aptitude
généralisée au raisonnement abstrait, une vitesse de traitement neuronal,
Spearman pense que le facteur G est héréditaire. Il y en qu’1 seul
Il pense qu’il existe des facteurs spécifiques « s »
- Maîtriser le langage
- Résoudre des problèmes de logique
- Se représenter l’espace, etc.
Conceptions multifactorielles : Louis Léon Thrustone (1887-1955), est le
premier psychologue factorialiste à proposer un modèle des aptitudes
multiples.
Les aptitudes sont des « possibilités » dont disposent les personnes pour
aborder certaines catégories de tâches cognitives. Ce qui peut expliquer
pourquoi certaines personnes vont réussir ou non certaines épreuves
cognitives.
Modèle de Thurstone :
1938 : corrélations entre les performances dans des tests intellectuels.
Analyse factorielle : usage de l’algèbre matriciel
7 facteurs primaires qui constituent la base des aptitudes intellectuelles
humaines.
1) Facteur de compréhension verbale, être capable de définir les mots,
une suite logique à une histoire
2) Facteur de fluidité verbale, être capable de manier le langage, être à
l’aise dans le vocabulaire, une aisance orale ou à l’écrit
3) Facteur numérique, capacité à manipuler les chiffres, de mémoriser
une série de chiffres, de calculer
4) Facteur spatial, se représenter les objets dans l’espace
5) Facteur de mémoire, se rappeler de tout
6) Facteur de vitesse, vitesse de test, la rapidité
7) Facteur de raisonnement,