KLEMENS WENZEL PRINCE VON METTERNICH-WINNEBURG-
BEILSTEIN
CHAPITRE 1 : PETITE PRÉSENTATION DU PERSONNAGE
Klemens Wenzel prince von Metternich-Winneburg-Beilstein fut un homme d'État
autrichien. Il est né à Coblence le 15 juin 1773 et mort à Vienne le 11 juin 1859.
CHAPITRE 2 : SA VIE
Klemens Wenzel von Metternich-Winneburg-Beilstein est né dans une famille de la haute
noblesse rhénane. Il fut le fils de Franz Georg Karl von Metternich et de son épouse, Marie-
Béatrice de Kageneck. Il va partir étudier, le 12 novembre 1788, à Strasbourg avec son frère.
Son père va perdre en 1801 sa seigneurie de Winneburg-Beilstein au profit de la France,
mais va finalement pouvoir récupérer un titre princier en compensation.
De 1806 à 1809, Klemens va devenir un ambassadeur à Paris. Puis, il va devenir un ministre
des Affaires extérieures. C'est lui qui aura la lourde tâche de marier Marie-Louise de
Habsbourg-Lorraine, la fille de François II, l'empereur germanique, sur demande de ce
dernier avec Napoléon Ier, en 1810. Ce mariage va permettre un rapprochement entre les
deux grands empires, celui de France et celui d'Autriche. Mais pas pour longtemps, car en
1813, l'Autriche sera un grand adversaire de la France. Impériale.
L'avenir de Napoléon Ier va s'obscurcir et l'empire, le premier de l'histoire de France, va
disparaître, permettant à Klemens de devenir l'âme du congrès de Vienne (1814-1815).
Sous son impulsion, l'équilibre européen perdu durant les campagnes napoléonniennes est
restauré, de même que la puissance de l'Autriche en Allemagne et en Italie.
La quadruple alliance entre l'Autriche, l'Angleterre, la Prusse et la Russie, du 20 novembre
1815, va permettre au prince von Metternich-Winneburg-Beilstein de pouvoir rétablir l'ordre
de l'ancien régime, menacé de toute part par le libéralisme né de la Révolution française de
1789.
Même le système des congrès européens lui sera favorable, pour sauver l'ordre et l'ancien
régime, disparaissant de plus en plus.
En 1821, il va devenir chancelier d'Autriche, un poste qu'il va conserver jusqu'à la chute de
son régime, due à une révolution consécutive à celle qui se produira en France, sonnant le
glas de ses espérances et des partisans de l'Ancien Régime, en mars 1848.